La France dispose de quatre sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) de la force océanique stratégique (FOST), basée sur la presqu'île de l'Île longue, dans la rade de Brest.
Le M51 est un missile à trois étages, d'une hauteur de 12 mètres, d'une masse totale supérieure à 50 tonnes (54 maximum, contre 36 tonnes pour le missile M45) qui a été conçu afin de pouvoir être lancé depuis un sous-marin en plongée.
La France ne dispose plus que de deux composantes : une navale et une aérienne. Les quatre SNLE (sous-marin nucléaire lanceur d'engins) de nouvelle génération - dont l'un au moins patrouille en permanence - sont dotés de missiles balistiques M51. Entrés en service en 2010, ils ont une portée intercontinentale.
En cas d'alerte nucléaire, le gouvernement français recommande de : Se mettre rapidement à l'abri dans un bâtiment en dur. Se tenir informé via les médias et les réseaux sociaux. Ne pas aller chercher les enfants à l'école.
À moins d'être touchée par une terrible catastrophe naturelle, l'île de Tristan Da Cunha constitue un bon repère en cas de guerre. Sise dans l'océan Atlantique, elle est plus concrètement localisée à proximité des îles Inaccessible et Nightingale.
N'importe quel bâtiment en dur, sans fenêtre de préférence
En cas d'attaque, le gouvernement recommande de se cacher dans un bâtiment en dur, souterrain et sans fenêtre de préférence.
La France peut-elle se protéger face à un missile chargé d'une ogive nucléaire? Comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo en tête de cet article, la réponse est non...
Si la France possède moins de têtes nucléaires déployées que la Russie (environ 1.500 « actives ») et les États-Unis (1.300), son arsenal s'élève à 280 têtes, plus 20 en réserve. Elles se répartissent entre les Forces Océaniques Stratégiques (FOSt) et les Forces Aériennes Stratégiques (FAS).
Cela étant, la France ne se cache pas de développer un missile air-sol nucléaire dans les vitesses hautement supersoniques pour équiper nos forces aériennes stratégiques autour de 2035.
Le missile Sarmat ferait 35 mètres de long et pèserait plus de 200 tonnes, pour un diamètre de 3 mètres. Il serait également doté de 10 ogives nucléaires, qui font de lui « le missile le plus puissant du monde », selon les dires du ministère de la Défense russe.
L'état-major reçoit le signal et déclenche la frappe nucléaire par l'adoption de codes d'autorisation pour l'ensemble des sites de lancement de silos de missiles, ou à distance en lançant des missiles balistiques intercontinentaux individuels.
D'une portée comprise entre 11 200 et 16 000 km et capable d'emporter 10 têtes nucléaires de 0,8 mégatonne ou une tête unique de 20 mégatonnes, le R-36 a été conçu pour détruire les sites de missiles américains protégés.
Missile Milan : 428 postes de tir en 2016, 350 en 2018, 435 au 1er juillet 2019, 457 en 2020; Missile Eryx : 500 postes de tir en 2018, 600 en 2019. 700 postes et 12 000 missiles livrés entre 1991 et 2000 ; Missile FGM-148 Javelin : 76 postes de tir.
Selon les dernières estimations du Sipri, la Russie est toujours la première puissance atomique mondiale, avec 5.977 têtes (-280 sur un an) déployées, stockées ou en attente de démantèlement début 2022.
La Force de réaction de l'OTAN (NRF) est une force multinationale à haut niveau de préparation et à la pointe de la technologie, regroupant des éléments des forces terrestres, aériennes et maritimes et des forces d'opérations spéciales (SOF) que l'Alliance peut déployer rapidement partout où cela est nécessaire.
En 2022, le pays avec la plus grande puissance militaire sont les États-Unis, pays fondateur et membre de l'OTAN. La Russie, la Chine, et l'Inde, tous trois membres de l'Organisation de Coopération de Shanghai complètent le podium des puissances militaires.
En 2021, l'armée de l'Air et de l'Espace compte 211 avions de chasse du groupe Dassault, les mythiques Rafale et Mirage 2000. Ces aéronefs assurent des missions de surveillance et protection de l'espace aérien (police du ciel), d'appui et d'assaut aériens, de reconnaissance et de dissuasion nucléaire.
Américains et Soviétiques se lancent dès la fin des années 1950 dans le développement de missiles antimissiles, comme le Nike Zeus. Mais les technologies disponibles ne permettent pas de rendre opérationnels des systèmes capables de stopper une attaque massive de l'une ou l'autre des deux grandes puissances.
Il doit être possible d'abattre un missile nucléaire avant qu'il n'incinère Berlin. Oui, à la rigueur, on peut en intercepter un seul, mais s'il y en a une ou plusieurs dizaines en route, il n'y a malheureusement pas de riposte possible.
Selon ces spécialistes français et américains, l'antimissile peut, sous certaines conditions, neutraliser l'engin intercontinental, mais il ne condamne pas le missile à courte ou moyenne portée, et notamment le sous-marin stratégique. A l'appui de cette thèse, ils font généralement valoir plusieurs arguments.
L'Islande : le pays le plus sûr
L'Islande est, selon le classement Global Peace Index 2021, le pays le plus susceptible de rester pacifique au milieu d'une guerre mondiale. En raison de sa situation géographique (extrême nord de l'Europe, au milieu de l'océan Atlantique) et en raison de sa tradition pacifiste.
Cependant une guerre risque belle et bien de se produire en France. Les causes exactes sont encore incertaines. Beaucoup de personnes commencent à évoquer un soulèvement pour le printemps 2022 ! Peut-être qu'il y aura un rapport avec la crise sanitaire de 2020 liée au Covid 19 et ses confinements.
A Paris existe un lieu construit durant la guerre froide et qui possède 14 abris : Radio France ! Ils seraient accessibles par des galeries situées sous le bâtiment. L'Elysée dispose aussi d'un abri de 250 m2 sous le palais.