La tragédie classique répond à des règles : La règle des trois unités (action, temps et lieu) et la règle des bienséances (aucune action violente ne peut être représentée sur scène pour ne pas choquer les spectateurs et les mots crus ou familiers sont proscrits). L'intrigue doit être vraisemblable.
La tragédie classique est régie par 3 règles strictes : la vraisemblance, la bienséance et la règle des 3 unités (temps, lieu, action). Le but de la tragédie classique est la catharsis.
La règle des trois unités est une règle du théâtre français au XVIIe siècle. Cette règle sert au spectateur de rester concentré sur l'intrigue (enchaînement de faits et d'actions qui composent l'histoire), elle est composée de trois parties : l'unité d'action : une seule intrigue principale.
Le tragique mêle des sentiments forts et exacerbés par celui qui lutte contre son destin. La passion et la haine se confondent dans une tension qui retranscrit la menace omniprésente de la fatalité, qui tomberait soudainement et accomplirait la destinée.
Comme la comédie, la tragédie a un double objectif : plaire et instruire (placere et docere), mais avec d'autres moyens. La tragédie suscite, selon Aristote, «la pitié et la crainte», la crainte pour soi-même, la pitié pour autrui.
La tragédie est composée d'un Chœur (une quinzaine de personnes représentant la cité) et d'un seul acteur au départ. Escyle introduit le 2e acteur et Sophocle le 3e. Le Chœur est dirigé par le coryphée (chef du Chœur). Il danse, chante et commente l'action (visée morale).
Ce qu'il convient de dire ou de faire dans une société ; savoir-vivre : Observer les règles de la bienséance.
La tragédie classique est composée de cinq actes (séparés par des entractes), et le nombre de scènes par acte varie. La tragédie classique a ses régles strictes, dont la fameuse règle des trois unités (un seul fait accompli, dans un seul lieu, à l'intérieur d'une même journée).
Nicolas Boileau énonce les règles qui définissent la tragédie classique. Tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli. Nicolas Boileau, Art poétique, chant III, 1674. Aristote définit ainsi les règles de la tragédie.
Avant la rédaction, dresser un portrait rapide des personnages. Définir une situation tragique dans laquelle un des personnages est confronté à un destin face auquel il est impuissant. Ne pas hésiter à faire référence au dieux ou à l'implacable destinée. Insérer la scène dans une action que le lecteur doit comprendre.
Structure de la tragédie classique
Le dénouement : c'est la fin de la pièce de théâtre. Le dénouement résout les problèmes exposés dans le nœud de la pièce. En principe, il est malheureux dans la tragédie 2.
Une structure classique : l'exposition, le nœud accompagné de quiproquos, de péripéties, et le dénouement qui voit souvent la mort d'un personnage. Des thèmes récurrents : l'amour, la haine, la jalousie, le sens de l'honneur et la fatalité contre laquelle l'homme tragique ne peut rien.
Œuvre lyrique et dramatique mettant en scène des acteurs masqués dialoguant et un chœur chantant, dont le sujet, propre à exciter la terreur ou la pitié, était emprunté à la mythologie ou à l'histoire; genre dramatique auquel appartient ce type de pièce.
Au théâtre, la règle de vraisemblance impose aux auteurs de donner une impression de vérité car les spectateurs ne peuvent pas se sentir concernés par une pièce de théâtre si elle ne reflète pas assez la réalité. L'histoire doit donc être crédible.
D'abord tacites, ces règles, connues sous le nom de règles des trois unités, furent formulées explicitement par l'abbé d'Aubignac et avant lui par l'érudit italien Jules César Scaliger et furent préconisées en 1630 dans la Lettre sur l'art dramatique de Jean Chapelain, conseiller du cardinal Richelieu.
La tragédie doit également respecter la bienséance. Le comportement des personnages doit être conforme à leur âge et à leur condition sociale. Rien ne doit choquer la sensibilité ou les principes moraux du spectateur : violence et intimité physique sont exclues de la scène. Le dénouement est souvent tragique.
La tonne (symbole t) est une unité de masse qui vaut mille kilogrammes, soit 1 000 kg.
Il y a d'abord les priorités ; un homme salue une femme en premier. Une seconde règle donne la priorité à l'âge, puis une troisième, qui supplante la précédente, à la hiérarchie. Seule la personne saluée donne la main ou non.
Ne jamais ouvrir une porte sans frapper. Toujours laisser passer une dame en premier. "L'objectif de ces nombreuses règles de bienséance est simple : c'est rendre la vie plus agréable.
La règle des trois unités
L'unité de temps (ou règle des vingt-quatre heures) : toute l'action représentée dans la pièce doit s'effectuer entre le lever et le coucher du soleil. L'unité de lieu : toute l'action représentée se déroule dans un même lieu. Les personnages se croisent ainsi tous au même endroit.
La structure en cinq actes élargit les divisions classiques et peut être superposée à un diagramme d'intrigue traditionnel, car elle suit les cinq mêmes parties. Les jeux shakespeariens en particulier sont connus pour suivre cette structure.
La tragédie naît en Grèce au VIème siècle av. J. -C., mais c'est à Athènes, vers le Vème siècle, que l'on trouve sa forme littéraire la plus aboutie. Elle se situe dans le prolongement du théâtre – la poésie lyrique – et de l'épopée – la poésie épique.
Contrairement à la comédie, la tragédie met en scène des personnages nobles ou de rang élevé dans une histoire qui se termine mal, généralement par la mort d'un ou de plusieurs personnages.