9 septembre 2022 : hausse de 4% pour les retraites du régime de base. 28 septembre 2022 : hausse de 4% pour les retraités de la fonction publique d'Etat. 29 septembre 2022 : hausse de 4% pour les retraités de la fonction publique hospitalière. 1er novembre 2022 : hausse de 5,12% pour les complémentaires Agirc-Arrco.
Agirc-Arrco : la revalorisation des retraites complémentaires enfin dévoilée. Les retraites complémentaires Agirc-Arrco seront revalorisées de 5,12 % au 1er novembre 2022. 13 millions d'allocataires vont en bénéficier.
Inflation et revalorisation des retraites
Au 1er janvier 2022, les retraites de base ont augmenté de 1,1% pour les ex-salariés du secteur privé, les anciens fonctionnaires, les retraités dépendant de régimes spéciaux et les indépendants. Au 1er janvier 2021, les retraites de base avaient augmenté de 0,4%.
Cette revalorisation s'appliquera à partir du paiement de la retraite du mois d'août, versée en septembre. Le montant correspondant à la revalorisation de la pension de retraite du mois de juillet sera également versé en septembre 2022.
En effet, alors que l'inflation tournait autour de 1,5%, la revalorisation du 1er novembre 2021 avait été limitée à 1%. Finalement, l'inflation définitive étant de 1,6%, le chiffre de la revalorisation du 1er novembre 2022, devra inclure un rattrapage de 0,1 point, ce qui signifie que la hausse pourrait atteindre 4,9%.
Retraites complémentaires du privé : une revalorisation de 5,12 % à compter du 1er novembre. Le montant des retraites complémentaires Agirc et Arrco est revalorisé de 5,12 % à compter du 1er novembre 2022. C'est ce qu'annonce un communiqué de presse en date du 6 octobre 2022.
Dans ce climat de tension économique, les différentes pensions de retraites vont bénéficier de revalorisations pour faire face à cette hausse généralisée des prix à la consommation. Tout d'abord, le 1er novembre 2022, les retraites complémentaires Agirc-Arrco augmenteront de 5,1%.
Après une hausse des retraites du régime général à hauteur de 4% cet été, l'Agirc-Arrco, organisme paritaire en charge de la gestion de la retraite du secteur privé, doit rehausser la complémentaire des ex-salariés du privé au 1er novembre 2022.
Le montant de l'Aspa qui vous sera accordé est égal à la différence entre ces 16 826,64 € et vos ressources. Le montant maximum par mois est de 1 402,22 €.
Le taux de CSG applicable sur ses pensions de retraite pour 2022 est donc de 6,6 %.
Avec la hausse exceptionnelle de 4%, notre retraité va toucher 56,62 euros de plus à partir du mois d'août. Au total, depuis le 1er janvier 2022, sa retraite aura ainsi augmenté de 72,02 euros brut par mois. Notre dernier exemple est un ex-salarié du privé qui touchait une retraite de 3.800 euros brut en décembre 2021.
En mars 2022, certains des 13 millions de retraités du secteur privé percevant une pension complémentaire versée par l'AGIRC-ARRCO pourraient voir le montant de leur retraite baisser par rapport à d'habitude. En cause, une prise en compte tardive de leur nouveau taux de contribution sociale généralisée (CSG).
Selon la dernière étude de la DREES, la pension de retraite moyenne des nouveaux retraités tous régimes confondus fin 2019 est de 1 503 euros bruts mensuels. Quelle retraite avec un salaire de 1500 euros ? Ceci équivaut dans le cas d'espèces à 40 000 € x 30 % x 0,7= 8 400 €.
Il s'agirait donc des retraités qui ont acquis entre 165 et 172 trimestres selon leur année de naissance et qui ont liquidé leur retraite à taux plein.
1150 euros nets par mois : Selon une étude de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (INPES) de 2015, il fallait 1 150 euros par mois, à une personne seule retraitée, pour " vivre décemment ".
Le minimum contributif est automatiquement porté à 673,76 €, en fonction du nouveau plafond des retraites personnelles passé à 1 273,76 €. Si votre retraite complémentaire est de 500 €, le montant de votre minimum contributif est déjà au maximum à 713,13 €, il reste donc inchangé.
Au 1er novembre 2021, le point augmente d'1%, passant à 1,2841 euros. La hausse des retraites au 1er juillet 2022 ne concerne pas la retraite complémentaire des salariés du secteur privé, puisque celle-ci est gérée par les partenaires sociaux.
En savoir plus. « Pendant plusieurs semaines et ce, depuis l'élection présidentielle, il nous a été annoncé et rabâché que les pensions de retraite de la CNAV [Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse] seraient revalorisées de 4 % à compter du mois d'août avec un rattrapage sur juillet.
Pour tous les salariés du privé, quel que soit leur salaire, au niveau du smic ou plus, le calcul du montant de sa pension de retraite de base de la Sécurité sociale à taux plein est le même. Ce taux plein est fixé à 50 % du salaire annuel moyen.
Vous pouvez peut-être bénéficier de l'Allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa). Cette allocation vous permet de compléter vos ressources de façon à atteindre un minimum. Elle est attribuée sous certaines conditions. Cette allocation n'est pas automatique, c'est à vous d'en faire la demande.
Le montant du minimum contributif entier est fixé à 678,70 € par mois en 2022 ou 8 144,44 € par an en 2022. Lorsque l'assuré réunit au moins 120 trimestres cotisés dans le régime général, le minimum contributif est majoré à hauteur de 8 899,61 € par an en 2022 ou 741,63 € par mois en 2022.
La loi portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat fixe la revalorisation des pensions à 4 %, à compter du 1er juillet. Celle-ci sera effective sur votre mise en paiement le 29 septembre. Le rappel des mois de juillet et août sera effectué sur votre pension du mois d'octobre.
Puis-je partir ? Oui, vous pouvez partir à la retraite dès que vous atteignez 62 ans. Cependant, votre retraite n'est pas calculée au taux maximum si vous ne réunissez pas le nombre de trimestres nécessaire. Cette réduction (ou "décote") est définitive.
Les arrêts maladie ont donc un impact limité sur l'acquisition des trimestres nécessaires au départ à la retraite. Mais s'ils sont répétés ou de longue durée, ils peuvent faire baisser le montant de votre retraite.
Cela dit, le seul fait d'exercer la fonction d'aide-soignant(e) ne suffit pas. Pour pouvoir partir en retraite dès 57 ans, il faut pouvoir justifier de 17 ans de service, et de 167 à 172 trimestres d'assurance retraite. Ce sont les conditions requises pour toucher une retraite à taux plein (75 %).