- Au niveau neuro-hormonal : le rire augmente la synthèse des hormones de la série des endorphines qui ont une action anti douleur, diminuent l'anxiété et régularisent l'humeur. Le rire entraîne en particulier une augmentation de la synthèse de la sérotonine, neuromédiateur qui est diminué dans la dépression.
Quand on rit, notre corps sécrète des hormones
Lorsqu'on rit, on stimule la dopamine, qui favorise la sensation de plaisir, et la synthèse de la sérotonine, qui est diminuée en cas de dépression. Notre corps sécrète des endorphines, des hormones qui réduisent la production de l'adrénaline générée par le stress.
Quelles sont les hormones du bonheur ? Il en existe 4 principales : la dopamine ; la sérotonine ; l'endorphine et l'ocytocine.
Le rire est principalement déclenché par l'humour, le chatouillement ou par le rire lui-même. En effet, comme le bâillement, le rire est contagieux, c'est-à-dire qu'il est communicatif. Il peut même, dans certains cas, amener à des épidémies de rire.
Le rire détend les muscles du larynx, provoquant toutes sortes de vocalisations ou de cris. Une partie du cerveau (système limbique) détermine l'intensité de la réponse allant du rire discret au fou rire.
Rire diminue la sensation de douleur et booste le système immunitaire. Rire stimule la sécrétion d'endorphines, soit de morphine endogène. Ces neuropeptides également libérés par l'activité sportive ou sexuelle ont le pouvoir de diminuer l'anxiété et d'avoir des propriétés anti-douleur.
Rieur : Définition simple et facile du dictionnaire.
On peut mourir de rire
L'expression mourir de rire peut aussi se révéler dramatiquement exacte puisque la littérature médicale rapporte des cas de fous rires ayant entrainé la mort par arrêt cardiaque. Se tordre de rire est tout aussi préjudiciable puisque dans ce cas, c'est l'œsophage qui trinque et se tord.
Quand on rit, les muscles du visage impriment la physionomie de l'hilarité, et certains muscles respiratoires produisent des secousses caractéristiques. Le relâchement des muscles du larynx produit divers sons lors de l'expiration, celui des muscles des bras et des jambes entraîne une baisse du tonus musculaire.
Produite par les testicules et les glandes surrénales de l'homme, la testostérone est considérée comme l'hormone mâle par excellence. Pourtant, elle est aussi l'hormone clé du désir…
Vous en trouverez dans : le lait (et les produits laitiers), la betterave, les noix, le persil, l'oeuf, le tofu, la viande, la volaille, le poisson, le chocolat noir, les céréales, etc.
Les larmes émotionnelles contiennent plus d'hormones de stress, que les autres larmes, et permettent ainsi de réduire la concentration de certaines substances dans le corps. Une de ces hormones de stress est la prolactine, qui se trouve en plus forte concentration chez les femmes que les hommes.
Seul bémol, le rire fatigue les zygomatiques, ces muscles du visage qui vont des pommettes aux commissures des lèvres, et certains muscles à l'arrière du cou qui donnent des crampes, signe qu'ils ne travaillent pas assez !
La dopamine est plutôt l'hormone du plaisir immédiat, lors d'une action qui provoque une satisfaction comme le goût d'un aliment sucré, une cigarette ou le plaisir sexuel. "L'équilibre "sérotonine/dopamine" permet la stabilité de l'humeur et la capacité à l'initiative.
Pour certains ce sont des "expressions dimorphes" de l'émotion. Nous pleurerions quand nous ririons autant parce que le corps essaie de s'autoréguler en réponse à des émotions fortes. Certains indices suggèrent également que la même partie du cerveau contrôle à la fois les pleurs et le rire.
Le fait de pleurer permet d'évacuer positivement la pression psychique, et ainsi de sauver l'organisme. De la même façon, des personnes réagissent devant certaines situations complexes par un fou-rire, alors qu'elles auraient pu pleurer. C'est fonction de la personnalité des individus et de leur mode d'expression.
Conclusion générale, un quart d'heure de «vrai» rire augmente notre seuil de tolérance à la douleur de 10 %. Le rire serait donc à l'origine de la production d'endorphines. Un effet biologique qui dépasse ses autres effets connus, comme la décontraction musculaire ou la socialisation.
Le rire prodromique, késako ? Décrit pour la première fois dans la Revue Neurologique en 1903 par Charles Féré (1852-1907), un neurologue français ayant exercé à l'hôpital Bicêtre, ce trouble désigne un rire pathologique, irrésistible et sans objet, annonçant la survenue d'un accident vasculaire cérébral.
Les bienfaits du rire sur la santé sont reconnus depuis l'Antiquité. De nombreuses études scientifiques montrent que le rire diminue le stress et les tensions, et plus généralement améliore le bien-être et la santé morale. En effet, lorsque vous riez, c'est un véritable massage qui s'effectue sur votre organisme !
Expirer lentement par la bouche sur le son « sssssss » ou « ch-ch », afin de vider l'air au maximum. Inspirer ensuite profondément par le nez et gonfler tout le corps. Retenir le souffle durant quelques secondes, puis expirer par saccades sur le son "ha ha ha" jusqu'à ce que tout l'air soit expiré.
Du rire franc au rire fou
On peut également « rire de bon cœur », « rire aux anges » (un peu béatement), « rire comme un fou », « rire aux éclats », « rire aux larmes », « rire à gorge déployée », mais aussi, comme on disait anciennement, à gorge rompue ou étendue. Ou encore : « rire à ventre déboutonné ».