Thèse : Kant soutient que l'homme est libre, non pas lorsqu'il s'affranchit de toute contrainte, mais lorsqu'il se donne à lui-même une loi à laquelle il consent : la loi morale.
Kant définit le devoir comme « la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi ». La loi morale s'impose à tout être raisonnable, et donc aussi bien à l'homme qu'à une volonté sainte.
Kant caractérise le mouvement des Lumières comme l'émancipation de la personne humaine par la connaissance, comme l'acquisition par l'homme de son autonomie intellectuelle – soit une rupture avec l'autorité des traditions : oser penser par soi-même (« sapere aude ») et se libérer des vérités imposées de l'extérieur qui ...
Kant poursuit sa réflexion grâce au jeu d'opposition entre minorité (Unmündigkeit (de)) la majorité (Mündigkeit (de)). Devenir majeur est pour lui le but à atteindre d'une raison « éclairée », car être majeur signifie raisonner par soi-même.
Kant commence par avancer sa thèse : « Il est de la plus haute importance que les enfants apprennent à travailler. » au tout début de cet extrait, puis par développer ses arguments : contrairement aux animaux, l'homme doit travailler pour subvenir à ses besoins.
. Le mal consiste donc à choisir pour fin autre chose que le bien que commande la raison. C'est pourquoi Kant parle d'« un désir du mal », un « actif désir de l'illicite », « penchant qui s'éveille infailliblement aussitôt que l'homme commence à faire usage de sa liberté » [16]
Pour Kant, la liberté, ne pouvant être démontrée, doit être postulée afin que la morale soit possible. En effet, seul un être libre peut choisir entre le Bien et le Mal : pour devoir, il faut d'abord pouvoir. Réciproquement, selon Kant, seul un être moral peut être libre : la liberté est alors synonyme d'autonomie.
« Les maximes du sens commun sont les suivantes : 1. Penser par soi-même ; 2. Penser en se mettant à la place de tout autre ; 3. Toujours penser en accord avec soi-même.
Parce que l'homme est capable de connaissance synthétique a priori, la raison pure est alors capable de connaître des vérités importantes. Cependant, Kant est en désaccord avec la métaphysique rationaliste qui pose l'omnipotence de la raison, capable de percer tous les mystères.
"La théorie est absurde sans la pratique et la pratique est aveugle sans la théorie." "Dieu n'est pas une substance extérieure mais une relation morale en nous." "On mesure l'intelligence d'un individu à la quantité d'incertitudes qu'il est capable de supporter."
Toute la philosophie, estimait Kant, se rapporte à quatre questions fondamentales : Que puis-je connaître ? Que dois-je faire ? Que m'est-il permis d'espérer ? Qu'est-ce que l'homme ? (Kant, Théorie transcendantale de la méthode, in Critique de la Raison pure, 1781).
Kant le formule ainsi: «Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle» (Fondements…). Ma règle personnelle de comportement doit pouvoir être celle de tous les hommes sans se contredire elle-même: c'est le critère de la moralité d'une action.
La morale de Kant est donc résolument rationnelle : « Le devoir, écrit-il, est la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi. » (ibid., p. 26) Seul un être raisonnable en effet peut agir en faisant abstraction de ses inclinations, voire en les contredisant.
Enseignement qui se dégage de quelque chose, conduite que l'événement ou le récit invite à tenir : La morale de l'histoire. 4. Conclusion, en forme de morale, d'une fable, d'un récit.
Kant définit alors la religion comme «la reconnaissance des commandements divins». Ainsi l'argument moral n'est pas purement spéculatif, mais a une orientation pratique. L'argument moral traite plutôt de Dieu comme une idée régulatrice.
L'homme ne se définit pas par son essence, ni par un inconscient ni par des déterminismes ni par un destin ou une volonté divine, mais uniquement par son existence. Il est donc entièrement libre, puisqu'il est déterminé par ce qu'il fait et non ce qu'il est.
Kant nous dit donc que nous sommes libres uniquement quand nous agissons moralement, c'est-à-dire indépendamment de toute inclination sensible. Il s'agit d'une propriété de la causalité des êtres raisonnables de pouvoir agir indépendamment de toute cause déterminante étrangère à elle.
Essence et existence
Chez Heidegger, l'essence de l'homme consiste à se comprendre en tant qu'être-là, i.e. en tant qu'existence. Dans le premier cas, dont Descartes est un représentant, l'abstraction essentielle de l'existence donne l'essence, et inversement dans le second, comme chez Sartre.
Emmanuel Kant considère que le travail est un devoir envers soi-même, un devoir qui forme l'homme moralement parlant. Pour Emmanuel Kant, le travail satisfait la conscience morale et la fierté humaine. Ainsi, l'animal satisfait ses besoins par l'instinct, l'homme satisfait les siens par le travail.
Le travail c'est la liberté, répète-t-on fréquemment. Le travail permet d'accomplir ses rêves, ses ambitions, son désir légitime de mieux-être, de mieux-vivre. Le travail est un facteur de progrès, il y a évolution par le travail. Le travail procure l'estime de soi, en ce sens le travail est valorisant.
Hegel se serait tenu à l'écart du Kant-Klub parce que le discours de Diez s'opposait à toute possibilité d'un tel discours, d'un discours qui exprime l'identité de l'identité et de la différence, c'est-à-dire un discours de l'identité absolue qui ne peut être que celle de Dieu ou de l'Idée qui se dit dans le monde [38] ...
Le devoir moral oblige de manière catégorique. Cela signifie qu'on doit agir bien, et ce quelles que soient les circonstances et indépendamment de ce qu'on désire ou de ce qui pourrait nous intéresser.
Kant est un philosophe allemand qui a vécu au 18e siècle ( siècle des Lumières ). Il est l'auteur de trois livres importants : la critique de la raison pure, la critique de la raison pratique, la critique de la faculté de juger.