Baudelaire est un citadin, un "flâneur" dans la grande ville. Pour lui, il ne s'agit pas d'embellir la ville mais d'y déceler la beauté mystérieuse qui y éclot à chaque pas. La ville est le motif où se manifeste de la façon la plus claire la conception baudelairienne du Beau.
Il ne dit pas qu'il n'aime plus Paris, mais il aime Paris dans les circonstances particulières. Il aime Paris quand la ville est belle et pleine de nature, mais quand la ville est grise, il veut rêver de son propre Paris. Donc, c'est une ode à Paris, mais c'est une ode au Paris de son rêve.
Baudelaire aime se promener sur l'Île Saint-Louis et être au coeur de Paris sans habiter pour autant l'une des deux rives. Il se sent bien sur son îlot peuplé d'artistes, il vit une vie de village, loin du chaos de la ville mais assez proche pour pouvoir s'y rendre à tout moment.
Baudelaire, qui prend encore une fois part au poème, décrit son échange de regards avec une passante, dans les rues de Paris. Il la présente comme attirante et profonde, il l'anoblit : "Agile et noble".
Le poète donne une valeur allégorique au monde qui l'entoure. D'une façon plus générale, à travers l'évocation poétique d'un objet, se dessine une allégorie : le monde quotidien devient alors réflexion sur la condition humaine. Ainsi « L'Horloge » que décrit Baudelaire dans un de ses poèmes, n'est plus un simple objet.
Baudelaire est un citadin, un "flâneur" dans la grande ville. Pour lui, il ne s'agit pas d'embellir la ville mais d'y déceler la beauté mystérieuse qui y éclot à chaque pas. La ville est le motif où se manifeste de la façon la plus claire la conception baudelairienne du Beau.
Publiés en 1857, il a pour but de faire ressentir aux lecteurs le mal que l'auteur ressent. Selon lui c'est fleur dites « maladives » naissent de ses souffrances et, il juge l'ennui comme le premier responsable du mal.
Dans « Tableaux parisiens », Baudelaire fait le portrait de vieillards, des vieilles femmes, d'aveugles, de prostituées, de mendiants. Il peint la détresse physique et morale des plus déshérités. A travers ces portraits, il montre sa compassion, sa sollicitude à l'égard des plus démunis.
« Enivrez-vous sans cesse ! »...
Car pour Charles Pierre Baudelaire, le vin porte bien au-delà de l'ivresse. Il le considère comme un bienfait pour l'homme, pour sa sociabilité, en lui évitant la tristesse d'une vie de solitude.
Pour Baudelaire, l'âme de l'homme est un « gouffre » en raison des plaisirs égocentriques qu'elle suscite, comme le suggère le verbe pronominal« se plaire » et l'allitération en « t » : « Tu te plais à plonger au sein de ton image » (v. 5).
Baudelaire se considère comme un alchimiste qui transforme la laideur du réel en beauté : « J'ai pétri de la boue et j'en ai fait de l'or », écrit-il dans son poème « Orgueil ». Le poète se doit de transformer le réel par le verbe, en en extrayant la quintessence.
Charles Baudelaire dépense sans compter pour ses plaisirs (l'art, l'amour, et l'alcool). Pour éviter qu'il ne dilapide tout l'héritage de son père, sa famille le place sous tutelle judiciaire. Baudelaire s'éprend de Jeanne Duval, avec laquelle il aura une longue liaison tumultueuse.
Comme Spleen le poème se termine par la mort "dernier auberge" périphrase pour dire tombe.
Le Spleen de Paris, de Charles Baudelaire, rassemble une cinquantaine de courtes pièces en prose. Œuvre inachevée, elle a été pensée comme un « pendant » des Fleurs du Mal, mais un pendant en miroir inversé, à la fois par le choix de la prose et par l'apparente absence d'organisation du recueil.
Dans sa lutte contre le Spleen, contre l'Ennui, Baudelaire a eu recours au lyrisme amoureux pour, à la fois, chanter la sensualité de Jeanne Duval et les élans de l'amour spiritualisé qu'il vouait à Madame Sabatier.
Baudelaire est moderne sur le fond
Baudelaire est moderne car il a fait entrer dans sa poésie des thèmes nouveaux : Baudelaire a notamment fait entrer la ville dans la poésie. Dans Les Fleurs du Mal, une section s'intitule d'ailleurs « Tableaux parisiens ». Baudelaire a une véritable fascination pour la ville.
La structure de l'édition de 1861 comprend six sections : Spleen et idéal (85 poèmes) ; Tableaux parisiens (18 poèmes) ; Le Vin (5 poèmes) ; Fleurs du Mal (9 poèmes) ; Révolte (3 poèmes) ; La Mort (6 poèmes).
Il est composé de cinq sections (« Spleen et idéal », « Fleurs du mal », « Révolte », « Le Vin » et « La Mort »).
«LE VIN DES AMANTS» est un poème plutôt positif de Baudelaire. Le poète nous exprime comment il se sent lorsqu'il concilie l'amour et l'alcool et nous parle de la sensation d'évasion qui en découle. D'ailleurs, on peut facilement le constater avec ces 2 vers qui sont purement explicite.
Baudelaire reconnaît sa propre laideur et sa propre infirmité. Il se dépeint lui-même à travers ces sujets bas, afin de toucher à une vérité qui lui semble universelle : l'imperfection de l'homme. Les vers « Nul ne vous reconnaît ! » (v. 66), « nul ne vous salue » (v.
Paradoxalement, la ville semble vide. Elle est le lieu de secrets gardés. C'est dans cette atmosphère dépeuplée que s'exerce la puissance du soleil: « Quand le soleil cruel frappe à traits redoublés /Sur la ville et les champs, sur les toits et les blés » (v. 3-4).
Pour Baudelaire, imaginer le voyage suffit puisqu'il s'agira d'un voyage idéal. Pour imaginer ce voyage, la présence de la femme est nécessaire. Le poète considère ici une femme très proche de son coeur et de son esprit.
À son mal de vivre, Baudelaire propose ensuite divers palliatifs tous voués à l'échec. La partie « Fleurs du mal » présente la tentation des amours interdites, « Révolte » celle du blasphème, « le Vin » celle de l'ivresse. « La Mort » s'offre comme l'ultime tentation.
Parmi les poèmes les plus connus : - l'« Albatros », qui dévoile l'analogie entre « le[s] vaste[s] oiseau[x] des mers » persécuté par les marins sur le pont du navire et le poète, « Prince des nuées » que « ses ailes de géant [l] empêchent de marcher ».
Baudelaire peint « Une charogne ». Il puise parfois son inspiration dans une réalité plus délicate : dans « Fenêtres ouvertes », Hugo rend compte des bruits de la vie quotidienne qu'il perçoit de sa chambre. Le poète s'efforce de rendre la réalité dans toute sa plénitude : les poètes peignent les choses de la vie même.