"Le genre ne se réfère ni à la femme, ni à l'homme en soi, ni au sexe, mais aux rapports qui existent entre eux. Le genre est donc une variable sociale qui permet de différencier, d'organiser et de structurer les rapports des acteurs et actrices sociaux/sociales.
En ce qui concerne les rôles de genre, leur existence se base sur les différences entre les sexes dans le comportement social. Les rôles de genres sont définis comme des attentes communes à propos de comportements et de qualités qui s'appliquent aux individus sur la base de leur sexe.
L'approche Genre et Développement vise un développement équitable et l'égalité entre les sexes.
Parler de genre, c'est :
interroger les stéréotypes liés à la « féminité » et la « masculinité » pour promouvoir l'égalité salariale et le partage des tâches parentales. prévenir les propos sexistes pour combattre les discriminations et les violences.
Retenez bien que le genre se base sur les concepts de l'égalité, de la mixité, et de la parité : ces trois termes désignent à la fois des principes et des objectifs à atteindre. Ils représentent des valeurs qui guident, dirigent et influencent les politiques publiques et éducatives.
L'approche de "genre", c'est-à-dire l'analyse et la prise en compte, dans tous les domaines, des rapports sociaux entre femmes et hommes, est essentielle pour atteindre les objectifs d'égalité (...) Genre, égalité, parité, équité, mixité... Sexisme, phallocratie, patriarcat, misogynie, féminisme, anti-féminisme...
Par « genre » on entend la construction socioculturelle des rôles masculins et féminins et des rapports entre les hommes et les femmes. Alors que « sexe » fait référence aux caractéristiques biologiques, être né(e) homme ou femme, le genre décrit des fonctions sociales assimilées et inculquées culturellement.
La promotion de l'égalité entre les sexes est essentielle dans tous les domaines d'une société saine, qu'il s'agisse de réduire la pauvreté ou de promouvoir la santé, l'éducation, la protection et le bien-être des filles et des garçons.
Du latin « genus, generis » signifiant « origine, naissance », utilisé pour identifier et classer, le mot est devenu un marqueur de l'ironie dans la langue orale, « genre, ça c'est vrai ? ».
C'est en 1955 que le sexologue John Money va créer le terme « genre » se basant sur l'étude d'enfants hermaphrodites et leur éducation, pour ensuite être repris, modifié et élaboré jusqu'à en obtenir le sens que nous connaissons tous aujourd'hui.
Le genre remet le pouvoir au centre de l'analyse des changements. Rendre visible l'invisible, c'est aussi insister sur un rouage central du développement, celui de la reproduction sociale.
Le psychiatre Robert Stoller en 1964 introduit la distinction entre sex biologique et gender identity socialement acquis. Redéfini par la sociologue Ann Oakley en 1972 qui insiste sur le processus de classification sociale.
L'approche de genre appliquée aux actions de développement permet une participation plus égalitaire et une allocation des ressources entre femmes et hommes qui contribue à réduire les écarts initiaux.
Une socialisation différenciée produisant d'importantes inégalités. Dans notre société comme dans d'autres, la socialisation genrée s'effectue au détriment des filles qui subissent de nombreuses inégalités. On encourage par exemple les filles à se montrer coquettes, souriantes, douces, conciliantes.
Il s'agit notamment des lesbiennes, des gais, des bisexuels, des transgenres, des intersexués et des personnes dites queer. Non binaire. Personne qui conçoit le spectre des genres comme n'étant pas exclusivement masculin ou féminin et dont l'identité de genre se situe en dehors du modèle de genre binaire.
QUESTIONS CLÉS À INCLURE DANS VOTRE ANALYSE DE GENRE
Quelles sont leurs relations entre eux/elles ? Comment participent-ils/elles à la prise de décisions dans votre projet et dans leur communauté ? L'accès aux ressources et des services se fait-il sur un pied d'égalité ? Et le contrôle exercé sur ceux-ci ?
«Genre» ponctue une phrase qui a valeur d'explication ou accentue généralement le côté dérision, sérieux ou un certain dépit. Il s'apparente aux expressions «bien sûr» ou «vraiment» employées ironiquement autrement dit pour se moquer.
Synonyme : catégorie, classe, espèce, famille, forme, groupe, mode, nature, ordre, sorte, type, variété.
L'identité de genre est la conviction intime et personnelle de se sentir « homme », « femme », ni l'un ni l'autre ou les deux à la fois. C'est un sentiment profond et fort, qui ne se contrôle pas et qui ne se choisit pas.
En ce sens, on peut dire que le genre est un rapport social comme un autre (comme les rapports de classe, de race ou autre) : il est une forme à la fois contraignante et contestée d'institution de la réalité sociale et des conditions de vie des individus.
L'égalité des genres fait référence à l'égalité des droits, des responsabilités et des opportunités entre les genres en prenant en considération les différents intérêts, besoins et priorités et en reconnaissant la diversité des différents groupes de femmes et d'hommes.
L'égalité des genres est également une condition indispensable au développement et à la réduction de la pauvreté, car l'autonomisation des femmes et des filles contribue à la santé et à la productivité des familles et des communautés et améliore les perspectives des générations futures.
Le genre est une construction sociale.
Par exemple, une femelle (sexe) sera considérée comme une fille-femme (genre). Sur base de ces assignations, notre société se veut majoritairement [3] binaire (femelle/mâle, fille-femme/garçon-homme). Le genre n'est donc pas une donnée naturelle !
Intégrer des compétences en approche genre, prévoir des formations ou mise à niveau des personnes impliquées. Analyser l'environnement institutionnel, les acteurs, les travaux, les ressources déjà existantes dans le domaine concerné. Prévoir un budget pour le genre, concevoir un budget genré (cf. plus loin).