Quelle est son intention ? (1pt) - C'est Créon qui mène le dialogue. Son intention est de sauver
- La raison d'Etat l'emporte : le but de la longue tirade de Créon est de convaincre Antigone qu'elle doit accepter la loi, et que lui-même ne peut pas faire autrement que d'incarner la loi et de l'appliquer, à elle comme à Polynice, même s'ils sont ses neveux : « Essaie de comprendre » l.
1) Qu'essaie de faire Créon au début du dialogue ? Créon essaie toujours de dissuader Antigone de s'opposer publiquement à ses lois, afin de ne pas avoir à la mettre à mort.
Argument 1 : nécessité de la politique. Mais cet argument ne suffit pas à Antigone, dont le refus semble motivé par quelque chose de “supérieur” et sur lequel elle ne s'est pas encore expliquée. Elle oblige donc Créon à justifier son argument. Créon se justifie au nom de la politique.
La loi de Créon est claire : tout ceux qui s'opposeront à la raison d'État connaîtront la mort, il fait cela pour l'exemple. Seule Antigone s'insurge, elle supplie Créon de revenir sur sa décision. Elle sait que Polynice même pour reconquérir son droit n'aurait pas dû prendre les armes contre sa patrie.
Elle se fait, malheureusement, prendre par les gardes du roi et donc, c'est désormais au roi de choisir de sa sentence. Finalement, il choisit de la condamner pour sa témérité et pour son manque de respect envers la loi établie par nul autre que lui.
Créon explique dans cette scène sa vision réaliste du pouvoir : il aime sa cité plus que lui-même. Il n'a aucune ambition personnelle. Créon fait parti de ses gens simples et courageux auxquels Anouilh aime rendre hommage.
Le bonheur selon Créon, consiste en une vie paisible où règne l'amour, une vie où on ne manque de rien, une vie où on est capable de réaliser tous ses projets.
2) Il a raison car il sait qu'aucun des frères n'est coupable ou inoffensif, les deux étaient en tord donc cela signifie qu'elle méritait de mourir car elle s'est battue pour des gens qui ne intéressaient pas à elle.
Quant au Créon de l'Antigone de Sophocle (441), il est le tyran le plus célèbre de tout le théâtre grec. Il n'a rien d'un fou ni d'un pervers, mais veut simplement faire appliquer de manière inflexible une décision rationnelle. Sa démesure est, à l'état pur, celle d'un pouvoir politique sans limites.
On pourrait dire aussi « justesse », « responsabilité ». C'est bien ce qui fait défaut à Créon comme à Antigone : ils ont perdu tout bon sens, ils sont devenus irresponsables … II. L'altérité d'Antigone, sa sauvagerie, ce qui fait d'elle une « emmerdeuse », c'est qu'elle désobéit.
Dans cette pièce, Antigone, le personnage principal, veut recouvrir de terre le corps de son frère Polynice pour lui rendre les honneurs funèbres que son oncle, le roi Créon ne veut pas lui donner. En effet suite au combat entre Polynice et son frère, il est considéré comme le traître du royaume et est deshonoré.
se rebeller contre l'autorité car elle a tjs été une rebelle.
Mais Antigone considère sacré le devoir d'ensevelir les morts, aussi elle se rend une nuit auprès du corps de son frère et verse sur lui, quelques poignées de terre. Créon apprend le geste d'Antigone et il la condamne à mort. Elle est enterrée vive dans le tombeau des Labdacides.
Corneille est le seul dramaturge à représenter le double crime sur scène, mais Créon se suicide. La magicienne recourt à un poison sélectif dont les effets se limitent au roi et à sa fille.
La didascalie nous indique que Créon murmure car à ce moment-là, il prend conscience de la vraie nature d'Antigone. " L'orgueil d'Œdipe " : il commence par une phrase minimale elliptique (sans verbe et qui va à l'essentiel) dont les mots sont mis en valeur par la répétition du son " e ".
Antigone est arrêtée au bout de deux tentatives. 14. Pour quelle raison personnelle le roi ne veut-il pas punir Antigone ? Le roi ne veut pas punir Antigone car c'est sa nièce mais aussi la fiancée de son fils Hémon.
→ Créon donne une image nuancée de son rôle de roi. Il met en valeur tous les aspects négatifs de son statut de roi, en insistant bien sur le fait qu'il a conscience d'avoir "le mauvais rôle".
Créon présente le pouvoir comme un fardeau qui lui incombe. o L'accable à la fin de la pièce en raison des conséquences de ses actes. Créon est l'homme qui a accepté d'exercer le pouvoir – l'homme « qui a dit oui ». Créon ne prend pas plaisir à exercer le pouvoir : il s'agit pour lui d'un métier comme tous les métiers.
1) Quelle erreur commet Créon dans ce passage ? > Alors que Créon avait réussi à persuader sa nièce de ne pas aller enterrer son frère, il continue de lui parler. Il aurait mieux valu qu'il se taise car, en se comparant à elle et en lui parlant de « bonheur », il lui redonne du courage et une envie de discuter.
Créon, resté seul, est violemment critiqué par le professeur et le coryphée. Il se défend avec énergie. Ses arguments, si déplaisants soient-ils, sont ceux du réalisme. Il en va, selon lui, de la survie et du bonheur de la Cité dont il a la responsabilité.
Son rôle n'est pourtant pas sans ambiguïté : il tire profit de la situation pour asseoir son pouvoir, sans qu'on sache comment et par qui il a été proclamé roi, et laisse sans réponse les sollicitations d'Œdipe qui réclame à plusieurs reprises son exil et presse Créon de prendre sous sa tutelle ses filles Antigone et ...
Les deux fils d'Œdipe, Étéocle et Polynice, se sont entre-tués sous les murs de la ville. Le roi Créon a ordonné de n'enterrer qu'Étéocle, laissant sans sépulture celui qu'il considère comme traître, Polynice (ce qui, selon les Anciens, condamne son âme à errer éternellement).
Ce qui a fait dire que « Antigone a tort d'avoir raison tandis que Créon a raison d'avoir tort », que, sur le plan inférieur, celui de la vie réelle, elle a tort, tandis qu'elle a raison sur le plan supérieur, celui de l'idéal.
Antigone a pris une décision très courageuse : celle d'enterrer son frère malgré le refus du roi Créon. La situation précaire dans la quelle (en un seul mot) se trouve la jeune fille ne nous laisse pas indifférent (accord) car cela peut être le cas de chaque personne.