Du latin metaphysica , composé du préfixe méta- et de physique. Elle désigne à l'origine les ouvrages écrits par Aristote venant après ceux traitant de la physique (collection nommée μετὰ τὰ φυσικά, méta ta phusika, « après la physique », par Andronicos de Rhodes).
Platon, avec Socrate son maître, et Aristote son élève, furent les fondateurs de cette tradition philosophique majeure dans l'histoire de la pensée occidentale qu'on appelle la métaphysique.
- Père de la logique et de la métaphysique, Aristote est aussi le père de la biologie (du moins le père de la zoologie, si l'on considère Théophraste comme celui de la botanique).
Origines de la métaphysique
La philosophie, telle qu'elle apparaît au VI e siècle av. J. -C. , est d'abord une spéculation abstraite. Elle traite en premier de la question du principe de toute chose.
De fait, de la métaphysique, nous en faisons naturellement : nous ne cessons d'interroger la nature des choses, ce qu'est une loi, l'existence, la liberté, le sens de la personne, le temps, l'espace, les relations entre le corps et l'esprit, etc. Il s'agit donc surtout de nous « rafraîchir la mémoire ».
1. La question de savoir ce que serait la métaphysique est elle-même une question métaphysique, car la métaphysique est le fait de questionner ce qu'est une chose en visant des réponses définitives, universellement contraignantes à ces questions ou encore en visant « l'essence » de quelque chose.
Selon les thèmes abordés, il est possible de distinguer trois types de métaphysiques qui, d'ailleurs, se mélangent et se superposent souvent, la métaphysique fantastique, la métaphysique généraliste et la métaphysique subjectiviste. Il s'agit là d'une classification empirique très approximative et sans prétention.
− (Philosophe) qui adopte un système, une critique ou une perspective métaphysique. Métaphysiciens grecs, classiques; spéculations des métaphysiciens. En résumé, le métaphysicien s'attaque à la cause métaphysique ou première des phénomènes qui lui échappera toujours (Cl. Bernard, Principes méd.
L'homme comme animal métaphysique n'est que le porteur de la question non pas de sa propre existence mais de l'existence qui le porte : « c'est seulement après que l'essence intime de la nature (le vouloir vivre dans son objectivation) s'est développée, avec toute sa force et toute sa joie, à travers les deux règnes de ...
Une philosophie qui se croit est religieuse à son endroit ; elle se prend pour la vérité, l'absolu, l'achèvement. La métaphysique se caractérise par une certaine foi dans le système, dans la doctrine, qui est une foi dans l'identité de l'Être et du Penser.
Science de l'être en tant qu'être, recherche et étude des premiers principes et des causes premières, connaissance rationnelle des réalités transcendantes et des choses en elles-mêmes. 2. Conception propre à un philosophe dans ces domaines : La métaphysique de Descartes.
On peut définir la métaphysique comme cette discipline prenant pour objet ce qui échappe à toute expérience possible, ce qui dépasse la réalité sensible, physique : Dieu, l'âme, la mort, etc. Dieu existe-t-il ?, ou le temps est-il infini ? sont deux questions métaphysiques, par exemple.
A la différence des sciences particulières, la métaphysique s'occupe de questions qui concernent la réalité en totalité. Sa tâche proche et première est donc de viser cette totalité et de se demander où celle-ci lui est donnée.
Pour avancer sur ce qui est, il faut faire parler l'être. Comme y insistera Aristote, la métaphysique commence dès lors seulement qu'il y a langage, ontologie, discours sur l'être et sur ses significations. C'est aussi pour cette raison que l'on a souvent accusé les métaphysiciens de se payer de mots.
Résumons nous ; la métaphysique est quadruplement illusoire : 1. Ses propositions, alors et bien qu'elles s'affirment valides, ne sont pas testables et donc il devient impossible de distinguer, quant à leur contenu, le vrai du faux,.
La Métaphysique serait la science ou la discipline qui considère des objets qui sont au-delà de la Physique, c'est-à-dire qui sont au-delà de l'expérience, des objets surnaturels, si l'on traduit l'étymologie même de ce terme de Métaphysique, au sens de hyperphysique.
C'est Leibniz qui, un beau jour de l'an 1714, posa cette question hypnotique : "Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?" Et, ajoutait-il, alors que le rien est "plus simple et plus facile que n'importe quelle chose", comment se fait-il que le néant n'ait pas gagné la partie, définitivement ?
2-Les défenseurs de la métaphysique
La métaphysique va régner jusqu'au moyen âge et retiendra l'attention de Descartes. Ce dernier cherchait un fondement à la philosophie et il l'a obtenu dans la métaphysique. On peut retrouver l'idée de la métaphysique comme fondement de toute chose dans l'exemple de l'architecture.
La cause première, ou premier Principe (en grec ancien : ἀρχή, arkhè), est un concept de philosophie métaphysique. Il s'agit de la première de toutes les causes, c'est-à-dire la plus ancienne ou la plus profonde, celle responsable de l'ordre de l'univers.
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Locution-phrase
(Philosophie) Maxime attribuée au philosophe Socrate, pour souligner sa propre ignorance.
Le néant est, en philosophie métaphysique et selon la philosophie occidentale un concept d'absence absolue, ou de nullité absolue, directement et indissociablement lié à la notion d'être.
La question : « Pourquoi donc y a-t-il l'étant et non pas plutôt rien ? » s'impose à nous comme occupant le premier rang, d'abord parce qu'elle est la plus vaste, ensuite parce qu'elle est la plus profonde, enfin parce qu'elle est la plus originaire. C'est la question qui s'étend le plus loin.
La métaphysique se subdivise en deux disciplines : l'ontologie et l'épistémologie.