Apparu il y a environ 2 millions d'années, d'abord sur le continent américain puis en Eurasie, le loup s'est répandu dans tout l'hémisphère Nord. Seuls les déserts et la forêt tropicale ont arrêté son expansion vers le sud.
Les premiers ancêtres du loup sont apparus il y a environ 40 millions d'années en Amérique du Nord et ne pesaient pas plus de 3 kg. L'un de ses tout premiers ancêtres est sans doute le miacis, (voir ci-dessous) un mammifère ressemblant un peu à une martre. Il était arboricole et c'est également un ancêtre des félidés.
Il y a plus de 30 000 ans, des groupes de chasseurs préhistoriques auraient intégré en leur sein des louveteaux. Ainsi se serait enclenché le processus qui, à partir de ce fauve foncièrement social qu'est le loup, a engendré le chien.
La réintroduction des loups a pour but de rééquilibrer les écosystèmes notamment par la régulation naturelle des grands cervidés qui ont tendance à proliférer en l'absence de prédateurs. Le loup n'a pas été réintroduit en France. Il est revenu naturellement par les Alpes, depuis l'Italie où il n'a jamais été éradiqué.
Dans certains pays, le loup a toujours été présent, tandis qu'ailleurs – comme en France – il a été totalement éradiqué. À l'heure actuelle, l'espèce vit en Russie, dans toute l'Europe centrale, en Finlande, en Espagne et au Portugal, en Italie, dans les pays de la Péninsule Arabique…
Arrivé dans les années 1990 dans les Alpes françaises, le loup s'est installé dans le Sud-Est, et étend depuis son territoire en remontant vers le nord et en rejoignant les Pyrénées. Voici l'évolution des meutes repérées par l'OFB entre 1996 et 2020 : Le loup gagne progressivement du terrain vers l'Ouest, et le Nord.
Où vivent les loups ? Les populations de loups les plus importantes en Amérique du Nord, en Europe et en Asie se limitent surtout aux régions reculées en Europe de l'Est, en Asie du Nord, en Alaska et dans certaines parties du Canada.
D'une longueur de 45 kilomètres, le Loup prend sa source dans le massif de l'Audibergue, à 1 200 mètres d'altitude et se jette dans la Méditerranée, à Villeneuve- Loubet.
Comment le loup est-il arrivé en France ? Les analyses génétiques ont établi que les loups présents en France sont de souche italienne. Les individus sont arrivés naturellement et par étapes jusqu'aux Alpes du Sud en partant du massif des Abruzzes, dans le centre de l'Italie.
Parallèlement, les forêts regagnent du terrain et les proies du loup redeviennent abondantes. Ce changement de contexte qui se produit en moins d'un siècle se révèle très favorable au retour de l'espèce sur le territoire français, comme sur l'ensemble de l'Europe occidentale.
Le loup ne considère pas l'être humain comme une proie potentielle. Son régime alimentaire est composé plutôt par des ongulés sauvages (cerf, chevreuil, chamois, sanglier, daim, mouflon) et il se méfie généralement de l'homme, considéré à juste titre comme une menace potentielle à éviter si possible.
Les prédateurs du loup sont l'ours, l'homme, le lynx et les grands rapaces.
Par contre, il existe plusieurs sous-espèces de loups réparties dans le monde et les plus grands sont le loup gris commun et le loup de Sibérie. Ils peuvent atteindre 90 cm du sol à l'épaule. Merci pour ta question!
Plus précisément, la nouvelle étude suggère que le chien dérive non pas d'une seule, mais de deux domestications indépendantes de loups : une, survenue en Europe il y a au moins 15 000 ans ; et l'autre, en Asie de l'Est, il y a au moins 12 500 ans.
Le loup, quant à lui, a pris un chemin plus tortueux ; il a d'abord été le « leu » (1080), terme conservé dans l'expression « à la queue leu leu ». Puis il est devenu le « loup » (1180), prenant son « ou » de sa moitié et son « p » de l'étymon latin « lupus ».
Il est important de rappeler que le chien (Canis lupus familiaris) n'est pas un loup, même s'il fait partie de la même espèce (Canis lupus) de la famille des Canidés dans le groupe des Carnivores, avec un ancêtre commun au temps du Pléistocène.
Vue : très bonne ; comme le chat et certains animaux sauvages, le loup peut voir dans la pénombre (raison pour laquelle ses yeux sont phosphorescents la nuit). Odorat : très développé. Ouïe : très fine (40 kHz contre 20 kHz chez l'homme) ; il est capable d'entendre des bruits et des hurlements à plusieurs kilomètres.
La femelle est la louve, le petit le louveteau. Famille des canidés.) [Exterminé en France au début des années 1930, le loup y est revenu, depuis l'Italie, au début des années 1990.] 2.
Car le loup, même primitif (le premier loup est apparu il y a 3 millions d'années) a évolué dans une structure sociale de meute et d'interactions.
En contrôlant les populations d'herbivores, les loups limitent la surpopulation et la surconsommation de végétation. Cela permet aux plantes de se régénérer et de croître, préservant ainsi la diversité végétale. La présence des loups modifie également les habitudes alimentaires des herbivores.
Il consomme principalement des ongulés sauvages de taille moyenne à grande (chevreuil, chamois, mouflon, cerf) mais il peut aussi chasser des proies plus petites (lièvre, marmotte, petit rongeur).
La particularité de l'espèce est son comportement social particulièrement complexe. La meute, très soudée, est composée d'un mâle et d'une femelle alpha et d'autres individus très solidaires entre eux. Elle possède un code comportemental et un mode de communication très riches.
Certains grands chats ou d'autres canidés tels que les coyotes peuvent se confronter aux loups. D'une manière générale, les louveteaux sont vulnérables.
Même si elles s'agglutinent par dizaines dans les fissures, elles ne sont absolument pas dangereuses. Elles ne piquent pas et ne font pas de dégâts dans les maisons. Si elles ne vous dérangent pas, autant les laisser passer l'hiver au chaud.
Le loup d'Abyssinie ( Canis simensis )