La rupture de 1947 Il s'agit de contenir par tous les moyens l'expansion du communisme en Europe et dans le monde. Le gouvernement américain ne permettra plus une modification du statut européen en faveur du communisme et il s'engage à protéger les pays libres menacés par l'URSS.
En 1946, l'alliance entre les deux grands vainqueurs se désagrège. Les grèves entretenues par les communistes en Europe occidentale, la « tactique du salami hongrois » qui impose des dirigeants communistes sans élections libres en Europe orientale servent de déclic.
La rupture
Inquiets, les Américains cherchent à contenir l'expansion soviétique. Ils proposent une aide financière et matérielle, le plan Marshall, aux pays européens qui se reconstruisent. Sous la pression de l'URSS, les démocraties populaires, ces pays d'Europe orientale dans l'orbite soviétique, refusent cette aide.
La bipolarisation du monde en blocs de l'Ouest et de l'Est s'est faite après la Seconde Guerre mondiale et résulte du besoin des deux « vainqueurs » d'imposer son modèle et son idéologie à l'autre côté.
Après la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne fut occupée par les quatre puissances victorieuses, puis partagée en deux États, d'une part la République fédérale d'Allemagne (RFA), liée au bloc occidental, d'autre part la République démocratique allemande (RDA), sous influence soviétique et intégrée au bloc de l'Est.
L'année 1947 est une année de rupture. Truman défend les anticommunistes : c'est la doctrine du containment. De plus, le plan Marshall, proposé à toute l'Europe, est refusé par les pays occupés par l'Armée rouge et par l'URSS.
L'URSS réplique en proclamant officiellement le 7 octobre la République démocratique allemande (RDA), et nomme comme président Wilhelm Pieck. L'Allemagne est officiellement divisée en deux : d'un côté, les Occidentaux et de l'autre les Soviétiques.
Guerre froide et bipolarisation du monde. À partir de 1947, le monde connaît une situation géopolitique inédite : une division en deux blocs antagonistes, caractéristique de la guerre froide. Chacun des deux pôles constitue la zone d'influence d'une des deux superpuissances : les États-Unis et l'URSS.
Après la Seconde Guerre mondiale, l'Europe est divisée en deux. C'est ce que Churchill veut signifier lorsqu'il dit en 1946 qu'"un rideau de fer s'est abattu en Europe". Ce rideau de fer marque la séparation idéologique entre deux courants.
Après l'ère des premiers malentendus et de la méfiance, l'année 1947 marque un tournant dans les relations entre Union soviétique et Etats-Unis. Ceux-ci prennent conscience des ambitions soviétiques et surtout de la responsabilité que leur confère leur statut de super-puissance.
En Europe, ce rideau de fer marque la limite entre les deux pôles. Le président américain Truman prend acte de la bipolarisation du monde dans un discours en mars 1947 : c'est la doctrine Truman, qui définit le containment (endiguement) pour soutenir financièrement « les peuples libres ».
On parle de « guerre froide » parce que les tensions entre les deux ennemis sont énormes, mais ils ne se combattent jamais directement. En revanche, la menace est permanente : chaque camp possède des bombes nucléaires, des armes très puissantes.
Le plan Marshall (en anglais European Recovery Program) adopté par le président Harry Truman est prévu pour quatre ans, du 1er avril 1948 au 30 juin 1952. À cette date, les pays européens devaient avoir rééquilibré leurs balances des comptes et recouvré leur indépendance économique et financière.
Celui-ci, divisé en deux blocs, devient en effet l'un des théâtres majeurs de l'affrontement. En Europe de l'Ouest, le processus de l'intégration européenne s'amorce avec le soutien des États-Unis, tandis que les pays de l'Europe de l'Est deviennent des satellites de l'URSS.
Signés en février 1945 par les Américains, les Britanniques et les Soviétiques, les accords de Yalta prévoient notamment, devant la défaite inéluctable de l'Allemagne, le partage de celle-ci en quatre zones d'occupation, ainsi que l'entrée en guerre de l'Union soviétique contre le Japon.
La rupture Tito-Staline, dite également schisme yougoslave, désigne la rupture politique, en 1948, entre l'Union des républiques socialistes soviétiques dirigée par Joseph Staline, et la république fédérative socialiste de Yougoslavie, dirigée par le maréchal Tito.
En 1947, après des années de guerre, l'Europe est exsangue et peine à se reconstruire. Dans le même temps, les États-Unis et la Russie ont entamé une lutte idéologique et d'influence qui devient ce que l'Histoire a appelé la guerre froide.
En application de l'article 2 de l'armistice du 22 juin 1940, les Allemands tracent une ligne de démarcation qui divise la France en deux zones: la zone non occupée, ou "zone libre", ou encore "zone Sud" et la zone occupée, également appelée "zone Nord".
Le rideau de fer et la logique des blocs
Le conflit entre les États-Unis et l'Union soviétique a rapidement divisé le monde en deux camps : les États-Unis et les pays de l'Europe de l'Ouest (formant le Bloc de l'Ouest) s'opposant à l'URSS alliée aux pays communistes (formant le Bloc de l'Est).
Les causes économiques : le désaccord sur la gestion économique de l'Allemagne. A Postdam (17 juillet au 2 août 1945), il est convenu que le Reich serait démilitarisé et dénazifié. Son industrie, selon les clauses de la conférence, doit être démantelée et l'Allemagne devrait payer aussi des réparations.
En effet, afin d'éviter l'exode massif de sa population la RDA décide de construire un mur autour de Berlin-Ouest, enclave à l'intérieur de l'Allemagne de l'Est. La Guerre froide est donc une opposition entre deux puissances, l'URSS et les Etats-Unis qui forment deux blocs porteurs de deux idéologies qui s'affrontent.
Après la Seconde Guerre mondiale, des dissensions entre les deux grands vainqueurs, Etats-Unis et URSS, apparaissent. Leur doctrine respective, Truman pour l'une et Jdanov pour l'autre, divise le monde en deux camps antagonistes.
I. La fondation des deux États et leur rapport avec le Troisième Reich et le national-socialisme. 11La République fédérale et la RDA résultèrent toutes deux de l'effondrement du Troisième Reich et de l'antagonisme entre l'Est et l'Ouest.
Au cours de l'année 1945, les Alliés commencent à organiser leurs zones d'occupation respectives en Allemagne. Les Américains occupent le Sud, les Britanniques l'ouest et le nord, la France le sud-ouest et les Soviétiques le centre de l'Allemagne.
L'affaiblissement de l'Union soviétique, la perestroïka conduite par Mikhaïl Gorbatchev, et la détermination des Allemands de l'Est qui organisaient de grandes manifestations, ont provoqué le 9 novembre 1989 la chute du mur de Berlin, suscitant l'admiration incrédule du « Monde libre » et ouvrant la voie à la ...