La promesse de porte-fort est particulièrement utile lorsqu'une personne passe un acte qu'elle n'a pas le pouvoir de conclure seule.
Le terme de porte-fort désigne à la fois l'attestation et l'héritier désigné par ses pairs. Dans une succession, seul un des héritiers peut se porter fort. En pratique, le porte-fort se met en place lorsque des cohéritiers sont éloignés géographiquement, ou absents.
L'attestation se conclut par une formule du type : « En foi de quoi je me porte fort et caution au nom des autres cohéritiers ». L'héritier doit signer l'attestation, en principe devant un officier d'état-civil. Une fois muni de cette attestation, le porte-fort peut effectuer les démarches en lien avec la succession.
L'héritier doit demander une attestation de porte-fort en mairie (c'est une sorte de déclaration préremplie). En principe, la mairie ne la délivre que si les sommes en jeu sont inférieures à 5 000 € environ. L'héritier doit fournir des pièces justificatives, au minimum une pièce d'état civil et un livret de famille.
En droit des obligations, une promesse de porte-fort (ou promesse du fait d'autrui) est un contrat par lequel une personne (le promettant ou porte-fort) s'engage au profit d'une autre (le bénéficiaire) à ce qu'une troisième (le tiers) ratifie ou exécute un engagement.
En effet, outre le fait d'effectuer des démarches administratives, le porte-fort est habilité à percevoir les sommes dues à la succession, et à procéder à la répartition entre tous les héritiers. Dans le cadre successoral, la personne qui se porte-fort est nécessairement un héritier du défunt.
- Néanmoins, on peut se porter fort pour un tiers, en promettant le fait de celui-ci ; sauf l'indemnité contre celui qui s'est porté fort ou qui a promis de faire ratifier, si le tiers refuse de tenir l'engagement.
L'héritier, qui se porte-fort et caution pour tous les autres héritiers, doit faire légaliser sa signature auprès de la mairie de son lieu de domicile.
Le partage judiciaire, la solution ultime à défaut d'accord
En pratique, si la situation est simple, le tribunal, après examen du dossier, peut ordonner un partage et renvoyer les héritiers devant un notaire qui procédera aux différentes formalités.
Règlement de la succession : avec ou sans notaire ? L'intervention d'un notaire est obligatoire pour régler une succession dans les cas suivants : le patrimoine du défunt comporte un bien immobilier (dans ce cas, vous devrez faire établir l'attestation de propriété immobilière)
En cas de succession supérieure à 5 000 €, vous devez demander au notaire d'établir un acte de notoriété : Document établi par un notaire qui permet d'identifier tous les héritiers et de préciser leur lien de parenté avec le défunt pour prouver que vous êtes héritier.
Afin de procéder à une succession sans notaire, il faut qu'aucun testament ne soit écrit, aucune donation effectuée, que le patrimoine à céder n'excède pas 5335,72 euros et ne contiennent pas d'immobilier. Dans les cas où ces conditions sont respectées, il est seulement nécessaire d'obtenir un certificat d'hérédité.
Le stipulant n'est pas engagé vis-à-vis du tiers. Toute l'opération est tendue vers l'exécution de la stipulation pour autrui. Au contraire, l'objet de la promesse de porte-fort vise en principe la formation du contrat et non plus l'exécution.
La dévolution successorale définit les personnes ayant vocation à recueillir la succession du défunt en l'absence de dispositions testamentaires. La succession est légalement dévolue aux membres de la famille du défunt et au conjoint survivant.
Les biens composant l'indivision sont appelés biens indivis. Chaque membre de l'indivision, appelé indivisaire ou cohéritier se voit alors attribuer une part sous forme de quote-part. L'indivision n'est qu'une étape transitoire dans le règlement de la succession.
Le notaire vérifie les informations fournies par les héritiers et rédige l'acte de notoriété pour la succession. Il le fait signer par tous les héritiers et leur remet une copie.
Adressez-vous à un notaire pour un acte de notoriété
Il vous suffit de consulter l'annuaire des notaires de France, ou de vous adresser à celui qui est chargé de régler la succession. Cette demande vous coûtera au minimum de 58,50 € HT.
porte-fort (Réf. ortho. portefort)
L'acceptation est le fait par une personne de déclarer souscrire à l'offre d'engagement qui lui est proposée : elle constitue la marque apparente du consentement. Sauf lorsque la Loi exige un accord formel, l'acceptation peut être expresse ou tacite.
L'article 1599 dispose que la vente de la chose d'autrui est nulle. Elle emporte ainsi restitution de la chose et du prix, outre des dommages et intérêts si l'acheteur ignorait que la chose fut à autrui.
Le bénéficiaire du droit de rétractation
Dans tous les cas, l'unique bénéficiaire du droit de rétractation est l'acquéreur du bien immobilier. Ce dernier est libre de renoncer à la vente s'il respecte le délai légal.
L'attestation se conclut par une formule du type : « En foi de quoi je me porte fort et caution au nom des autres cohéritiers ». L'héritier doit signer l'attestation, en principe devant un officier d'état-civil. Une fois muni de cette attestation, le porte-fort peut effectuer les démarches en lien avec la succession.