Impossible aussi de transplanter la moelle épinière ou le cerveau, car les neurones ne supportent pas l'ischémie. Par ailleurs, certaines greffes techniquement faisables restent rares à cause du taux d'échec trop élevé.
A cet égard, les yeux ne sont jamais prélevés en vue de greffer un malade, seule la partie transparente à la surface de l'œil, la cornée, est prélevée.
Les neurones, eux, ne tiennent pas une minute. Impossible dans ce cas d'envisager une greffe du cerveau… ni de l'œil. "Les globes oculaires sont prélevés pour les greffes de la cornée qui fonctionnent très bien. Elles permettent à certaines personnes non voyantes de retrouver la vue.
En fonction du lien entre donneur et receveur on distingue plusieurs types de greffe: autogreffe (greffe effectuée chez le même individu), homogreffe ou allogreffe (greffe entre individus de même espèce, p. ex. d'homme à homme), hétérogreffe ou xénogreffe (greffe entre sujets d'espèces différentes).
La grande majorité des patients sur liste d'attente ont besoin d'un rein. C'est aussi l'organe le plus greffé. Les personnes ayant attendu plus d'un organe sont comptabilisées dans la liste d'attente de chaque organe, mais une seule fois pour le total.
Le cœur. Grâce à des contractions régulières, le cœur a pour principale fonction de distribuer le sang dans tout l'organisme afin de l'alimenter en oxygène. D'une dimension d'environ 1,5 fois la taille du poing de la personne, cet organe musculaire pompe quotidiennement environ 8 000 litres de sang.
Ce ne sont pas nos organes qui rapportent le plus d'argent. La valeur marchande du cœur humain vaut 'à peine' 39.000 euros, un rein 62.500 euros et un poumon 79.500 euros.
Les organes les plus souvent greffés sont le rein, le foie, le cœur et les poumons.
Ce type de rejet est essentiellement dû à des anticorps pré-existant chez le Receveur et dirigés contre les antigènes de transplantation portés par le greffon.
Au niveau rénal, on peut noter une diurèse diminuée, l'apparition d'oedèmes en particulier dans les jambes et une douleur au niveau du greffon. Toutefois, les rejets aigus ne s'accompagnent souvent d'aucun symptôme perceptible et c'est les analyses de laboratoire régulières qui permettent de le suspecter.
Pourra-t-on un jour greffer un cerveau ? Non ! Même si l'on s'en tient au seul aspect "technique" du problème, la réponse est négative.
Greffe simultanée : foie, pancréas, estomac, duodénum et intestin grêle – une 1ère en France. Les équipes chirurgicales du Pr Jacques Belghiti et du Pr Yves Panis sont parvenues à greffer simultanément le foie, le pancréas, l'estomac, le duodénum et l'intestin grêle.
Avec plus de 1300 transplantations pratiquées chaque année, le foie constitue le deuxième organe le plus greffé, en France, derrière le rein (environ 3500 greffes par an)2.
Une greffe de cornée (ou « Kératoplastie transfixiante ») a pour objectif de remplacer la cornée défaillante d'un patient par une cornée saine d'une personne décédée. Si l'on est atteint d'une anomalie cornéenne à l'origine de troubles visuels, une greffe de cornée peut ainsi être proposée par l'ophtalmologue.
À l'heure actuelle, en France, la demi-vie d'un greffon issu d'un donneur vivant est d'environ 20 ans, contre 14 ans pour un rein provenant d'un donneur décédé).
Il existe des médicaments : les immunosuppresseurs. Ce sont des molécules qui touchent le système immunitaire pour empêcher toute réaction de rejet contre le greffon.
Le greffon est accepté si les gènes qu'il comporte se retrouvent chez le receveur ; il est rejeté… Les expériences de croisement de souris de lignée pure mais différentes l'une de l'autre montrent qu'il existe plusieurs gènes d'histocompatibilité contrôlant chacun la formation d'un déterminant antigénique.
Les personnes prioritaires sont les enfants, les receveurs dont la vie est menacée à très court terme et les receveurs pour lesquels la probabilité d'obtenir un greffon est très faible du fait de caractéristiques morphologiques ou immunologiques particulières.
Les greffes ont été imaginées dans la mythologie égyptienne, voire gréco-romaine. Au Moyen-âge, les savants pratiquaient, semble-t-il, la greffe végétale. C'est vers 1906 que les premières greffes d'organe sur l'homme ont été réalisées grâce aux travaux de Mathieu Jaboulay et de son interne, Alexis Carrel.
vivant sont intégralement pris en charge par l'établissement préleveur et par l'assurance maladie du donneur. Ce dernier est donc exonéré du forfait journalier hospitalier et du ticket modérateur pour les frais d'examens médicaux et biologiques, de traitement, d'hospitalisation, de soins et de suivi post-prélèvement.
En 1869, Jacques-Louis Reverdin (1842-1929) réalisa la première greffe de peau ; quelques années plus tard, le 7 décembre 1905, édouard Conrad (1887-1944) réussit la première greffe de cornée, si bien qu'au début du XXème siècle les chirurgiens savaient réaliser des autogreffes simples.
Pour être précis, les montants facturés en plus de la transplantation s'élèvent entre 13 835 et 20 050 euros pour un donneur cadavérique, et à 13 601 euros pour un donneur vivant.
De votre vivant, vous pouvez donc par exemple faire don de votre sang ou de votre moelle osseuse, d'un organe, de tissus, de vos gamètes, et vos cellules, etc.
Vivre avec un seul rein. Vous pouvez mener une vie normale et en santé avec un seul rein fonctionnel ou avec seulement une partie d'un rein. Le reste du tissu rénal est quand même en mesure de filtrer les déchets et l'excédent d'eau du sang. Il est important que vous preniez soin du rein qui reste.