d'adopter une alimentation saine, de perdre du poids si nécessaire, d'arrêter de fumer si besoin, et de réduire sa consommation d'alcool selon les conseils de votre cardiologue.
Une alimentation riche en fruits et légumes, produits laitiers faibles en matières grasses, céréales complètes, noix, volaille et poisson, sans trop d'acides gras saturés, de sucreries, de viande rouge et de boissons sucrées diminue le risque de maladie cardiaque récurrente.
La marche, le jogging, le cyclisme, la natation ou encore la gymnastique douce sont particulièrement recommandés. L'activité physique réduit la mortalité mais relève d'une prescription médicale.
Après une crise cardiaque, il est normalement conseillé de pratiquer un exercice physique régulier d'intensité modérée, au moins 5 fois par semaine pendant 30 minutes minimum1. Les sports d'endurance comme le vélo, la randonnée, la marche, la natation ou la course à pied sont particulièrement adaptés.
La convalescence dépend de l'indication de l'angioplastie. Mais dans la plupart des cas, le jour du retour à domicile, il est déconseillé de conduire soi-même, mais plutôt de se reposer. En général, la journée suivante, et après l'accord du médecin, il est possible de reprendre graduellement les activités habituelles.
Alcool : son apport doit être modéré et limité au vin, car l'alcool a un effet direct sur la pression artérielle. Il est recommandé de se limiter à deux à trois verres de vin par jour, avec un ou deux jours par semaine sans alcool.
Il arrive qu'un second infarctus s'annonce quelques jours ou quelques heures à l'avance : sensation de malaise, fatigue, nausées, problèmes de digestion, par exemple. Dans ce cas, il est important de consulter rapidement son médecin.
Après un infarctus du myocarde, les rapports sexuels peuvent être repris au bout d'une semaine, ou dès la sortie de l'hôpital si l'état du patient le permet. Après chirurgie cardiaque, il est conseillé d'attendre 6 à 8 semaines, pour que la plaie sternale soit bien stabilisée.
On peut effectivement avoir un deuxième infarctus. Si le premier n'a pas été très grand, on peut supporter d'avoir un deuxième infarctus. Mais à partir du troisième infarctus, cela peut commencer à détruire le cœur dans sa globalité. Le patient se trouve alors en insuffisance cardiaque.
L'infarctus peut se manifester brutalement, comme un “coup de tonnerre”. Mais parfois, la sensation de gêne est présente depuis plusieurs jours et la typique douleur thoracique est absente.
A la suite du traitement d'une défaillance cardiaque globale ou d'un infarctus du myocarde, l'invalidité est estimée à 100 p. 100; cette évaluation doit faire ]'objet d'une révision obligatoire six mois après la sortie de l'hôpital. Elle est portée à 75 p.
Une étude2 a montré que la mûre et la framboise se classaient premiers et deuxièmes, parmi les fruits, pour contrer l'oxydation du cholestérol LDL, dont le taux élevé est un facteur de risque cardio-vasculaire.
Du thé vert. Une étude de 2006 a trouvé que la consommation de thé vert est associée à une réduction de la mortalité cardiovasculaire. Chez les femmes, celles qui buvaient plus de cinq tasses de thé vert par jour réduisaient de 31 % leur risque de décès cardiovasculaires.
L'activité sexuelle est bénéfique pour le cœur
Selon l'organisation Mondiale de la Santé, l'activité sexuelle participe à la qualité de vie, car elle est bénéfique à la fois pour la santé mentale et physique. Et contrairement aux idées reçues, son effet est vraiment positif sur la santé cardio-vasculaire.
Pendant l'amour, les récepteurs sensoriels et les neurones sont fortement stimulés. Mais après l'atteinte du plaisir, le corps et le cerveau se détendent progressivement. En quelques minutes, certains ont une capacité à rejoindre les bras de Morphée en un claquement de doigts. Les hommes sont davantage concernés.
«Sur cœur sain, il n'y a pas de risque vital»
En fait, chaque contraction du cœur est due à un courant électrique. Lorsque ces contractions sont plus rapprochées ou sont ressenties plus intensément, «elles sont bénignes dans 90% des cas. C'est inconfortable mais il n'y a aucun risque vital», insiste le Dr Kouakam.
Demandez conseil à votre cardiologue avant de reprendre le volant. Selon le type d'intervention, la conduite après un infarctus du myocarde peut être envisagée après une semaine ou un mois. Conduire peut être stressant et constituer un facteur de risque supplémentaire de maladies cardiaques.
Privées d'oxygène, les cellules musculaires du cœur meurent rapidement sur une zone plus ou moins étendue. Cela entraîne des problèmes de contraction du muscle cardiaque (le myocarde), se manifestant par des troubles du rythme, une insuffisance cardiaque, voire l'arrêt du cœur.
En effet, 100g de banane apportent 360 mg de potassium soit 18% de l'apport journalier recommandé. Et le potassium est très bon pour le système circulatoire ! Il assure un rôle important dans la contraction cardiaque et vasculaire, faisant ainsi baisser la pression sanguine.
Ces stents sont fabriqués dans une matière plastique particulière, l'acide polylactique, qui associe des propriétés de résistance et de souplesse pour pouvoir progresser dans les vaisseaux pathologiques. Surtout, le stent se résorbe progressivement, entre 3 et 5 ans.
Bien qu'elle soit rare, la thrombose de stent est une urgence : l'obstruction brutale du stent est responsable d'un infarctus du myocarde avec ses risques de complication.