Pour l'Histoire, Robespierre est resté le visage de la Terreur. "Au sein du comité de Salut public où il entre le 27 juillet 1793, Robespierre est plus puissant que jamais et s'impose incontestablement comme le premier des onze, en notoriété et en autorité.
Pour d'autres, Robespierre tenta de limiter les excès de la Terreur, et fut avant tout un défenseur de la paix, de la démocratie directe et de la justice sociale, un porte-parole des pauvres, et l'un des acteurs de la première abolition de l'esclavage en France.
Un orateur passionné
Élu député du tiers état d'Arras, Robespierre témoigne d'emblée de son empathie pour le peuple en revendiquant un suffrage universel et non plus censitaire.
Robespierre est avocat dans le nord de la France lorsqu'il est élu député du tiers-état d'Arras. Il devient président de l'important club des jacobins où il est surnommé rapidement « l'incorruptible ». C'est un des principaux artisans de la Terreur car il veut empêcher par tous les moyens un échec de la Révolution.
Robespierre excelle dans l'analyse des situations concrètes. Il n'y parvient que par la mise en œuvre de toutes les composantes des Lumières : le retour à Montesquieu et à la pensée sociologique naissante s'impose parfois, non sans complexité.
Ce que les historiens nomment « la Terreur » se met en place dans cette année, et vise à contrer les opposants à la Révolution en prenant toutes les mesures - l'échafaud est l'une d'elles - qui s'imposent. "Il n'y a point de prospérité à espérer tant que le dernier ennemi de la liberté respirera.
Il est un révolutionnaire français et une grande figure de la Terreur. Robespierre est né en 1758 à Arras. Il a été élevé par son grand-père maternel après la mort de sa mère et l'abandon de son père. Il réussit parfaitement à l'école et devient un brillant avocat après avoir obtenu sa licence de droit.
En deux célèbres discours (25 décembre 1793 et 5 février 1794), Robespierre développe ses théories sur la légitimité du gouvernement révolutionnaire, opposant l'ordre constitutionnel, respectueux des libertés publiques, à l'ordre révolutionnaire, dont l'activité exceptionnelle est nécessitée par les circonstances.
Imprégné des idées de Rousseau, il défend un idéal politique, celui d'une République sociale et démocratique. Robespierre souhaiterait que la République soit fondée sur la morale, l'honnêteté des citoyens dévoués au bien public et l'égalité.
Le règne de la Terreur fut présidé par Maximilien Robespierre et ses collègues du Comité de sécurité publique, qui utilisèrent la Terreur pour consolider leur propre pouvoir, détruire leurs rivaux politiques et éliminer les ennemis "contre-révolutionnaires" qu'ils soupçonnaient de vouloir corrompre le corps politique ...
La Terreur est le chrononyme communément employé pour désigner une période de la Révolution française s'étendant entre 1793 et 1794 . Elle est caractérisée par la mise en place d'un gouvernement révolutionnaire centré sur le Comité de salut public et le Comité de sûreté générale.
Celui qui avait osé défier le Comité de Salut Public en exigeant la fin de la Terreur sera condamné à mort à la suite d'un simulacre de procès et exécuté le 5 avril 1794.
Le 21 janvier 1793, le roi Louis XVI, rebaptisé Louis Capet dans l'acte d'accusation de son procès, est guillotiné en public sur la place de la Révolution, actuelle place de la Concorde, à Paris. Sa mort met un terme à près de 1 300 ans de monarchie en France, depuis le règne de Clovis à la fin du Ve siècle.
Période de la Révolution française (1793-1794) pendant laquelle des mesures exceptionnelles sont mises en place pour arrêter et punir les opposants aux Montagnards.
Bien que les thermidoriens présentent Robespierre comme l'âme de la "dictature jacobine", celui-ci n'a jamais poussé à la surenchère dans les dérives de la Terreur.
Après la chute des Girondins, sous la domination des Montagnards, la Terreur vise à assurer la défense de la nation contre les ennemis de l'extérieur (→ première coalition) et intérieurs (→ guerre de Vendée, insurrections fédéralistes et royalistes).
Pour faire face à de multiples offensives royalistes et contre-révolutionnaires, la Terreur, mise en place par la Convention, sévit en France du 10 mars 1793 (date de la création d'un tribunal révolutionnaire) à la chute de Robespierre le 27 juillet 1794.
Les conséquences de la Terreur sont dramatiques et s'élèvent à 200 000 victimes civiles et à 35 000 à 45 000 personnes exécutées par les tribunaux révolutionnaires. Politiquement, les projets de république sociale et démocratique seront repris par les révolutionnaires de 1848 et par les communards de 1871.
Convaincu qu'il tente de trahir la france, le peuple parisien le renverse le 10 aout 1792. En septembre, la Première République est proclamée. Face à la guerre des états voisins et aux menaces intérieures, la « patrie en danger » prend des mesures radicales : c'est la Terreur.
À l'intérieur du territoire, le soulèvement de la Vendée et les tentatives fédéralistes constituent des menaces sérieuses. Les montagnards, en appliquant une politique de Terreur, parviennent finalement à redresser la situation et à sauver la République fin 1793.
La Révolution française est un événement majeur de la fin du xviiie siècle. Née des difficultés de la monarchie et des contestations de l'absolutisme, elle marque une rupture totale avec l'Ancien Régime (la période précédente) dans le domaine politique, mais aussi dans les domaines économique, social et culturel.
Le dimanche 1er septembre 1715, à 8 h 15, après 72 ans de règne, Louis XIV meurt rongé par la gangrène. Le mal s'est déclaré le 10 août avec des douleurs dans la jambe.
C'est donc sous le nom de Philippe Egalité qu'il se fait élire à la Convention, où il siège à l'extrême gauche. Comme on le voit, il vote la mort du roi.
Son intransigeance lui vaut bientôt d'être surnommé « l'Incorruptible ». Membre du club des Jacobins dès ses origines, il en devient progressivement l'une des figures de proue.