À l'origine de l'humanité, c'est par le mythe que les anciens transmettaient leur compréhension du monde. Ces récits qui racontent l'origine de l'univers, la création de l'homme, son voyage dans l'au-delà après la mort, et d'autres motifs semblables, servent de référence et d'explication.
Dans sa fonction sociale le Mythe n'est plus un instrument de justification des sociétés car il devient le moyen de contestation et de mobilisation dans les luttes pour le pouvoir. Les récits mythiques furent aussi une arme puissante pour les révoltes et les subversions.
D'une manière générale, le mythe innove, crée de nouvelles métaphores, réoriente les quêtes des origines et les images codées, c'est un moyen de se protéger des coups de boutoirs de l'histoire; il envahit toute la société et influence le rite lui-même.
Le mythe explore la naissance des astres, des races, des règnes, et s'efforce de souder des dieux et des mondes. L'histoire, dégrisée, s'intéresse à ce qui suit et à ce qui s'ensuit.
C'est aussi une notion fort complexe : un récit que les gens croient – mais pas le locuteur lui-même ; un mensonge donc important, fondateur, mystique, un grand mensonge, qui peut mériter le respect et certainement l'étude.
Ce discours a aussi la forme d'un mythe au sens où il présente un récit sur nos origines – en tout cas celles de notre intelligence, de notre conscience et de nos comportements. Pour certains humains, il sert même de support à une utopie du futur : l'amélioration des capacités cognitives.
Etudier le mythe, c'est étudier une façon de penser et de voir le monde qui se distingue de la philosophie, et en ce sens, le mythe a sa place en cours de Philosophie, car il permet aux élèves de mieux comprendre la naissance du discours philosophique, en rupture avec le récit mythologique.
Le mythe d'origine est « vrai » parce que la communauté le répète pour continuer de vivre. En ce sens, le mythe contient quasiment toujours des éléments de liturgie. Réciter le mythe produit une re-création du monde par la force du rite. L'exigence du sacrifice est l'un des plus puissants.
Le mythe est d'abord une histoire et se présente sous la forme d'un récit: il raconte. Cette structure narrative est fondamentale; elle permet de définir le mythe, par opposition au symbole ou à l'allégorie, qui sont des figures non narratives.
MYTHE, subst. masc. A. − Récit relatant des faits imaginaires non consignés par l'histoire, transmis par la tradition et mettant en scène des êtres représentant symboliquement des forces physiques, des généralités d'ordre philosophique, métaphysique ou social.
Le mythe est une construction imaginaire constitué d'éléments merveilleux. Là où la légende incite à apprendre, le mythe incite à croire. Il est là pour expliciter la création du monde, les phénomènes naturels, l'essence de l'être humain.
C'est une croyance dans le progrès, une idéalisation, qui oriente la vie quotidienne et l'avenir. Ici, le mythe correspond à une « aspiration fondamentale de l'homme, un besoin métaphysique. » (TLF). Dans cette perspective, le mythe donne une dimension sacrée, religieuse à une idée abstraite.
En reprenant un mythe ancien, l'artiste s'inscrit dans une lignée humaine et littéraire , et renforce ainsi la cohérence d'une culture et d'une humanité.
Ainsi, nous voyons que les mythe contemporains sont plutôt des représentations collectives que des récits fabuleux en tant que tels. Ces représentations interviennent souvent dans la vie sociale et dans la vie de chaque personne.
Le mythe de fondation, appelé aussi suivant les circonstances mythe fondateur, ou mythe national, est un récit étiologique expliquant l'origine d'une religion, d'une cité, d'un pays, d'une nation.
Le problème muthos-logos devient alors le problème « représentation-concept ». Si la philosophie est la pensée par concept, c'est une question de savoir si la représentation véhiculée par le mythe peut être considérée comme une préfiguration du concept.
Les mythes expliquent comment est né le monde, comment et pourquoi il fonctionne ainsi, comment et pourquoi la société est organisée comme elle l'est. Ces explications se font sous forme d'histoires qui mettent en scène des dieux, des hommes, des animaux ou des demi-dieux.
Il s'appuie sur des valeurs d'amitié, d'amour, de compassion, de générosité, pour faire progresser le récit. Les mythes offrent ainsi aux enfants une fabuleuse boîte à outils dans laquelle ils pourront puiser pour développer en douceur leurs capacités émotionnelles, imaginatives et narratives.
En Grèce, par exemple, la mythologie avait à la fois une valeur religieuse (elle parlait des dieux et de leur culte) et culturelle, en renseignant sur des questions d'ordre philosophique (la création du monde, l'apparition des hommes et des femmes, l'amour, la mort, etc.)
1. Récit mettant en scène des êtres surnaturels, des actions imaginaires, des fantasmes collectifs, etc. 2. Allégorie philosophique (par exemple le mythe de la caverne).
Récit légendaire mettant en scène des personnages imaginaires (dieux, demi-dieux, héros, éléments naturels) d'une façon allégorique. Exemple : D'où vient le mythe des sirènes ? De la mythologie scandinave, je crois. Étymologie : du grec "muthos" (légende).
ÉTYM. 1803 n. f. ◊ bas latin mythus, grec muthos « récit, fable » Famille étymologique ⇨ FABLE. forme symbolique des forces de la nature, des aspects de la condition humaine. ➙ fable, légende, mythologie.
La pensée mythique est un mode de pensée qui est construit à partir d' histoires et de récits, c'est une œuvre collective qui exprime une vérité absolue car ces mythes sont invérifiables.
Durand, Figures mythiques et visages de l'œuvre, Berg… et, estimant que le mythe est à l'œuvre dans toute activité humaine, donne à l'étude des mythes pour objet : « Peintures, sculptures, monuments, idéologies, codes juridiques, rituels religieux, mœurs, vêtements et cosmétiques, en un mot tout le contenu de l' ...
Le mythe : récit fabuleux, le plus souvent d'origine populaire, qui met en scène des êtres incarnant sous une forme symbolique des forces de la nature, des aspects du génie ou de la condition de l'humanité. Est l'autre : l'opposé. La raison : Bon sens, faculté de connaissance fondée sur le raisonnement.