Des pathologies telles que le virus du VIH/Sida, la mononucléose ou encore le cancer sont des causes courantes expliquant, au moins en partie, l'apparition du zona. Cela peut également se produire lorsque les patients sont atteints de certaines maladies infectieuses ou neurologiques.
Comment reconnaître un zona ? La forme typique du zona se manifeste d'abord par des brûlures et des démangeaisons au niveau lombaire sur le trajet du nerf. Cela s'étendra depuis la colonne vertébrale jusqu'au thorax. Ensuite, les brûlures seront suivies de rougeurs et d'éruptions cutanées (vésicules).
Le zona est rare chez les enfants. Le zona cause des vésicules remplies de liquide (bulles d'eau), localisées d'un seul côté du corps, et est parfois accompagné de douleur. Une personne atteinte de zona ne le transmet pas, mais elle peut transmettre le virus de la varicelle.
La roséole est une maladie virale bénigne de l'enfant (pic entre 7 et 13 mois). L'éruption cutanée se manifeste environ trois jours après l'apparition d'une forte fièvre.
Dans certains cas, la seule cause identifiable d'une poussée de zona est un stress prolongé, de la fatigue chronique ou, simplement, l'âge.
Le stress peut-il provoquer un zona ? Le stress est effectivement une cause indirecte assez fréquente du zona, surtout s'il s'installe dans la durée. Le stress durant une longue période peut réduire nos défenses immunitaires et entraîner ce type d'éruption. Le zona peut donc avoir une cause psychique ou émotionnelle.
Le zona (herpes zoster) auriculaire est une manifestation rare de l'herpes zoster qui touche le ganglion du 8e nerf crânien et le ganglion géniculé du 7e nerf crânien (facial).
Le patient peut également éprouver des douleurs lors de la phase de vésicules. Si l'intensité de la douleur est généralement modérée chez les patients jeunes, les personnes âgées la décrivent parfois comme intolérable. Mais tous les patients souffrant d'un zona n'ont pas mal.
Prise de sang et frottis
Des examens sanguins ou sur des frottis des vésicules sont généralement inutiles pour poser le diagnostic de zona, sauf chez des patients immunodéprimés et/ou en cas de doute diagnostique.
Comme toutes les maladies, le zona peut fatiguer. La durée de la fatigue dépend de l'importance du zona et de l'intensité de la douleur. Si vous êtes en activité, le médecin pourra vous prescrire un arrêt de travail pendant la durée de votre zona.
Les complications du zona sont : Névralgie post-herpétique (complication la plus fréquente du zona), soit une douleur qui persiste plus de 90 jours après le début de l'éruption cutanée et qui peut durer plusieurs mois, voire des années.
La majorité des atteintes par le zona sont tout à fait banales et guérissent spontanément, mais contrairement à la varicelle, le corps ne peut pas s'immuniser contre les récurrences sous forme de zona et la complication la plus fréquente est donc tout simplement « la récidive » (qui est cependant loin d'être ...
Privilégiez les aliments riches en vitamine C (agrumes, kiwis, fruits et légumes variés, particulièrement ceux qui facilitent le drainage comme la courgette, le concombre, l'asperge, les pissenlits ou l'artichaut). Une supplémentation en vitamine C (5 à 6 g par jour) peut également être utile pendant la crise.
Un nerf situé au niveau de la colonne vertébrale est infecté, ce qui provoque l'apparition des symptômes dans la zone innervée, d'un seul côté du thorax : on parle d'une éruption en hémi-ceinture entre 2 côtes. "Ce zona évolue en deux ou trois semaines, il est souvent bénin", rassure le dermatologue.
Dans 90 % des cas, le zona et les douleurs qu'il provoque disparaissent sans séquelle en trois ou quatre semaines, mais dans certains cas, ces douleurs persistent plusieurs mois après la guérison.
Zona intercostal : douleur et éruption de vésicules d'un seul côté du thorax. Pendant 1 à 3 jours, voire une semaine, des douleurs et des sensations de brûlures sont ressenties de façon unilatérale (d'un seul côté du thorax). Des placards rouges sur la peau précèdent souvent l'éruption cutanée du zona.
Oui, on peut avoir un zona plusieurs fois. Il s'agit en effet du virus de la varicelle qui reste toute la vie dans le corps quand on l'a eue. Ce virus peut se réactiver suite à une baisse d'immunité.
Le zona est une inflammation aiguë d'un nerf par multiplication du virus Zona-Varicelle, resté latent (endormi) dans les neurones des ganglions nerveux. Le réveil du virus est le plus souvent secondaire à un traitement immunosuppresseur, une baisse de l'immunité, une maladie...
Le premier traitement, un antidouleur avec un médicament comme l'acétaminophène (ou paracétamol). Si cela ne suffit pas, le médecin peut prescrire un antalgique plus puissant à base de codéine (dérivé de la morphine). Le deuxième, ce sont des soins locaux.
La douleur neuropathique (encore appelée douleur neurogène) est secondaire à une atteinte du système nerveux (central ou périphérique), c'est-à-dire touchant le cerveau, la moelle èpinière ou les nerfs. La douleur est mixte quand elle associe ces deux mécanismes (nociceptif et neuropathique)
La personne atteinte de zona éprouve une sensation de brûlure, des picotements ou une sensibilité accrue sur une zone de la peau le long d'un nerf, généralement sur un seul côté du corps.
La localisation des vésicules sur le thorax (zona intercostal) est la plus fréquente (50% des patients des cas). En général les zones atteintes sont le plus souvent le tronc et moins fréquemment le visage, les yeux, le cou, le bras ou la jambe.
Tant que la peau n'a pas repris son aspect normal, mieux vaut éviter tout ce qui gratte et porter des vêtements en coton. Mais il peut arriver que la douleur résiste aux traitements habituels et surtout persiste. Il est alors nécessaire de consulter un neurologue ou un centre antidouleur.
Le zona généralisé s'étend sur le corps humain ! Il n'a pas une zone de prédilection comme les précédents mais peut s'étendre sur n'importe quelle parties du corps humain. Ce type de zona touche principalement les personnes immuno-déficientes atteintes de maladies graves.
Votre médecin traitant vous examine et porte le diagnostic de zona. En général, aucun examen complémentaire n'est nécessaire car les lésions sont caractéristiques. Il vous adresse à un ophtalmologiste si votre zona se situe dans la partie supérieure du visage car il peut atteindre l'œil (zona ophtalmique).