Ouverture. La princesse prévenue des dangers de l'amour passion, ne sera pas une victime des affres de la passion. Elle est devenue une héroine modèle de la vertu. Contrairement à Madame Bovary de Flaubert, une anti-héroine, torturée par les affres de la passion.
La morale intérieure
La Princesse de Clèves vit en effet un combat moral intérieur, celui du choix entre la vertu ou la passion, le devoir ou l'amour. Madame de Chartres, qui comprend l'amour de sa fille pour le duc de Nemours, l'encourage à se retirer du monde pour ne pas s'exposer à la faute.
Parce que c'est un roman historique et que c'est un genre qui me plaît :j'aime l'Histoire, la petite histoire celle des passions et la grande Histoire , celle des alliances politiques et des chroniques de la royauté ; Ce ce roman m'a plu car il contient justement ce mélange entre les deux dimensions de l'histoire des ...
Réputation et vertu sont les maîtres-mots de cette morale : il faut avant tout garder la maîtrise de soi-même et maintenir des apparences vertueuses. Cette morale est notamment incarnée par la mère de l'héroïne, Mme de Chartres. Celle-ci a consacré sa vie à l'éducation de sa fille, en particulier à sa formation morale.
L'originalité de La Princesse de Clèves est d'offrir une vision duale de l'amour, à la fois comme enjeu politique et comme pur dépassement de tous les intérêts.
1- Ce roman est-il moral ? 2- Comment le goût des lecteurs et des spectateurs pour des fictions dont les personnages, inlassablement souffrent d'aimer peut-il s'expliquer ? 5- La société détermine-t-elle la destinée des personnages romanesques ? 6- Mme de Clèves est-elle une héroïne tragique ?
Suite du récit du Vidame de Chartres (l. 1-158) Le Vidame explique que c'est Madame de Thémines, avec qui il entretenait une liaison, qui lui a écrit la lettre. Il lui raconte qu'il aime désormais Madame de Martigues, mais que la Reine le croit amoureux de la Dauphine, qu'elle hait.
Elle tombe amoureuse du duc de Nemours, mais leur amour est illégitime puisqu'elle est mariée. Afin d'éviter de le revoir, elle se retire de la cour et avoue sa passion à son mari. Celui-ci meurt de chagrin en pensant qu'elle l'a trompé. Elle décide alors de se retirer dans un couvent.
Motif secondaire dans le roman d'analyse psychologique de Madame de La Fayette , le motif de la jalousie permet de traiter le thème essentiel des dangers de la passion et des intrigues politiques au sein de la Cour , car ne l'oublions pas, dans La Princesse de Clèves , amour et politique sont inextricablement mêlés.
On remarque d'ailleurs que la vision de Mme de Chartres à l'égard des hommes est plutôt négative ainsi que le suggère l'énumération ternaire « le peu de sincérité des hommes, leurs tromperies et leur infidélité »( 255) ; Le tableau est bien sombre ici et n'incite pas à croire les déclarations de ses Messieurs.
Raison du choix (1 minute) :
Il faut expliquer à l'examinateur, de façon personnelle et argumentée, pourquoi avoir choisi l'œuvre en question. Il faut expliquer ici ce que vous avez aimé dans l'œuvre, et pourquoi. Mais vous pouvez aussi dire ce que vous avez moins aimé, toujours en expliquant pourquoi.
La présentation de l'oeuvre (2 à 3 minutes)
Vous mettez l'œuvre en contexte (1 à 2 minutes) : l'auteur, le contexte historique, les thèmes clés. Puis vous exposez les raisons de votre choix (1 minute). L'important est de dégager un point de vue personnel : qu'est-ce que vous avez aimé, pas aimé, appris …
Personnage imaginaire, inventé en 1678 par Madame de La Fayette (1634-1693), la princesse de Clèves, qui a donné son nom au roman du même nom, est une jeune fille de 15 ans qui vit à la cour du roi Henri II en 1559.
Elle avance principalement deux arguments : la crainte de ne plus être aimée (et la souffrance que cela lui causerait) ; le devoir de respecter son défunt mari (mort d'avoir cru qu'elle lui était infidèle).
Les thèmes principaux :
- Héros, héroïne - La Cour : le paraître et l'éclat => « l'honnête homme » - La morale : incitation à la vertu et jansénisme - La passion : destructrice de l'homme.
S'en suivent de nombreuses complications qui conduisent finalement à la mort de Monsieur de Clèves. Alors libre de se remarier avec le duc de Nemours, la Princesse s'y refuse, par fidélité à la mémoire de son défunt époux et de crainte qu'une union éteigne avec le temps la passion de son amant.
Le chevalier de Guise cousin germain du roi est le rival du prince de Clèves (« Le chevalier de Guise lui avait donné quelque sorte de jalousie »).
M. de Nemours rend visite à Mme de Clèves et lui apprend la demande au Vidame de Chartres. Il parvient également grâce au billet que lui a donné son ami à lui prouver qu'il n'est pas compromis dans cette aventure sentimentale. Il parvient ainsi à dissiper la jalousie de la Princesse.
La princesse a fait son aveu à genoux, dans une attitude d'humilité, de soumission et d'abandon, tout près de son mari : "il la vit à ses genoux". Son visage est également "couvert de larmes". Tout cela ne peut manquer de provoquer la pitié du mari, qui "pensa mourir de douleur", mais aussi celle du lecteur.
La mère de la princesse occupe un rôle semblable au destin, au fatum tragique; En effet, c'est elle qui décide de lui donner un mari qu'elle n'aimera pas , laissant ainsi se développer, hors du mariage, un sentiment d'amour inassouvi qui la pousse vers le Duc de Nemours et qui finira par la tuer.
A son mari qui ne comprend pas son retrait de la Cour, la Princesse de Clèves avoue la passion qu'elle éprouve pour un autre homme. Le Prince de Clèves, ravagé par la jalousie, meurt de chagrin.
Le prince de Clèves, qui apprend cet amour secret, en meurt de chagrin. Bouleversée par ce décès dont elle se sent responsable, la princesse de Clèves renonce à la cour et à l'amour du duc de Nemours, au profit d'une retraite religieuse où elle meurt.
Le duc de Nemours lui avoue sa passion, tout comme la princesse de Clèves lui avoue la sienne. Mais, tout de suite, elle affirme aussi que cet « aveu n'aura point de suite », qu'il lui faut suivre « les règles austères que son devoir lui impose », son mari étant mort par sa faute.
La la princesse de clève
Auteur : Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette (1634-1693), femme de lettres française. Grande amie de Marie de Sévigné Elle commence à s'introduire dans la haute société de la Cour et à ouvrir avec succès son propre salon.
Son fils Louis Ferdinand Elle le Jeune (1648 – 1717) poursuit la même voie. Roger de Lorraine (1624-1653), Chevalier de Guise, est un membre de la Maison de Guise, branche cadette et Française de la Maison de Lorraine. A ce titre, la cour de France lui donne les honneurs dus aux membres des Maisons régnantes.