Le cerveau des personnes autistes diffère de celui des personnes non autistes sur plusieurs points : aires frontales plus volumineuses. neurones des aires limbiques plus petits et plus nombreux. développement différent du cervelet (au niveau du vermis)
Les parents peuvent détecter les premiers signes d'alerte de TSA chez leur enfant avant l'âge d'un an et l'IRM peut en effet être pratiquée dès 3 mois. Il existe aussi l'IRMf (IRM fonctionnelle) qui permet de voir le cerveau en action, et de visualiser la manière dont il traite l'information.
> L'autisme est une maladie
L'autisme n'est pas une maladie mentale. C'est un trouble du neurodéveloppement : c'est-à-dire des altérations du cerveau qui se mettent en place avant la naissance et sont impliqués dans le langage, la motricité, la perception, les émotions, les interactions sociales…
l'absence ou la quasi-absence de babillage. l'absence ou la quasi-absence de contact visuel. l'intérêt plus poussé pour les objets que pour les personnes. l'impression que l'enfant n'écoute pas quand on lui parle directement.
Les auteurs de cette étude ont examiné 82 familles dont au moins deux membres sont atteints par certaines formes d'autisme. Les résultats obtenus suggèrent une modification sur le chromosome 7 d'origine paternelle et une modification sur le chromosome 15 d'origine maternelle.
Un·e enfant ne devient pas autiste mais vient au monde avec ce trouble. L'éducation et la qualité des relations parents-enfants n'ont rien à voir dans la survenue de l'autisme. Le lien entre le vaccin ROR et l'apparition de l'autisme a été scientifiquement réfuté.
Les pathologies associées les plus rencontrées sont les troubles déficitaires de l'attention avec ou sans hyperactivité, la dépression et les troubles bipolaires. Il est rare en revanche que les personnes autistes souffrent de schizophrénie.
Aujourd'hui, l'autisme est appelé trouble du spectre de l'autisme (TSA). Cette terminologie représente mieux la diversité des formes que peut prendre l'autisme. Les symptômes sont multiples et leur intensité variable, ce qui fait que chaque personne autiste se situe différemment dans le spectre de l'autisme.
La situation des adultes autistes est en constante évolution ; elle peut s'améliorer ou s'aggraver au cours de la vie.
Le trouble du spectre de l'autisme (autisme) et la déficience intellectuelle sont tous deux des limitations fonctionnelles permanentes. Ces déficiences peuvent affecter tous les groupes, quels que soient leur race, ethnicité ou situation socioéconomique. Ce ne sont pas des maladies.
Les personnes à troubles du spectre de l'autisme (TSA) ont une espérance de vie réduite d'environ seize à dix-huit ans par rapport à la population générale, cette réduction montant à 30 ans pour les personnes autistes avec difficultés d'apprentissage.
La mémoire dans l'autisme est construite par morceaux, un peu à l'emporte-pièces, comme des mémoires partielles. Les souvenirs peuvent correspondre à des sensations exacerbées (une lumière, un bruit, une phrase), sans la richesse contextuelle qui permet de les resituer dans le temps et le lieu.
La cause de l'autisme est inconnue. Cependant, certains scientifiques pensent que la génétique et l'environnement auraient un rôle à jouer. Partout dans le monde, des chercheurs s'efforcent de cerner les facteurs qui peuvent accroître la probabilité qu'une personne soit autiste.
L'autisme dit de haut niveau
L'autisme de haut niveau, aussi appelé Syndrome d'Asperger, est un autisme qualifié de léger, sans déficience intellectuelle. Les symptômes principaux correspondent à une altération des interactions sociales et à des intérêts et des activités restreints, stéréotypés et répétitifs.
L'autisme est un trouble neurodéveloppemental qui peut se manifester entre 1 et 2 ans et qui affecte différents champs du développement de l'enfant : langage, sociabilité, développement moteur et sensoriel.
Pourquoi porter du bleu le 2 avril ? Choisie pour sa connotation douce et apaisante, la couleur bleue vient initialement d'une opération de sensibilisation menée par l'association américaine Autism speaks (en français : « l'autisme parle »).
Les personnes avec TSA disent souvent avoir une perception très intense du monde. Elles présentent à la fois une hypersensibilité à certains éléments et une hyposensibilité à d'autres : ainsi une personne pourra être fortement gênée par le grésillement d'un néon et très attirée par une lumière vive.
Lorsqu'un enfant se sent incompris ou lorsque quelque chose ne se passe pas comme il le voudrait, il peut se mettre en colère. C'est parfois une manière pour lui d'obtenir quelque chose. Les enfants avec autisme peuvent manifester des colères à un âge plus avancé.
De plus, pour certains enfants autistes qui présentent une hypersensibilité sensorielle, les contacts physiques sont aversifs. Leur hypersensibilité fait en sorte qu'ils ressentent tout plus intensément que les autres enfants. Un simple effleurement peut, par exemple, être perçu comme un pincement.
La Pologne avait la politique la plus générale en matière de handicap et était le seul pays sans stratégie pour l'autisme en place, alors que le Royaume-Uni et la France disposaient de plans spécifiques à l'autisme qui s'alignent sur l'article 24 de la CDPH.
Certaines personnes autistes trouvent difficile de regarder dans les yeux pour des raisons sensorielles, de concentration, parce qu'elles sont anxieuses ou mal à l'aise. Bien qu'il soit possible de travailler le contact visuel, il est important de ne pas le forcer.
Il n'y a pas de moyen de prévenir l'apparition de l'autisme ou d'un TED.
Des recherches récentes montrent que les cellules de la microglie (responsables de la défense immunitaire du cerveau) pourraient expliquer pourquoi les garçons sont trois fois plus touchés par les troubles de l'autisme. Cette fonctionnalité est actuellement en maintenance.