On entre dans le cycle de putréfaction : les bactéries vivant dans le corps commencent par attaquer le système digestif, puis tous les organes (foie, rate, cœur, cerveau...). Vont alors se produire des réactions chimiques liées à la décomposition du corps.
Dans le cas où le corps se décompose naturellement, c'est deux à trois jours après la mort que les premiers signes de décomposition du corps apparaissent.
Les transformations du corps
Puisque les muscles du corps sont détendus, il se peut que le corps du défunt expulse des selles, de l'urine ou de la salive. La rigidité cadavérique, raidissement de la musculature, se produira dans les heures suivant le décès.
Hormis ces exceptions, la règle générale est évidemment que les os se dissolvent beaucoup plus lentement que la chair, mais on note le même genre de variabilité. « Ça peut prendre 30 ans avant qu'un squelette ne disparaisse comme ça peut en prendre 3000 », illustre Mme Parsons.
À cause du manque d'espace, les cimetières regroupent les ossements des défunts. Mais de plus en plus, les corps sont retrouvés intacts lors des exhumations, compliquant le renouvellement des sépultures. En cause, les produits chimiques qu'ils contiennent.
Réduction de corps au bout de combien de temps ? La réglementation (Article R2213-42 du CGCT) interdit l'ouverture du cercueil s'il ne s'est pas écoulé au moins cinq ans à compter du décès. L'exhumation, nécessaire à la réduction d'un corps, ne peut donc être effectuée qu'après ces cinq années.
Au bout de 3 mois, les matières molles du corps sont décomposées. Il ne reste plus que les prothèses métalliques, qui sont retirées par des “humusateurs” agréés. Ainsi que les dents et les os du défunt qui sont réduits en poudre puis replacés dans la sépulture.
Tout le corps de l'homme disparaîtra à l'exception d'un seul os, à savoir le coccyx.
L'eau est un milieu anoxique, ce qui signifie qu'il n'y a pas d'oxygène, contrairement à l'air sur terre. Cela affecte les types de bactéries et de champignons qui peuvent se développer et décomposer le corps.
Os long, le plus solide du squelette. Sa courbure a évoluée avec l'acquisition de la bipédie au cours de l'évolution de l'espèce. Il supporte le corps humain a plus de quatre fois son poids.
Ainsi le cœur et les poumons continuent de vivre quelques jours ! Et cela est possible car le cœur est un muscle qui fonctionne avec sa « propre » pile… Tant que le sang sera suffisamment oxygéné, le cœur continuera de battre.
Changements de la respiration
On observe couramment un modèle de respiration irrégulière appelé respiration de Cheyne-Stokes chez les personnes qui se meurent : la respiration est très profonde et rapide, puis courte, et ensuite la personne ne respire plus pendant un certain temps.
Les lividités cadavériques (ou livor mortis) sont une coloration rouge à violacée de la peau liée à un déplacement passif de la masse sanguine vers les parties déclives du cadavre, qui débute dès l'arrêt de l'écoulement du sang.
Les bras et les jambes se forment doucement. Les narines et la bouche s'esquissent : de petits trous se forment et se développent. Du côté des yeux, ils sont en place dans leurs orbites définitives en fin de 2e mois de grossesse. Les nerfs optiques peuvent d'ailleurs capter des variations de luminosité.
C'est la dégradation des molécules de la matière lorsque les micro-organismes s'en nourrissent***. Pour ce faire, ils sécrètent des enzymes qui attaquent la matière organique et transforment ses molécules pour qu'elles deviennent solubles (donc possiblement dissoutes et ainsi, facilement absorbables****).
Pour cela, les embaumeurs utilisaient du natron, un carbonate de sodium décahydraté souvent trouvé près des lacs salés. Ils plongeaient le corps dans cette mixture pendant environ 40 jours. Les cavités du corps se remplissaient de la dite substance et le cadavre s'asséchait naturellement.
Le symbolisme du quarantième jour
Le quarantième jour est perçu comme un temps de transition, où l'âme du défunt achève son voyage vers l'éternité. Il est également considéré comme un moment propice pour la prière et l'offrande de messes en l'honneur du défunt.
Obturer les orifices naturels
Les narines, la bouche, et l'anus peuvent être lieux d'écoulement des fluides, présents dans le système digestif ou le système respiratoire. Sous la pression des gaz, issus de la fermentation bactérienne, ces liquides peuvent refluer par ces orifices naturels.
Lors d'une noyade, les poumons se vident d'air et la densité du corps augmente, il coule.
Le scaphoïde est un petit os situé dans le carpe au niveau du poignet. Sa localisation le rend particulièrement vulnérable aux fractures en cas de chute et sa faible vascularisation peut alors rendre difficile la reconsolidation osseuse nécessaire.
Dans les heures qui suivent la mort
Le corps humain ne reste pas longtemps à 37°C. Avec le temps, il se rapproche progressivement de la température ambiante. Dans les milieux tempérés comme le nôtre, sauf exception, il se refroidit.
Le fémur est l'os long constituant le squelette de la cuisse — segment proximal du membre inférieur. Il s'agit de l'os le plus long, le plus lourd et et le plus solide (quand on prend en compte sa résistance aux contraintes mécaniques, contraction des muscles…) du corps humain.
L'Esprit se retrouverait alors dans une dimension qui se superposerait à celle de la Terre, dans laquelle son bien-être ou son mal-être correspondrait à son état d'avancement. Il pourrait être proche de nous sur Terre, ou pourrait s'éloigner dans l'espace sidéral.
Cénotaphe = tombeau vide, monument élevé à la mémoire d'un mort (du grec kenos, vide, et taphos, tombeau).
Réalisés par un thanatopracteur, les soins de présentation et de conservation consistent d'abord en un soin interne, avec l'utilisation d'un produit aseptisant pour garantir de préserver le corps durant plusieurs jours à température ambiante.