La peine encourue pour le délit de dénonciation calomnieuse est de cinq ans d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende.
S'adresser directement au tribunal correctionnel si vous connaissez l'auteur des faits. Vous pouvez demander des dommages et intérêts au juge pour réparer le préjudice subi en vous constituant partie civile pour fausses accusations ; Demander l'ouverture d'une enquête par lettre recommandée au juge d'instruction.
La dénonciation calomnieuse est un délit. Lorsqu'elle est commise par une personne physique, elle est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende en vertu de l'article 226-10 du Code pénal. Lorsqu'elle est commise par une personne morale, elle est punie de 275 000 euros d'amende.
La diffamation consiste à affirmer un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération d'une personne. Le fait en question doit être suffisamment précis pour pouvoir faire l'objet de preuve. Exemple : Déclarer lors d'un débat public qu'un adversaire politique est un « repris de justice ».
La méthode classique : Vous pouvez porter plainte pour calomnie en vous rendant dans la gendarmerie ou le commissariat de votre choix. Un officier de police va enregistrer votre plainte pour calomnie, puis transmettre cette plainte au procureur qui va décider de l'engagement ou non de poursuites.
En ce qui concerne les faits calomnieux que l'on vous impute: – soit c'est totalement faux : vous pouvez contre déposer plainte pour dénonciation calomnieuse.
La diffamation consiste à affirmer un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération d'une personne. Le fait en question doit être suffisamment précis pour pouvoir faire l'objet de preuve. Exemple Déclarer lors d'un débat public qu'un adversaire politique est un « repris de justice ».
Cette peine est portée à un an d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende lorsqu'elle est commise avec un motif discriminatoire. L'article 35 de la loi du 29 juillet 1881 prévoit une présomption de mauvaise foi « en cas de reproduction d'une imputation jugée diffamatoire ».
Il est également possible de se constituer partie civile pour saisir le juge d'instruction. Si l'enquête conforte l'idée de diffamation, ce sera au tribunal correctionnel de prendre en charge l'affaire. Enfin, ultime option, la citation directe pour diffamation.
La calomnie sera établie si le journaliste n'apporte pas la preuve de ses allégations alors qu'il est invité à le faire. En revanche, administrer cette preuve sera parfois impossible ou interdit par la loi (en matière de vie privée, par exemple). Dans ce cas, on parlera de diffamation.
Pour prouver la diffamation, vous devez fournir des preuves claires et irréfutables qui démontrent que le plaignant a été victime d'une allégation fausse et trompeuse ayant causé des dommages à sa réputation.
Pour prouver un mensonge en justice, il faut rassembler des preuves tangibles. Ces preuves peuvent être des documents écrits, des enregistrements audio ou vidéo, ou encore des témoignages crédibles. Ils doivent être pertinents et directement liés à l'affirmation mensongère en question.
Pour se défendre contre une accusation, on peut utiliser des excuses ou des arguments ; évoquer un sentiment personnel ; faire appel à un autre sentiment chez son accusateur ; faire une supposition tout à fait irréalisable ; se présenter soi-même comme une victime.
Les sanctions pénales :
En pratique, le juge condamne l'auteur d'une diffamation à une amende d'environ 5000 €. La dénonciation calomnieuse est plus sévèrement punie. L'auteur s'expose à cinq ans d'emprisonnement et 45 000 € d'amende.
Les propos diffamatoires peuvent être portés à la connaissance de toute personne ; La preuve du caractère vrai ou faux des faits dénoncés n'est pas requise dans le cas d'une diffamation. Au contraire, la fausseté d'une dénonciation doit être prouvée pour être qualifiée de calomnieuse.
Attention : même si vous êtes absolument sûr du bien fondé de votre action, même si vous avez raison, le dépôt d'une plainte insuffisamment étayée par des éléments probants, insuffisamment argumentée, peut se retourner en bout de course contre vous-même.
La diffamation non publique est considérée comme une contravention. Ce qui signifie concrètement qu'elle est moins lourdement sanctionnée que si elle était qualifiée de délit comme l'est la diffamation publique.
Comment prouver une diffamation
Afin de constater les propos diffamatoires, le constat d'huissier est indispensable pour donner une date certaine et non contestable aux propos litigieux.
Plainte en diffamation : la procédure
La plainte avec constitution de partie civile pour diffamation : ici la plainte est adressée directement au juge d'instruction. Il va procéder à une enquête, puis renverra l'affaire devant le tribunal correctionnel s'il considère que la diffamation est établie.
Il y a diffamation si et uniquement si son auteur a le dessein intentionnel de porter atteinte à la dignité et à l'honneur par les propos qu'il tient. La définition juridique de cette infraction est présente dans la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse.
Poursuite diffamation : dans quel délai faut-il engager des poursuites ? Il est impératif d'engager des poursuites en diffamation avant l'expiration du délai de prescription. Au-delà de ce délai, la justice ne va pas examiner la plainte. Le délai est de 3 mois à partir de la première publication.
soit directement auprès du procureur de la République en envoyant votre plainte par lettre recommandée avec avis de réception au tribunal judiciaire (ex-tribunal de grande instance du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction, à l'attention de monsieur le procureur de la République.
Quand vous avez déposé plainte, un service de police ou de gendarmerie est chargé d'enquêter. La décision finale sur l'orientation de la plainte est prise par le procureur de la République. Il est destinataire des plaintes et signalements.
Après enquête, la plainte peut aboutir à des sanctions pénales si l'auteur des faits est reconnu coupable. Vous pouvez demander une copie de votre plainte. Si vous avez une assurance, une copie du dépôt de plainte est généralement nécessaire pour faire indemniser votre préjudice par votre assureur.