La bêche, également appelée pelle-bêche, est faite d'un long manche en bois, qui doit être légèrement courbé pour un travail plus aisé de la terre, et d'une pièce de travail en fer. Certaines bêches se terminent en T au bout du manche pour donner plus d'appui et donc plus de force dans le travail.
La bêche est un grand classique pour retourner la terre de votre jardin. Un peu comme une pelle, mais en forme de rectangle, elle vous permet de retirer rapidement des bottes de terre.
La pelle à tête ronde (qui, en réalité, se termine en pointe) : sa forme permet une bonne pénétration en profondeur dans la terre, ou dans le matériau à pelleter. On la trouve souvent sous le nom de « pelle de terrassier ».
Vous pouvez alors opter pour une bêche à fourche afin de retourner la terre. Un bêchage mal pratiqué est susceptible de vous abîmer le dos. Il est donc indispensable de faire preuve de vigilance lorsqu'on utilise une bêche.
La fourche à bêcher
En cas de terre très lourde ou caillouteuse, la fourche-bêche peut se montrer indispensable, mais dans ce cas il est préférable d'agir à l'automne ou en fin d'hiver (s'il ne gèle pas). Prenez soin de ne pas retourner la terre, juste de la soulever pour qu'elle s'aère.
La grelinette permet d'aérer la terre de manière efficace et en profondeur, sans avoir besoin de beaucoup d'effort physique. Un vrai motoculteur manuel ! Les racines peuvent donc se frayer un chemin facilement pour aller chercher l'eau et les nutriments en profondeur.
La bonne vieille cisaille fait le travail du taille-haies, la tondeuse manuelle remplace la tondeuse à moteur, la biobêche remplace le motoculteur …
Le labour du jardin est un travail qui consiste à retourner le sol de façon à l'ameublir et à préparer la terre à l'ensemencement. La terre doit être labourée au moins une fois tous les ans, de préférence à la fin de l'automne ou aux prémices de l'hiver, avant que celle-ci ne soit excessivement humide.
La fourche bêche est connue pour son efficacité sur sol lourd. Si votre jardin ou vos plantations nécessitent de bêcher en grande profondeur, il faudra alors plutôt utiliser un louchet. Contrairement à la bêche, le louchet est plus solide, permet un meilleur maintien, et glisse plus facilement dans la terre.
Tout d'abord, une règle importante à suivre : il ne faut jamais bêcher un sol gelé ou enneigé, ni trop sec ou trop humide. Il est recommandé d'effectuer le bêchage en automne ou au début de l'hiver. Mais, si le terrain est léger et sablonneux, il est possible de le réaliser à n'importe quelle saison.
L'utilisation d'un motoculteur
Ameublir un sol dur et sec avant de le travailler est définitivement la meilleure solution à envisager. Dans ce cas, l'utilisation d'un motoculteur est vivement recommandée. Pour travailler une petite surface, nous recommandons d'opter pour un appareil électrique.
Les pelles à tête carrée sont à mi-chemin entre la pelle et la bêche. Leur bord tranchant est très utile pour pénétrer dans un sol tassé mais aussi pour creuser un trou à proximité d'un arbre (mort de préférence) car elles tranchent également les racines.
Le passage de votre motoculteur doit se faire sans appui forcé. Dans les légères ou fortes pentes, privilégiez une petite vitesse. Si la pente est raide il est conseillé de labourer de biais pour plus de sécurité.
En automne, la période est propice pour travailler et préparer votre potager à l'aide de votre motobineuse / motoculteur. De septembre à novembre vient le temps du labour !
1/ L'outillage de jardin traditionnel
La binette (aussi appelée sarcloir) est parfaite pour émietter la terre en surface et détruire les herbes envahissantes.
L'enrochement de jardin représente une solution très naturelle. Bien que toutes les tailles de roche puissent être employées, il est conseillé d'utiliser des pierres calibrées et de grandes dimensions, afin de faciliter leur positionnement et qu'elles résistent à la poussée de terre.
Motobineuse électrique
C'est à l'aide de ses fraises qui ont une vitesse de rotation très élevée que la motobineuse peut facilement remuer la terre et ainsi faciliter la pénétration des semis ou de l'engrais. Le petit plus, elle fait généralement peu de bruit.
Pour ce faire, utilisez une fourche de jardinage, une bêche ou un motoculteur. Creusez jusqu'à une profondeur d'au moins 15 cm (20 à 25 cm, c'est encore mieux) et enlevez le maximum de débris (pierres, etc.). S'il n'y a pas assez de terre pour creuser à au moins 15 cm de profondeur, vous devrez en ajouter.
Le labour, qui consiste à retourner une épaisse couche de terre par bêchage, donne la priorité au travail du sol au détriment des micro-organismes présents. Or, de nombreuses études en agroécologie l'ont démontré : l'inversion des strates du terrain perturbe ces organismes vivants et nuit à leur prolifération.
Labour à une vitesse adaptée au type de sol
Préférer un labour à 4-5 km/h surtout en limon battant (le plus dressé possible) pour permettre une meilleure conservation de la structure du cœur de labour ; aller un peu plus vite en limon argileux, et plus vite en sol argileux, mais cela coûte de la puissance et du GNR.
Enlever les arbres et arbustes gênants (à l'aide d'une tronçonneuse) Supprimer les ronces et les broussailles (à l'aide d'une débroussailleuse) Désherber et nettoyer le terrain avant de semer la pelouse. Labourer et utiliser des engrais.
Engrais verts
À faire : chaque engrais vert est adapté à tel ou tel sol, et pour les sols argileux vous emploierez du ray-grass, du seigle, de la phacélie ou encore du trèfle blanc, voire un mélange, à semer entre le printemps et l'été ou bien en automne, selon les espèces choisies.
Selon vos besoins et votre budget, préparez une somme allant de 100 à plus de 4000€, pour un motoculteur. Si vous travaillez sur un petit terrain, nous vous conseillons d'opter pour un mini-motoculteur, coûtant aux environs des 200 à 300€.