L'assuré a droit en cas de diminution du risque en cours de contrat à une diminution du montant de la prime. Si l'assureur n'y consent pas, l'assuré peut dénoncer le contrat. La résiliation prend alors effet trente jours après la dénonciation.
Déchéances, exclusions et nullités : tout est indiqué dans le contrat. Du fait des graves conséquences d'une déchéance, exclusion ou nullité de garantie, ces différentes causes de refus d'indemnisation doivent être obligatoirement et clairement indiquées dans le contrat d'assurance.
En cas de fausse déclaration intentionnelle, l'assuré risque la nullité du contrat, en vertu de l'article L113-8 du code des assurances. La nullité entraîne un anéantissement rétroactif du contrat. Le plus souvent, l'assureur établira la fausse déclaration intentionnelle après la survenance d'un sinistre.
Cette prévisibilité globale permet aux assureurs de prendre des risques qui sont imprévisibles au niveau individuel et d'en étaler les conséquences financières sur un grand nombre d'assurés à travers les primes perçues : c'est ce que l'on appelle la mutualisation des risques.
Parmi les causes de résiliation à l'initiative des compagnies d'assurance, deux motifs ressortent majoritairement et représentent à eux seuls plus de 90 % des cas résiliations : la fréquence des sinistres et le non-paiement des cotisations d'assurance.
Si l'automobiliste souhaite contester la décision de sa compagnie de le résilier, il a la possibilité de faire appel à un médiateur. Indépendant, ce dernier examinera la situation afin de trouver une solution à l'amiable pour l'assureur et l'assuré.
L'assureur doit rembourser à l'assuré la partie de prime ou de cotisation correspondant à la période pendant laquelle le risque n'a pas couru, période calculée à compter de la date d'effet de la résiliation. Il ne peut être prévu le paiement d'une indemnité à l'assureur dans les cas de résiliation susmentionnés.
Les compagnies d'assurance utilisent, comme critère principal, des données issues d'historiques pour évaluer et déterminer la prime de risques. Auparavant, ils récoltaient les données sur des périodes d'analyse définies, mais aujourd'hui, ils sont capables de les récupérer en temps réel.
Lorsque vous subissez des dégâts, vous devez prévenir votre assureur, dans les meilleurs délais. Pour cela, rien de plus simple ! Il vous suffit d'adresser à votre assureur votre déclaration de sinistre selon les modalités et les délais de remboursement prévus par votre contrat.
Toute compagnie est soumise à divers risques : commerciaux, opérationnels, juridiques, techniques et financiers. Pour se prémunir contre une partie de ces risques et couvrir leurs engagements, les sociétés constituent un ensemble de provisions qu'elles portent au passif de leur bilan.
Une fausse déclaration peut d'abord résulter d'un oubli ou d'une négligence. Lorsque la bonne foi est prouvée, l'assureur fait généralement preuve de compréhension : S'il s'agit d'une modification légère du contrat, l'assureur peut proposer de maintenir le contrat d'assurance de prêt existant.
L'assureur peut porter plainte contre son client et le poursuivre en justice. La peine maximale prononcée pour une escroquerie à l'assurance peut aller jusqu'à 375 000 € d'amende et 5 ans d'emprisonnement. Pour lutter contre la fraude et ses conséquences, les assureurs se sont dotés de nouveaux moyens.
Les assureurs vérifient les factures
Pour ne pas être lésée ou encourager une fausse déclaration faite par le sinistré, l'assurance demande à ce dernier, de produire plusieurs documents notamment les factures. Ces factures seront vérifiées par l'assureur pour attester de leur authenticité.
La nullité du contrat d'assurance est une sanction lourde de conséquences à l'égard de l'assuré. Lorsque la nullité est prononcée, le contrat est annulé de façon rétroactive, c'est-à-dire qu'il est réputé ne jamais avoir existé. La nullité d'un contrat d'assurance est validée sur décision du tribunal.
En assurance emprunteur, la déchéance de garantie est une sanction prise par l'assureur à l'encontre d'un assuré, le privant de son droit à l'indemnisation ou l'invitant à rembourser une indemnité réglée par l'assureur.
L'exclusion de garantie est une disposition contractuelle empêchant l'assuré de réclamer une indemnisation pour certains sinistres. L'exclusion de garantie est généralement notifiée en amont de la souscription du contrat. Il ne s'agit pas d'une sanction mais une absence de prise en charge.
Le constat d'assurance, plus généralement appelé "constat amiable" est un document destiné à décrire les faits lors d'un accident. Il fera office de preuve auprès des assureurs qui devront par la suite déterminer la responsabilité et les torts de chacun.
Pour gérer les risques, l'assurance recourt à son outil principal, les statistiques. Le principe de base est celui de la loi des grands nombres. Pour l'assurance automobile par exemple, il est impossible de savoir à quel moment un assuré sera impliqué dans un accident, ni pour quelle gravité.
la coassurance : qui consiste en un partage proportionnel d'un même risque entre plusieurs assureurs, la réassurance : une opération par laquelle une société d'assurances (la cédante) s'assure elle-même auprès d'une autre société (le réassureur ou le cessionnaire) pour une partie des risques qu'elle a pris en charge.
L'assurance est un contrat : en contrepartie du versement d'une cotisation, aussi appelée prime, l'assureur garantit des prestations précises à un individu, une association ou une entreprise en cas de réalisation d'un risque clairement identifié dans le contrat.
Si vous avez un désaccord avec votre assureur, vous devez d'abord essayer de résoudre le différend avec les services de la compagnie (conseiller, agent général, service clientèle par exemple). Si aucune solution n'a été trouvée et que le litige persiste, vous pouvez saisir le médiateur de l'assurance ou la justice.
Selon l'article L. 113-2 du Code des Assurances, l'assuré est dans l'obligation de répondre aux questions posées par l'assureur lors de la souscription de son contrat d'assurance afin de permettre à l'assureur d'apprécier le niveau de risque à prendre en charge.