Tout d'abord, le buveur développe une tolérance. Il doit boire des quantités toujours plus importantes d'alcool pour obtenir les effets recherchés. Puis le buveur passe à un stade où il ne peut plus contrôler sa consommation. Une dépendance physique s'installe.
La dépendance à l'alcool est le résultat d'une lente adaptation de mécanismes cérébraux normaux à une situation nouvelle. Les réseaux neuronaux se réorganisent. Ils "apprennent" à fonctionner différemment. Elle s'installe de façon insidieuse.
un désir de consommer des boissons alcoolisées puissant, compulsif, irrésistible. le besoin de boire toujours plus pour ressentir l'ivresse. l'apparition de symptômes de manque lors d'arrêt de la consommation. une consommation persistante malgré la survenue de problèmes liés à la consommation d'alcool.
Le plaisir L'alcool agit sur le cerveau et cause une sensation de plaisir. C'est pourquoi les gens qui en consomment se sentent joyeux et de bonne humeur. La diminution du stress L'un des effets de l'alcool est de réduire le stress, par exemple après une journée de travail.
Tout d'abord, elle s'habitue à l'alcool et développe une tolérance en buvant des quantités de plus en plus importantes pour ressentir les effets qu'elle recherche. Il vient ensuite un moment où elle ne boit plus pour ce que lui procure l'alcool mais parce que cela devient une nécessité.
L'alcool fait partie de la catégorie des dépresseurs. Ce type de drogues agit sur le système nerveux central en engourdissant le cerveau et en ralentissant le fonctionnement du corps. L'alcool affecte les comportements et la coordination des mouvements.
Ce sont surtout des hommes (73 % en moyenne), et plutôt d'âge mûr. Ainsi, les patients hospitalisés pour une complication de leur alcoolisme ont en moyenne 56,7 ans, ceux pour sevrage 47,9 ans et ceux hospitalisés pour « intoxication aiguë » 43,5 ans.
C'est même la plus dangereuse des drogues. Même si souvent, dans la tête des gens, les drogues représentent plutôt tout ce qui est illicite. L'alcool est celle qui entraîne – et de très loin – le plus de dommages. Les comparaisons réalisées par tous les spécialistes des addictions dans le monde le montrent.
Selon l'OMS, l'alcoolodépendance est avérée lorsque la consommation de boissons alcoolisées devient prioritaire par rapport aux autres comportements auparavant prédominants chez une personne. Le désir de boire de l'alcool devient impossible à maîtriser et doit être assouvi au détriment de toute autre considération.
La dépendance est due à un déséquilibre du fonctionnement neurobiologique à la suite d'une consommation régulière d'une substance psychoactive. Ce déséquilibre entraîne l'envie de consommer à nouveau la substance psychoactive, pour ne pas subir les effets désagréables consécutifs à l'arrêt de sa prise.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Il a été dit que l'alcoolisme ne peut être considéré comme une maladie mentale. Il n'en demeure pas moins qu'il existe une clinique de l'alcoolisme, avec ses classifications, ses typologies multidimensionnelles, très comparables à celles des pathologies mentales caractérisées…
Effet bénéfique : la consommation d'alcool (légère à modérée) peut offrir une protection contre les maladies coronariennes aux personnes âgées de 40 ans et plus. L'alcool aide à augmenter le taux de bon cholestérol dans le sang. Par conséquent, il peut contribuer à la réduction de plaques dans les artères.
Est-ce que quand on est bourré on dit ce qu'on pense ? Or, selon une récente étude, il n'a aucun effet sur nos comportements “moraux” : ivres, nous sommes bien nous-mêmes.
L'alcool est une substance anesthésiante qui agit donc comme narcotique sur les cellules du cerveau, ce qui a pour effet un ralentissement de la communication entre les neurones. De plus, les cellules du cerveau vont aussi fonctionner différemment.
Une consommation régulière et excessive d'alcool peut être responsable de troubles cognitifs : altération de la mémoire, des capacités de planification, d'attention et de prise de décisions. Ces troubles s'observent notamment chez les personnes souffrant de carences nutritionnelles.
Depuis quelques temps, nous savons qu'une consommation excessive d'alcool peut déclencher une dépression. Cette situation se produit souvent chez des personnes souffrant de problèmes liés à l'alcool. Une consommation fréquente suscite d'abord des sentiments d'apathie et de déprime.
Un sujet est considéré comme souffrant d'une addiction quand il présente ou a présenté, au cours des 12 derniers mois, au moins deux des onze critères suivants : Besoin impérieux et irrépressible de consommer la substance ou de jouer (craving)
Pour le sans-abri, une des principales fonctions de l'alcool est « de calmer le corps et l'esprit ». Ce que le SDF rapporte, selon Emmanuel Roquet, est que l'état dans lequel il souhaite se maintenir est souvent un état intermédiaire, entre les deux situations qu'il cherche à éviter.
En ce qui concerne le trouble lié à l'usage de l'alcool (ou TLUA, autrefois appelé alcoolisme), les plus récentes données démontrent que la génétique explique environ 50 % du risque de développer ce trouble, alors que les comportements acquis, surtout issus de l'environnement familial et social, expliquent l'autre 50 % ...
Tenter de quitter l'alcool pour céder à la pression mise par sa conjointe, ses enfants ou ses collègues est voué à l'échec. La guérison démarre le jour où l'on se dit “cette fois, c'est terminé, ce verre c'était le dernier –à vie”. On appelle cela “le déclic”.
Les symptômes physiques et psychologiques
D'un point de vue physique, un sevrage de l'alcool peut entraîner des sueurs, des tremblements, de la transpiration, des nausées/vomissements, une grosse fatigue, de possibles vertiges, des maux de tête, de la tachycardie…
Une érythrose faciale (gonflement et rougeur du visage), parfois de la couperose témoignent d'une consommation d'alcool excessive. Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement.
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Notez cependant que le vin rouge reste, nonobstant ses effets nocifs sur la peau, l'alcool le moins dommageable pour la santé. Consommé en petites quantités, il peut même avoir des effets positifs, comme la réduction des troubles de l'érection ou encore l'amélioration de la santé cardiovasculaire et du sommeil.