En philosophie, l'idéalisme est la position selon laquelle toute réalité se ramène à des déterminations de l'esprit, qu'il s'agisse d'« idées », de représentations mentales ou de déterminations plus subjectives comme les « expériences sensibles » ou les sensations.
René Descartes a élaboré au XVII e siècle une doctrine dualiste qui constitue une référence historique pour la philosophie de l'esprit.
Or, c'est – on le sait – également une thèse constante chez Hegel que celle selon laquelle la vérité doit se déterminer, qu'elle doit se rendre, en vertu de son essence, effective et se donner dans le monde une présence objective, loin de demeurer une idéalité lointaine et séparée.
Doctrine esthétique qui assigne comme but à l'art et à la littérature l'expression d'une réalité conçue comme belle, exemplaire ou idéale (par opposition au réalisme).
La philosophie est ainsi définie comme pensée de l'intelligible, perception de la réalité véritable : elle est donc bien pour cette raison un savoir, une science, une aptitude à voir, au moyen de l'intellect, la réalité véritable que les sens ne perçoivent pas.
Ainsi, selon Socrate, la philosophie comme manière de vivre – vivre la vie qu'il a lui-même menée et qu'il recommandait à ses jeunes disciples et aux autres interlocuteurs de vivre – c'est essentiellement s'engager, avec le plus de rigueur et de constance possible, et sans réserve aucune, à user de sa raison, en vue de ...
Selon Aristote, Platon conçoit « l'essence ou idée (εἶδος, eïdos) comme un être existant en soi, tout à fait indépendamment de la réalité sensible » de sorte que la science doit aller au-delà du sensible pour atteindre « des intelligibles, universels, immuables et existants en eux-mêmes ».
« L'empirisme est une doctrine philosophique qui souligne le rôle de l'expérience dans la connaissance humaine, en minimisant la part de la raison ». Selon ce modèle, tout ce que l'apprenant sait ne peut donc provenir que d'une expérience vécue[1].
C'est Emmanuel Kant qui, le premier, applique à celle-ci l'étiquette d'idéalisme, et plus particulièrement d'« idéalisme dogmatique », car une telle doctrine s'appuierait sur la négation dogmatique de l'existence des choses corporelles hors de nous.
L'idéalisme de Platon n'évacue pas le matériel, le sensible. Il dit simplement qu'il ne faut pas trop s'y fier, et qu'il sera toujours relatif. Il faut y faire confiance comme on ferait confiance à une ombre. La vérité, c'est le domaine de l'intelligible.
La philosophie pratique d'Emmanuel Kant désigne la philosophie édifiée par l'usage de la raison pratique, par contraste avec l'usage de la raison théorique, qui faisait l'objet de la Critique de la raison pure.
“La nature se suffit. ” “La nature organique n'a pas d'histoire.” “La mort, le maître absolu.” “L'histoire n'est pas le lieu de la félicité.
Le marxisme désigne la philosophie de Karl Marx et le courant idéologique qui en découle. La philosophie marxiste est une philosophie matérialiste : elle fait primer la matière sur l'esprit.
C'est pourquoi le concept d'esprit, chez Hegel, ne désigne pas seulement un individu singulier (comme par exemple le Dieu de la religion chrétienne), mais une forme générale de subjectivité, qui se réalise comme telle en de multiples façons et en de multiples individus.
Aristote est un philosophe grec né à Stagire (actuelle Stavros) en Macédoine (d'où le surnom de « Stagirite »), en -384, et décédé à Chalcis, en Eubée, en -322.
Les pensées provoquent le raisonnement, l'esprit provoque l'être. L'esprit est la manifestation de Dieu à travers vous. Le tout savoir, brillant, bon et saint. C'est votre lien individuel avec le divin.
Au Ve siècle av J.C, à Athènes, durant la Grèce antique, un jeune tailleur de pierre modeste et curieux devient le premier philosophe de l'Histoire. Il s'appelle Socrate, marche pieds-nus et n'a qu'une passion : apprendre des autres en leur posant des questions.
Dans ce contexte, l'antonyme de l'idéalisme reste bien le matérialisme.
« Dans un passage de son traité Sur la nature des dieux (I 34, 93), Cicéron présente Socrate comme le “père de la philosophie”. Or suivant une autre tradition, bien établie, le premier philosophe fut en réalité Thalès de Milet, dont la naissance précède de plus d'un siècle celle de Socrate.
Francis Bacon (1561-1626) est le père de l'empirisme sous sa forme moderne. Il pose le premier les fondements de la science moderne et de ses méthodes.
Opposé au rationalisme, l'empirisme soutient l'idée que la totalité des connaissances, croyances et goûts humains, dérive de l'expérience sensible interne ou externe, directement ou indirectement.
John Locke (1632-1704), plus encore peut-être que Bacon, est considéré comme l'un des Pères fondateurs de l'empirisme moderne. Tandis que Bacon se préoccupait essentiellement de méthodologie de la science, ce dernier place la discussion des relations entre expérience et raison sur le plan proprement épistémologique.
La philosophie pythagoricienne se résume en cette formule : tout ce qui existe est un nombre ; l'essence et le principe des choses est le nombre. Pour comprendre le sens de cette formule, en apparence bizarre, il faut se souvenir que les pythagoriciens étaient très versés dans l'étude des mathématiques.
Platon veut s'élever au-dessus de la réalité et accéder à la Vérité par la réminiscence ; Aristote recherche une adéquation à la réalité à établir grâce aux lois logiques. Pour le premier les principes précèdent les faits, pour le second c'est l'inverse, les faits passent avant les principes.
Aussi, le rationalisme est une doctrine qui soutient que le réel ne serait connaissable qu'en vertu d'une explication de la raison déterminante. Autrement dit, le rationalisme s'entend de toute doctrine qui attribue à la seule raison humaine la capacité de connaître et d'établir la vérité.