Vous avez plus de 35 ans et vous fumez : il vaut mieux éviter les pilules contenant un estrogène et opter pour un DIU, un implant ou une pilule progestative pure.
On conseille alors aux femmes de se tourner vers le stérilet hormonal ou vers les micro-pilules, qui ne contiennent qu'un progestatif et pas d'œstrogène (l'hormone qui augmente le risque vasculaire, N.D.L.R.) ». Les différents modes de contraception suscitent parfois des idées reçues.
La pilule contraceptive est entièrement gratuite pour les mineures de 15 à 18 ans. Dans ce cas, la prescription est confidentielle et protégée par le secret professionnel. Il n'y a pas d'âge pour prendre la pilule, elle doit être évoquée avec sa fille quand la vie sexuelle débute.
"D'un point de vue médical, les pilules oestroprogestatives sont déconseillées à la quarantaine car elles présentent des risques vasculaires et peuvent être à l'origine d'une prise de poids, notamment chez une patiente qui a longtemps été exposée aux hormones.
Une patiente peut arrêter la contraception après un an d'aménorrhée si celle-ci survient après 50 ans, et après deux ans d'aménorrhée si elle survient avant 50 ans. En Angleterre, les recommandations proposent l'arrêt de la contraception à 55 ans, même pour les patientes présentant encore des cycles menstruels.
Vous avez plus de 35 ans et vous fumez : il vaut mieux éviter les pilules contenant un estrogène et opter pour un DIU, un implant ou une pilule progestative pure.
«Un tabou pendant trop longtemps»
La pilule augmente aussi le risque vasculaire, provoquant des infarctus ou des AVC. Ce risque augmente avec l'âge, surtout après 35 ans, mais aussi en cas de tabagie, de surpoids, d'hypertension, de cholestérol ou de diabète.
Selon l'étude, s'il n'existe pas de pilule qui ne présente aucun risque, la combinaison d'hormones la plus sûre serait du lévonorgestrel (deuxième génération) combiné à de l'éthinylestradiol dosé à 20µg (c'est par exemple le cas de la pilule Leeloo Gé).
"Il n'y a pas de prise de poids à l'arrêt de la pilule" affirme le Dr Héron, gynécologue. "Même si rien n'a encore été prouvé scientifiquement, chez certaines femmes, la pilule a tendance à augmenter l'appétit.
Le risque thromboembolique
Les données de pharmaco-épidémiologie montraient en effet un risque thromboembolique veineux multiplié par 4 chez les femmes recevant Diane 35, par rapport aux femmes ne prenant ni Diane 35, ni une contraception orale.
OPTIMIZETTE est un médicament utilisé dans le but d'éviter une grossesse. Il contient, comme principe actif, une petite quantité d'une hormone sexuelle féminine, un progestatif appelé désogestrel. C'est la raison pour laquelle OPTIMIZETTE est appelé pilule uniquement progestative.
Les autres effets indésirables les plus fréquemment rapportés (fréquence > 2,5 %) lors des essais cliniques avec le désogestrel sont les suivants : acné, modification de l'humeur, mastodynies, nausées et prise de poids.
Arrêtez la prise de ce contraceptif et consultez d'urgence votre médecin en cas d'apparition de l'un des symptômes suivants : maux de tête violents et inhabituels, troubles de la vision, élévation importante de la tension artérielle, douleur inhabituelle à la jambe ou au mollet, essoufflement, toux de survenue brutale.
En somme, la pilule progestative présente moins de contre-indications que les pilules combinées classiques. La pilule progestative serait efficace pour réduire les symptômes prémenstruels et les douleurs pendant les règles (crampes menstruelles par exemple). Elle rendrait les règles moins longues et abondantes.
Les différents types de pilules estroprogestatives
Les pilules contiennent 40 microgrammes ou moins d'éthinylestradiol. Elles sont dites minidosées (les pilules plus fortement dosées, dites normodosées, ne sont plus disponibles en France).
Il existe deux types de pilules microdosée : à 75 milligrammes pour le désogestrel dont la plus connue est Cérazette (ou Optimizette), et celle à 30 milligrammes pour le lévonorgestrel (Microval).
La méthode Ogino-Knaus (aussi appelée méthode du calendrier)
Elle se base sur le seul calcul de la période de fertilité en se fondant sur la longueur des derniers cycles menstruels. En gros, elle consiste à ne pas avoir de rapports sexuels pendant les 5 jours précédents l'ovulation et les deux jours qui la suive.
Mes changements d'humeur sont moins violents, mes cheveux plus éclatants, et ma libido a explosé", concède-t-elle. Orianne Carrié, gynécologue médicale, confirme : "Lorsqu'elles cessent de prendre des hormones de synthèse, parfois à l'origine de sécheresse vaginale, certaines femmes voient leur libido croître".
Selon une autre étude citée par la BBC, la pilule influence aussi les changements de formes: à la puberté, oestrogène et progestérone ont une incidence sur le corps –hanches plus larges, poitrine croissante– car ces hormones modifient la répartition de la graisse dans le corps.
Alli promet une perte de 4,4 kilos après six mois de traitement (durée maximale d'utilisation).
"Le premier signe d'alerte d'une pilule qui n'est pas ou plus adaptée, ce sont les saignements intermittents (peu abondants) entre les règles, que l'on appelle les métrorragies ou les spotting. Cela peut laisser penser qu'il faut changer de pilule contraceptive, dosée différemment", signale le Dr Cariou.
Voici les grands types de pilule. La pilule classique : elle contient un œstrogène et un progestatif. C'est la plus dosée actuellement car elle contient 50µg d'éthinyl-estradiol.
Pour l'hématologue Jacqueline Conard, pas de doute : "Sous Diane, le risque de thrombose est trois fois supérieur à la normale, de l'ordre de 3 à 4 sur 10 000. Il est plus élevé que pour les pilules de deuxième génération et même un peu plus, ou en tout cas du même ordre, que pour celles de la troisième".
Un groupe de chercheurs du Centre international de recherche sur le cancer, à Lyon, a rendu ses conclusions : les contraceptifs oraux estroprogestatifs augmentent le risque de cancer du sein, du col de l'utérus et du foie, mais ils réduisent de moitié la survenue de cancers de l'ovaire et de l'endomètre.
Vrai et faux. Un document signé par le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) publié en ligne fin 2017 rapporte que la grande majorité des études ne montre pas d'augmentation significative du risque de développer un cancer du sein en cas de prise de pilule oestroprogestative.