Les noyaux des quatre planètes géantes (Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune) sont théoriquement très riches en glace d'eau, glace de haute pression et de haute température, comme on peut en faire dans les laboratoires terrestres en comprimant de l'eau à quelques dizaines de milliers d'atmosphères.
Les océans de Ganymède et Titan
Dans le Système solaire, c'est en fait Ganymède et Titan, respectivement plus grande lune de Jupiter (5.262 km de diamètre) et plus grande lune de Saturne (5.152 km de diamètre), qui possèdent les plus importantes quantités d'eau... surtout sous leur surface.
On trouve de l'eau sous toutes ses formes sur la majorité des planètes et satellites du système solaire. Mercure et Venus sont pauvres en eau liquide ainsi qu'en vapeur d'eau : il n'y a pas la moindre trace d'eau sur ces planètes. Mais Mars a une certaine quantité d'eau sous forme de glaces à ses pôles.
Une atmosphère primitive
Reste que Vénus n'a plus d'eau au contraire de la Terre ! Les deux planètes ont commencé par être couvertes par un océan de magma. Cette lave échange beaucoup de volatiles (dont la vapeur d'eau) avec l'atmosphère de la planète.
Uranus est la septième planète à partir du Soleil. Elle est qualifiée de géante de glaces, car elle est largement composée d'eau, d'ammoniac et de méthane sous forme solide. Comme toutes les autres planètes, Uranus s'est probablement formée dans un grand nuage de gaz, de poussière et de glace.
Saturne est la deuxième plus grosse planète du système solaire. Pourtant, elle est si peu dense qu'elle pourrait vraiment flotter sur l'eau. Cette faible densité s'explique facilement : Saturne n'est pas faite de matière solide comme la Terre.
L'analyse des données recueillies par la sonde Juno de la NASA montre que l'eau compte pour environ 0,25 % des molécules présentes dans l'atmosphère à l'équateur de Jupiter. Les astronomes espéraient obtenir une estimation précise de la quantité totale d'eau dans l'atmosphère de Jupiter depuis des décennies.
En effet, la faible valeur de la pression de son atmosphère (0,66 millibars), qui peut varier de 30 % au cours de l'année, ne permet pas à l'eau liquide de s'y maintenir : tant que la pression partielle en H2O est inférieure sur une planète à 6,1 millibars, l'eau ne peut exister que sous forme de vapeur ou de glace.
La molécule d'eau est constituée de 2 atomes – H et O – qui sont eux-mêmes très abondants dans l'Univers. C'est donc sans grande surprise que l'on trouve la molécule d'eau présente partout dans l'Univers, depuis les galaxies éloignées jusqu'aux planètes du système solaire.
Mais Vénus est la planète où il fait le plus chaud, environ 462°C.
L'eau ne peut pas s'envoler de la planète ; la molécule d'eau est trop lourde pour échapper à la gravité de la planète.
Mars est aujourd'hui un monde désolé, balayé par les tempêtes de poussières, et plus aride que les déserts terrestres. Les températures moyennes, bien inférieures à 0°Celsius, et la faible pression atmosphérique, 6 hectopascals en moyenne, interdisent la présence d'eau liquide à sa surface.
Il y a bien de l'eau sur Mercure. La glace est abondante sur cette planète qui est pourtant la plus proche du soleil, ont confirmé jeudi les dernières observations et mesures de la sonde américaine Messenger.
C'est beaucoup plus simple : les molécules d'eau sont attirées par la gravité terrestre, comme tout le reste. Le seul moyen par lequel quelque chose pourrait s'échapper dans l'espace depuis la Terre, c'est d'avoir une vitesse supérieure à la vitesse de libération.
La Terre est une planète rocheuse du système solaire. Les conditions physico-chimiques qui y règnent permettent l'existence d'eau liquide et d'une atmosphère compatible avec la vie.
L'eau peut se former spontanément à partir de deux atomes d'hydrogène et d'un atome d'oxygène, mais seulement sous certaines conditions : Des quantités suffisantes d'oxygène et d'hydrogène, Une température pas trop élevée (pas plus de 2 000 à 3 000 °C) Un rayonnement ultraviolet pas trop important.
L'eau pourrait provenir des comètes, qui, après la période d'accrétion, se sont écrasées sur Terre. En effet, les comètes sont des corps célestes issus de la ceinture d'Edgeworth-Kuiper ou du nuage d'Oort ; elles ont un diamètre en général inférieur à 20 kilomètres, et sont composées à ~80 % de glace.
Des millions d'années de pluies
Pendant des millions d'années, un déluge de pluies torrentielles s'est abattu sur la Terre : l'eau, restée liquide grâce à la baisse de température, se répand alors sur la planète, formant les océans.
L'action du soleil permet l'évaporation de l'eau de mer et la transpiration des végétaux. Cette vapeur d'eau monte dans l'atmosphère, où il fait plus froid. La vapeur se retransforme en fines gouttelettes.
Issue des précipitations, elle s'écoule jusqu'à la mer ou dans les rivières, nappes phréatiques et les lacs. L'eau verte est alors celle que l'on ne voit pas, celle qui reste invisible.
L'eau sur la planète Terre
L'eau recouvre 72 % des 509 millions de km2 de la surface du globe. C'est ainsi qu'on surnomme la Terre la planète bleue. On estime son volume à environ 1400 millions de km3. Ce qui représente un cube de plus de 1000 km de côté.
La rotation de Jupiter est la plus rapide du Système solaire : la planète effectue une rotation sur son axe en un peu moins de 10 h ; cette rotation produit une accélération centrifuge à l'équateur, y conduisant à une accélération nette de 23,12 m/s2 (la gravité de surface à l'équateur est de 24,79 m/s2 ).
Jupiter est la cinquième planète à partir du Soleil et aussi la plus grosse du Système solaire. Comme toutes les autres planètes, Jupiter s'est probablement formée dans un grand nuage de gaz, de poussière et de glace.
Jupiter est connue pour être une planète géante gazeuse, par opposition aux planètes dites rocheuses (ou telluriques, que sont Mercure, Vénus, la Terre et Mars). Les planètes gazeuses (Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune) sont essentiellement formées d'hydrogène et d'hélium.