E/ les politiques de cohésion sociale : la lutte contre la pauvreté et l'exclusion, l'aide sociale et minima sociaux, le logement social et l'hébergement d'urgence, la politique d'intégration, la lutte contre les discriminations, la lutte contre les violences faites aux femmes, la politique de la ville.
Trois grandes logiques fondent les politiques sociales : l'assurance, l'assistance et la solidarité. Elles renvoient à des conceptions différentes de la société et mettent en œuvre diversement les principes de solidarité, de redistribution et de réduction des inégalités.
La solidarité nationale (ou collective)
= la protection est universelle (elle s'applique à tous) et le coût est étalé sur l'ensemble de la collectivité (impôt) sans contrepartie. Donc, chacun cotise selon ses moyens (éventuellement ne cotise pas s'il n'a pas de revenu) et bénéficie de l'aide selon ses besoins.
L'objectif de la politique sociale est de corriger les inégalités de revenus et de lutter contre la pauvreté. Elle vise deux objectifs majeurs : la prise en charge des risques sociaux, l'intervention par une assistance en faveur des plus démunis.
Nous pouvons identifier sept grands domaines d'intervention : l'accompagnement social et familial, l'éducation et l'inclusion, l'accompagnement au domicile et les services à la personne, l'animation, l'ingénierie sociale, l'encadrement et le paramédical.
La politique sociale constitue, dans une société organisée autour du principe de solidarité, un ensemble d'actions mises en œuvre progressivement par les pouvoirs publics pour parvenir à transformer les conditions de vie des salariés et éviter les explosions sociales, la désagrégation des liens sociaux.
Axe n°1 : la politique sociale est efficace :
La réduction des inégalités économiques de revenus permet de réduire les inégalités sociales, elle est donc source d'une meilleure cohésion sociale (moins de criminalité, de délinquance…). (Annexe 5) La politique sociale permet aussi de réduire les inégalités sanitaires.
Elles recouvrent un vaste champ d'intervention possible : ce sont par exemple, la politique économique, la politique de la ville, de la jeunesse, de la sécurité, etc. Ces politiques publiques ont une histoire, c'est-à-dire qu'elles ont connu des évolutions en fonction des préoccupations politiques de l'époque.
Elle est mise en œuvre par l'État, les collectivités territoriales et leurs établissements publics, les organismes de sécurité sociale, les associations ainsi que par les institutions sociales et médico- sociales au sens de l'article L. 311-1. »
La protection sociale regroupe de nombreux acteurs solidaires : la Sécurité sociale, la Couverture santé et retraite complémentaire, le Régime de l'assurance chômage, l'Etat et les collectivités territoriales. La Sécurité sociale est la principale actrice de la protection sociale.
E/ les politiques de cohésion sociale : la lutte contre la pauvreté et l'exclusion, l'aide sociale et minima sociaux, le logement social et l'hébergement d'urgence, la politique d'intégration, la lutte contre les discriminations, la lutte contre les violences faites aux femmes, la politique de la ville.
Les prestations sociales peuvent répondre à trois logiques de prise en charge : assurance sociale, assistance ou protection universelle.
La protection sociale a donc à la fois des objectifs matériels (permettre aux individus de survivre quand ils sont malades, ou âgés, ou chargés de famille nombreuses, par exemple) et des objectifs sociaux (réduire l'inégalité devant les risques de la vie et assurer aux individus un minimum de revenus leur permettant d' ...
Dans la pratique, les politiques d'insertion sont élaborées au niveau départemental par le biais de deux dispositifs : le « programme départemental d'insertion » et le « pacte territorial pour l'insertion ».
La politique porte sur les actions, l'équilibre, le développement interne ou externe de cette société, ses rapports internes et ses rapports à d'autres ensembles. La politique est donc principalement ce qui a trait au collectif, à une somme d'individualités ou de multiplicités.
L'élaboration de la politique et du document de politique est sous l'autorité finale du ministre, qui déposera le document au conseil des ministres en vue de son approbation par l'ensemble du gouvernement. L'élaboration de la politique est confiée à une unité administrative du ministère concerné.
Le rôle de la politique consisterait à définir et à faire prévaloir des sphères de décisions publiques : la santé, l'éducation, la solidarité, l'accès égal à certains biens ou à certains droits, un ensemble de procédures distributives et d'institutions de régulation dont l'indépendance (presse, tribunaux...)
Elle permet la couverture des risques sociaux des personnes en difficultés n'ayant pas cotisé au préalable, en fonction de critères sociaux définis par l'administration (revenus, âge...). Elle a pour but de couvrir certaines catégories de dépenses pour tous les individus.
Notre système de protection sociale a été bâti de la façon suivante : les organismes de protection sociale prélèvent sur les revenus des personnes qui travaillent et de leurs employeurs des cotisations sociales qui permettent ensuite aux individus de percevoir des revenus sociaux lorsqu'un risque social se réalise.
Il s'agit d'économiser sur tous les coûts, y compris en élevant la productivité du travail vivant, sur les salaires : mais toujours grâce à l'efficacité du capital pour que cela revienne aux travailleurs et à la population, donc pour une Valeur Ajoutée disponible supplémentaire ou VAds.
Ainsi, le département s'est vu attribuer le rôle le plus important puisqu'il est chef de file dans plusieurs domaines tels que la prise en charge des personnes âgées avec l'allocation personnalisée d'autonomie (APA), des personnes handicapées sous la forme de la prestation de compensation du handicap (PCH), de la ...
Une politique de ressources humaines est un ensemble formel de règles et de principes à mettre en œuvre dans le cadre de la gestion RH.
L'efficacité de la politique sociale
L'intervention sociale de l'État permet de réduire les inégalités de revenus issues de la répartition primaire. Ainsi, le rapport interdéciles, qui était de 16 avant redistribution des revenus, s'établit à 5,5 après redistribution.