Certains auteurs (par exemple Rahmstorf, 2007) annoncent en 2100 une élévation possible de 1 à 2 m à partir d'une méthode semi-empirique.
Selon les dernières estimations du Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), le niveau moyen de l'océan augmentera d'au moins 28 cm d'ici 2100, dans le meilleur des scénarios - en cas de nette réduction de nos gaz à effet de serre.
Les tempêtes et la montée des eaux grignotent toujours plus nos côtes, au point que le niveau de la mer devrait, selon le Giec (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat), s'élever de 30 cm d'ici à 2050.
Le niveau de la mer est le niveau de référence à partir duquel sont calculées toutes les altitudes, aussi bien terrestres que sous-marines. Il correspond à la médiane entre deux niveaux (marée basse moyenne et marée haute moyenne). Il est établi depuis le XIXe siècle par des marégraphes.
Parmi les grandes villes les plus à risque entre 2020 et 2050, on trouve Le Havre (de loin la grande ville la plus menacée), Caen, Bordeaux, Arcachon, Deauville, Bayonne, Toulon et Sète. « Au Havre, par exemple, 3,6 % des biens vendus entre 2016 et 2021 vont devenir inondables avant 2050 », selon le cabinet Calendar.
En 2100, à +1.5°C, huit villes de la métropole bordelaise seront en partie submergées.
À l'échelle de la planète, selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), le nombre annuel de personnes exposées aux inondations côtières devrait passer d'un peu plus de 100.000 à entre 1,52 et 3,65 millions entre 2030 et 2100, si rien n'est fait pour anticiper ce changement majeur.
Selon une étude de la revue « Nature Climate Change », même si le réchauffement climatique s'arrête, la fonte déjà entamée de la calotte glaciaire du Groenland va entraîner une hausse inexorable du niveau de la mer.
La seule solution est de limiter les émissions de CO2. La température arrêtera de grimper et les océans de gonfler. Ça limitera également la fonte des glaciers et des calottes glaciaires dont l'eau se déverse dans nos grands bassins océaniques et fait monter le niveau de la mer.
C'est notamment le cas des Pays-Bas, du Bangladesh, de la Thaïlande, du Vietnam, de la Malaisie ou encore des Philippines.
Changements de végétation, nouvelles espèces animales, nouvelles maladies... En 2060, la France subira un climat moins doux dans un monde plus chaud. C'est la conclusion des expériences numériques menées par Météo France.
D'après l'organisation Sea Level Rise.org, le niveau des eaux à New York a monté de 23 centimètres par rapport à 1950 et la municipalité prédit qu'il augmentera encore de 20 à 75 cm d'ici 2050, voire 1,8 m avant 2100 et des tempêtes à répétition.
Moins de huit ans depuis la conférence de Paris sur le climat, le texte publié par le gouvernement le 22 mai sur le réchauffement climatique indique que la France doit s'adapter à une température moyenne de +4°C en 2100 au lieu du +2 espéré et du +1,5 souhaité.
En 2100 la Terre compte 11 milliards d'habitants, elle sort d'une crise énergétique de plusieurs décennies. Malgré une transition énergétique réussie le réchauffement climatique atteint +5°C, avec de graves conséquences pour la disponibilité de l'eau, de la nourriture et de l'habitat.
Tuvalu pourrait être un des premiers pays submergés par la montée du niveau de la mer liée au réchauffement climatique. Mais cela n'implique pas de remettre en cause son statut d'État, prévient le Premier ministre du petit archipel du Pacifique.
Avec le réchauffement climatique, les glaces fondent de plus en plus tôt (trois fois plus rapidement qu'avant) et ont de plus en plus de mal à se reformer en hiver. Selon certaines études, plus de 28 000 tonnes de glaces ont disparu depuis 1994. Oui, c'est beaucoup.
Quand les icebergs fondent, ils contribuent à l'élévation du niveau des mers, comme quand les autres glaciers continentaux fondent. Quand la banquise fond, elle ne fait pas monter le niveau de la mer. Puisqu'elle est formée par de l'eau de mer congelée, sa fonte ne met pas d'eau supplémentaire dans les mers.
La fonte de la banquise et de la neige diminuent l'effet d'albedo des pôles : une surface blanche qui réfléchit jusqu'à 80 % du rayonnement solaire. Cette surface se rétrécissant, moins d'énergie solaire est renvoyée vers la haute atmosphère, ce qui accélère donc le réchauffement.
D'ici 2050, selon les Nations Unies, entre 2 et 7 milliards d'êtres humains seront confrontés à une pénurie d'eau. Parmi les régions les plus menacées, on trouve notamment le bassin méditerranéen (en particulier l'Afrique du Nord) et la péninsule arabique.
Même chose un peu plus au nord, à Ostende et Bruges, en Belgique, et pour une immense partie des Pays-Bas, les villes d'Amsterdam et Rotterdam comprises, où une importante partie des terres pourraient être englouties en 2050.
Evolution en chiffres du niveau des eaux dans le monde :
A ce jour et dans un proche avenir, les régions les plus touchées par la montée des eaux sont notamment l'Asie du Sud-Est (Bangladesh, Indonésie), les îles du Pacifique et certaines zones côtières d'Amérique du Nord (New-York) et d'Europe (Pays-Bas).
Des grandes villes normandes comme Cherbourg (Manche), Caen (Calvados) ou Le Havre sont également concernées. À ces grands bassins à risque s'ajoutent localement d'autres secteurs qui pourraient être inondés en cas d'épisodes exceptionnels. Ils sont souvent de l'ordre du quartier, de la rue voire de la parcelle.
Oui, "la Camargue, le marais poitevin, Dunkerque et Bordeaux" pourraient être "sous l'eau" en 2050, mais…