— les bouteilles d'acétylène dont la pression d'épreuve est d'au moins 52 bar, munies de bouchons fusibles qui libèrent le gaz et réduisent ainsi la pression si la température de la bouteille augmente de façon imprévue.
Oxygène : pour le soudage, la pression d'utilisation est de 0,8 à 1,5 bar.
Son principe est relativement simple : il s'agit de combiner un carburant, l'acétylène, à un comburant, l'oxygène, pour créer une flamme à haute température – plus de 3 000 °C – que l'on mettra directement en contact avec le métal à souder.
Allumer le chalumeau
Réglage de la flamme : la pression de service des manomètres étant réglée à 1bar pour l'oxygène et entre 0,2 et 0,5 bar pour l'acétylène. Ouvrir et enflammer l'acétylène jusqu'à obtenir une flamme avec un panache sans fumeroles noirâtres, régler rapidement l'oxygène pour obtenir un dard bien net.
Dans ces bouteilles, l'oxygène est stocké sous forme gazeuse et comprimé à une pression de 200 bars (la pression atmosphérique est égale à 1 bar). Grâce à cette pression, le volume d'O2 gazeux que peuvent libérer les bouteilles est important. Stockées au domicile du patient.
Toucher les parois de la bouteille
Cette caractéristique permet de déterminer le niveau de gaz restant d'une bouteille. Si en passant les mains sur les parois, une partie est plus froide que l'autre, c'est qu'il reste du gaz.
En ventilation spontanée, l'administration d'O2 peut se faire par lunettes ou masque simple pour les faibles débits (< 6 l/min), par masque à haute concentration ou optiflow pour des débits plus importants et une FiO2 plus élevée.
En général, un claquement est causé par un problème de pression dans la buse, une surchauffe du chalumeau ou un contact entre la buse et la pièce à souder.
Ne jamais se servir de bouteilles de gaz comprimé couchées comme rouleaux pour déplacer d'autres objets. Ne pas coucher les bouteilles d'acétylène. Si, par inadvertance, une bouteille d'acétylène a été placée en position couchée, la redresser et attendre au moins une heure avant de l'utiliser.
Pour braser le cuivre sur une installation classique, dans un logement, les buses de 160 ou 200 conviennent puisque le but est de rougir le cuivre. Le dard doit être un peu éloigné du cuivre pour ne pas le fondre, mais pas trop pour que la flamme reste enveloppante.
Les réglages pour l'oxycoupage
En fonction de l'épaisseur de l'acier et du calibre de la tête de coupe, il faut ajuster la distance entre la buse et la pièce à découper et régler les paramètres de débit des gaz de chauffe et de découpe. La vitesse de découpe sera également adaptée aux paramètres définis.
On recommande d'installer les clapets antiretours de gaz et de flamme au niveau de la poignée du chalumeau sur les canalisations de gaz (oxygène et combustible).
En raison de l'instabilité de l'acétylène, celui-ci est stocké à l'état dissous sous pression dans un solvant imprégnant une matière poreuse. Le solvant utilisé est l'acétone. Il est indissociable de la bouteille d'acétylène dont il ne doit pas sortir.
L'acétylène se retrouve sous pression dans des bouteilles appropriées, dissout dans un solvant (généralement l'acétone). Avec une limite inférieure d'explosivité (LIE) de 2,5%, en cas de fuite, il peut se retrouver facilement dans l'air à des concentrations dangereuses.
La soudure à l'acétylène permet l'assemblage de métaux variés (aciers, inox, alliages de cuivre), mais aussi sous certaines conditions l'aluminium allié au silicium. L'acétylène est également utilisé comme combustible dans des appareils d'analyse.
Chauffez à l'aide du chalumeau les pièces à souder entre elles jusqu'à leur fusion (bulle de métal). Une fois les pièces en fusion, amenez le métal d'apport afin qu'il fonde. Avancez avec le métal en poussant la bulle formée à l'aide du chalumeau. Laissez refroidir, c'est terminé.
Allumez et réglez la flamme
Assurez-vous que rien n'entrave le chalumeau de sorte que le gaz puisse s'échapper de la soupape en toute sécurité. Tournez le bouton marche/arrêt jusqu'à entendre le sifflement du gaz hors du brûleur puis appuyez sur le bouton d'allumage rouge pour allumer la flamme instantanément.
Exemple : bouteille d'O2 de 5 litres, pression de 100 bars, débit de 15 l/min. autonomie = ((5 x 100) -10%) / 15 = 30 min.
La prescription d'oxygène représente la troisième étape. Le débit à prescrire doit permettre d'obtenir au minimum une PaO2 > 8,0 kPa (60 mmHg) au repos (8,7 kPa selon la Société suisse de pneumologie). Ce débit devrait être titré à l'effort (test de marche) et pendant le sommeil (oxymétrie nocturne).
Humidifier l'air permet aux muqueuses de mieux absorber les molécules d'oxygène. Celles-ci pénètrent plus profondément dans les bronches et les bronchioles, ce qui permet une meilleure oxygénation du sang, condition nécessaire à un rétablissement rapide après un gros rhume.
Comment voir ce qu'il reste de gaz dans un cube Butagaz ? Il y a plusieurs façons de connaître la quantité de gaz restante dans une bouteille de gaz : la toucher (plus elle est froide, plus elle contient de gaz), la peser (le poids à vide du Cube est de 5kg environ) ou utiliser un indicateur de niveau.
La pression de la bouteille (50 à 60 bars) dépend de la température ambiante et reste constante jusqu'à ce que la bouteille soit presque entièrement vidée. La méthode la plus simple est de peser votre bouteille de CO2 (étrier compris) quand elle est complètement vide.