La prévoyance est obligatoire pour tous les cadres, quel que soit le secteur d'activité ou la taille de l'entreprise. C'est la convention collective des cadres de 1947 qui a instauré cette règle. Depuis, elle a été reprise par l'Accord national interprofessionnel (ANI) de 2017.
Il existe pour les professionnels deux types d'assurances : la prévoyance collective pour les salariés et la prévoyance individuelle (TNS, profession libérale etc..). Pour les professionnels, la prévoyance individuelle (arrêt de travail, invalidité) est facultative mais très recommandée.
L'assurance prévoyance en entreprise vient complète les couvertures des régimes obligatoires. Elle couvre principalement les risques d'incapacité de travail, d'invalidité et de décès du salarié. La prévoyance d'entreprise peut aussi garantir le risque de perte d'autonomie et de dépendance.
Dans la rubrique santé, vous trouverez les lignes “Sécurité sociale”, “Mutuelle” et “Prévoyance”. C'est à cette ligne mutuelle du bulletin de paie que vous trouverez votre mutuelle d'entreprise.
Bonjour, Le plus simple est de regarder votre bulletin de salaire. Si vous cotisez à une prévoyance, une ligne sera identifiée comme telle avec vos autres cotisations. De plus, si vous avez une prévoyance, à votre embauche ou depuis, vous avez du recevoir une notice.
Un contrat de prévoyance couvre les risques liés à la maladie, aux accidents et aux décès.
La prévoyance n'est pas obligatoire pour toutes les entreprises. En revanche, toutes pourront souscrire un contrat de prévoyance collective dans l'intérêt de leurs salariés.
En présence de conventions et accords collectifs, l'employeur a pour obligation de mettre en place un contrat de prévoyance complémentaire pour l'ensemble des salariés. La prévoyance obligatoire peut cependant concerner tous les collaborateurs dans certaines situations.
La prévoyance d'entreprise permet aux salariés de bénéficier d'une protection sociale complémentaire à un coût avantageux. Contrairement à la mutuelle d'entreprise, la prévoyance n'est pas systématiquement obligatoire. Toutefois, l'employeur a l'obligation de la mettre en place dans certains cas particuliers.
Les indemnités journalières sont versées dès le lendemain de l'accident sans aucun délai de carence. Le jour de l'accident est intégralement payé par l'entreprise. L'indemnité journalière est égale à 60 % du salaire journalier de base, du 1er au 28ème jour, et à 80 % de celui-ci à partir du 29ème jour.
La prévoyance sert à se protéger contre tous les aléas de la vie liés à la personne, à titre particulier comme professionnel, si le contrat est souscrit à titre collectif. La prévoyance couvre les risques liés au décès, à l'incapacité, à l'invalidité, et à la dépendance.
Obligation de l'employeur
L'employeur doit faire bénéficier tous ses salariés , quelle que soit leur ancienneté dans l'entreprise, d'un régime de remboursement complémentaire des frais de santé. L'entreprise choisit librement l'assureur, auprès de qui elle négocie le contrat d'assurance.
La prévoyance cadre et assimilés doit obligatoirement comporter une garantie décès. C'est le niveau de garanties minimum imposé. Selon la couverture choisie, à l'image d'une prévoyance individuelle, la prévoyance complémentaire peut comprendre : La garantie décès, avec rente éducation, rente conjoint, etc.
Quels sont les cas de dispense de mutuelle ? Un salarié du secteur privé peut invoquer une dispense de mutuelle d'entreprise dans 4 cas : couverture en cours d'une mutuelle complémentaire, CDD ou contrat de mission, temps partiel ou apprentissage, présence dans l'entreprise lors de la mise en place du dispositif.
La cotisation prévoyance doit-elle être mentionnée sur le bulletin de paie ? Si le dispositif de prévoyance est obligatoire, il est nécessaire de mentionner la cotisation prévoyance sur le bulletin de salaire dans la rubrique « cotisations et contributions » ou dans la rubrique « prévoyance ».
La prévoyance individuelle offre une couverture contre les aléas de la vie. En cas d'arrêt de travail, d'invalidité, ou encore de décès, elle vous apporte une protection financière à vous et à vos proches. L'assurance prévoyance individuelle vient pallier la perte de revenu.
Qui paie les cotisations de prévoyance collective ? Ça dépend ! Souvent, l'entreprise et le salarié paient chacun la moitié de la cotisation. L'entreprise peut aussi décider de prendre à sa charge la majeure partie, voire l'intégralité des cotisations.
En relais du maintien de salaire employeur, soit au 41ème jour, au 61ème jour ou au 91ème jour, l'organisme de prévoyance verse à l'employeur des indemnités journalières complémentaires (IJC) aux IJSS afin que le salarié en arrêt perçoive 95% de son salaire net pendant toute la durée de l'arrêt.
Lorsque vous êtes en arrêt maladie, vous ne percevez pas intégralement votre salaire. Un délai de carence de 3 jours ne vous donne droit à aucune rémunération (sauf convention collective plus favorable). Votre caisse de sécurité sociale vous verse une indemnité égale à 50 % de votre salaire journalier de base.
Définition du maintien de salaire
C'est une obligation pour l'employeur de continuer à verser le salaire de son employé en cas de maladie ou d'accident, indépendamment des indemnités journalières versées par la Sécurité sociale.
Face aux pertes de revenus liés à un arrêt maladie, tous les salariés ont la possibilité de souscrire à un contrat de prévoyance garantissant un maintien de salaire. Parfois, c'est l'employeur lui-même qui a souscrit à une telle assurance pour protéger ses salariés.
Mode de calcul
Exemple : Si vous avez perçu un salaire brut de 2 000 € par mois au cours des 3 mois précédant votre arrêt de travail, vous pourrez obtenir des IJ selon le calcul suivant : Salaire brut des 3 derniers mois = 6 000 (2 000 x 3) Salaire journalier de base = 65,75 € (6 000 / 91,25)
Le salaire pris en compte ne peut pas dépasser 1,8 fois le montant du Smic en vigueur le dernier jour du mois qui précède l'arrêt de travail. En janvier 2021, ce montant s'élève à 2 798,25 €. Par ailleurs, les indemnités journalières ne peuvent pas dépasser la limite de 46 € brut maximum en janvier 2021.