En moyenne, sur le Tour de France un bon coureur dégage une puissance égale à 400 watts. Mais un sprinter, comme Peter Sagan, peut monter à plus de 1000 watts sur un temps très court en passant la ligne d'arrivée quand il est au maximum de son effort.
Un autre outil de comparaison : pendant le Tour de France, les cyclistes produisent en moyenne entre 220 et 320 watts par étape (soit pendant trois à cinq heures). Un cycliste amateur peut difficilement tenir plus d'une heure à cette puissance. À vous de faire le test !
Les coureurs amateurs ont généralement une puissance de 2,5 à 3,5 watts/kg pour une ascension de 30 minutes tandis que les coureurs de classe mondiale peuvent atteindre les 6 à 7 watts/kg.
La FTP d'un cycliste moyen se situe, en rapport poids/puissance entre 3 et 4 w/kg pour les hommes et entre 2,4 et 3,5 w/kg pour les femmes.
Commencez chaque poussée de puissance en tournant à une cadence et une vitesse très basses. Passez à la vitesse supérieure (par exemple, 50 x 11) et, en position assise, pédalez aussi fort que possible jusqu'à ce que vous atteigniez 80 tr/min. Cela devrait prendre environ 15 secondes.
L'importance de la position pour gagner des watts
Celle-ci est exponentielle à mesure que le cycliste roule vite. On estime qu'elle est multipliée par 8 à chaque fois que le cycliste double sa vitesse. Elle est donc 8 fois plus importante à 40 km/h qu'à 20 km/h.
Rouler sur un braquet plus court favorise les changements de rythme, les accélérations brutales et les relances en sortie de virage. Cette technique optimise aussi l'oxygénation musculaire ainsi que le relâchement des fibres au cours du cycle de pédalage.
Par exemple, le poids idéal de Lorentz s'établit à 68 kg pour 1,74 mètres ; les cyclistes de haut niveau qui font cette taille pèsent 3 à 5 kg de moins.
Savoir à quelle puissance vous pédalez est fort utile, car l'intensité est l'élément clef de l'entraînement ! Imaginons, par exemple, que vous roulez sur le plat et sans vent à 30 km/h. Vous développez alors une puissance d'environ 200 W, soit 200 J/s.
Un adulte en bonne santé physique peut couramment produire de 50 à 150 watts pour une heure d'exercice vigoureux. En un quart de travail de 8 heures, un ouvrier moyen, en bonne santé, bien nourri et motivé peut maintenir une puissance d'environ 75 watts.
La vitesse moyenne à vélo des professionnels
La vitesse moyenne à vélo chez les professionnels se situe généralement dans une fourchette comprise entre 40 et 45 km/h. Sur des distances qui dépassent régulièrement les 200 kilomètres. L'effet «peloton» explique pour partie ces moyennes stratosphériques.
Pour un cycliste de 70 kg, avec un vélo de 8 kg et un équipement de 1,5 kg (chaussures, casque, vêtements, lunettes), une perte de 1 kg ne fait économiser que 1,26 % du poids total. Dans une pente de 8 % à 15 km/h, 1 kg de moins représente une économie approximative de 4,5 watts, soit un gain de 40 secondes pour 15 km.
La puissance maximale aérobie peut-être maintenue entre 5 et 7 minutes chez les cyclistes entraînés. Elle est en général comprise entre 250 watts, chez les cyclos peu entraînés, et 550 watts, pour les meilleurs cyclistes professionnels (gros rouleurs).
Un des premiers facteurs sur lesquels il faut agir et l'amélioration de son rapport poids/puissance. Celle-ci passe par l'adoption d'une alimentation adaptée, et parfois même une alimentation hypocalorique pour éliminer un surplus de masse grasse.
L'objectif est simple : optimiser le retour veineux et combattre les microsaignements liés à l'intensité de la contraction musculaire.
L'écart entre les deux épreuves s'est néanmoins atténué depuis les 2001-2004. De manière générale, le Giro comme le Tour proposent en moyenne six étapes de montagne par édition. Le record reste le Tour de France 2016, avec 10 étapes de moyenne ou de haute montagne.
Nous vous présentons ci-dessous quelques-unes des courses cyclistes les plus difficiles. La Death Ride, qui en est à sa 41e édition, existe depuis 1978. Cette course, qui a débuté par une tentative à cinq de traverser les Alpes californiennes en une journée, est devenue un événement cycliste mondial.
-La production de corps cétoniques (et/ou la consommation d'une boisson riche en précurseurs de corps cétoniques) a une action « coupe-faim », et donc le sportif mange moins et maigrit plus facilement.
Les muscles concernés par le pédalage sont avant tout les muscles responsables de l'extension et de la flexion de la cuisse et en particulier le quadriceps et les ischio jambiers, les muscles de la patte d'oie et le biceps crural.
Avant le départ, le coureur prend un petit déjeuner composé d'aliments à index glycémique faible avec des glucides (céréales complètes, pain complet qui peuvent être complétés par du riz ou des pâtes complètes), des vitamines / minéraux (fruits, fruits secs, jus de fruits, compotes de fruits, etc.)
En général, les experts recommandent de faire comme les pros, soit pédaler à environ 90-100 révolutions par minute (rpm) sur le plat, à 95-105 rpm quand les conditions sont rapides (faux plat descendant, vent de dos) et à 75-85 rpm dans les montées.
Pour obtenir ce pédalage efficace, poussez la pédale légèrement en avant lorsque votre pied est en haut, puis baissez le talon sous le niveau de la pédale et poussez en avant et dans le bas de la rotation, faute de pouvoir pousser, vous devez tirer, ce qui donnera de la puissance au mouvement.
Débutez par 5 minutes à 110 tours de pédales par minute, enchaînez avec de la force à 60 tours pédale par minute, puis continuez avec cinq minutes à 105 tours, cinq minutes à 65 tours pédale par minute et ainsi de suite jusqu'à se retrouver à la même fréquence.