Avant l'âge de 2 ans, un enfant n'est pas capable de comprendre ce qu'est une punition. Il comprend qu'il se passe quelque chose, mais ne peut pas faire le lien entre l'action et sa conséquence. Il est donc inutile de gronder ou de réprimander un bébé. De 12 à 36 mois, l'enfant se développe.
Les sanctions privatives fonctionnent toujours très bien, y compris durant l'adolescence, le tout étant toujours d'adopter la sanction à la taille de la faute et aux centres d'intérêts de votre enfant : la privation d'argent de poche, de sortie et de téléphone portable est notamment très efficace chez un adolescent…
La punition, ça commence à quel âge ? La punition doit être proportionnelle à l'âge et à la gravité de la bêtise de l'enfant. Quand il s'agit d'un bébé, il faut être ferme et expliquer ! À cet âge, il n'y a pas de punition.
En revanche, à cet âge, on peut pratiquer une autre forme de punition : la gronderie. Il s'agit de lui signifier en prenant une grosse voix et en faisant les gros yeux que ce qu'il a fait n'était pas bien et qu'il ne doit pas recommencer.
Placez-vous à sa hauteur afin de pouvoir le regarder dans les yeux. Exprimez fermement et calmement votre désaccord. Dites-lui par exemple : « Je n'accepte pas que tu tapes ton frère. Dans notre famille, on ne frappe pas » ou « Tu as le droit d'être en colère, mais je ne vais pas te laisser me faire mal ».
À l'école maternelle : • Aucune sanction ne peut être infligée. L'isolement pendant un temps très court et sous surveillance est possible. À l'école élémentaire : • On ne peut pas sanctionner un élève pour un travail non fait.
Pour résumer, voici quelques alternatives à la punition :
verbaliser les émotions qu'il traverse ; utiliser les conséquences logiques pour réagir à un comportement ou une bêtise.
La punition est inefficace car elle se porte sur le geste, mais pas sur sa cause : l'enfant est puni parce qu'il a prononcé des injures, parce qu'il a frappé son frère, parce qu'il a couru dans le couloir alors que cela faisait trois fois qu'on lui disait de ne pas le faire…
Le retrait pour éliminer un comportement inapproprié
Comme il implique la perte de contacts avec les autres pendant une brève période de temps, le retrait constitue une forme de punition négative. Il peut être utilisé chez les enfants à partir de 3 ans.
Tout d'abord, il faut que l'enfant sache que ce qu'il fait est interdit. Aussi, si l'enfant fait une bêtise pour la première fois, il faut commencer par lui expliquer que ce qu'il fait est mal. Si l'enfant récidive, il faut le punir. La punition doit être adaptée à l'âge de l'enfant et à la gravité de la bêtise.
Un exemple serait le Scaphisme, une punition pratiquée chez les perses, qui consistait à enfermer un individu dans un réceptacle tout en ne laissant dépasser que sa tête. Le prisonnier était ensuite abondamment nourri de lait et de miel principalement, de force si nécessaire.
Oui, mais pas n'importe comment. L'Education Nationale précise que la sanction doit avoir un caractère “éducatif”. Concrètement, ça peut-être un mot dans le cahier de correspondance, un devoir supplémentaire ou encore une excuse publique écrite ou orale.
D'une façon générale, la punition ne s'appuie pas sur des règles ou des limites que vous avez fixées à l'avance avec votre enfant. De son côté, la sanction correspond plus à une conséquence directe du non-respect d'une règle ou d'une limite que vous auriez établie au préalable.
« L'enfant envahi par ses émotions »
Autour du 18ᵉ et 24ᵉ mois d'un bébé, advient un moment clé pour le développement de son cerveau qui entre dans une phase de maturation.
À 3 ans et 4 ans, votre enfant a toujours besoin de votre aide pour apprendre à s'affirmer, à suivre les règles et à gérer ses émotions. Comment réagir? Répétez les règles autant de fois que nécessaire. Votre enfant a encore du mal à maîtriser ses impulsions et peut aussi vouloir faire preuve d'indépendance.
Dites-lui par exemple : « C'est la dernière fois que je le ramasse. » De cette façon, il comprendra que même s'il pose le geste de nouveau, il n'aura pas la réaction qu'il souhaite. Comme votre enfant recherche votre attention, vous pouvez alors lui proposer de jouer avec lui à un autre jeu (ex. : blocs, casse-tête).
Les profs n'ont aucun droit sur les élèves en matière de violence. Traduction : à aucun moment ils ne peuvent lever la main sur l'un d'eux dans une salle de classe ou dans l'établissement. Certes, les profs doivent très souvent faire face à des situations de stress.
De même, est-il possible de garder les élèves après la sonnerie pour terminer un cours ? Non, cela n'est pas normal. L'enseignant est censé respecter les horaires de cours. Évidemment, si le professeur termine juste de noter les devoirs au tableau et que cela dure 2 minutes après la sonnerie, ce n'est pas grave.
Depuis quand les devoirs à la maison sont interdits ? La circulaire du 29 décembre 1956 supprime les devoirs à la maison précisant qu'« aucun devoir écrit, soit obligatoire, soit facultatif, ne sera demandé aux élèves hors de la classe ».
Lorsque l'insolence de l'enfant perdure, expliquez-lui clairement quelles seront les conséquences. Le but n'est pas de punir l'enfant, mais de l'aider à comprendre son comportement et à mieux le gérer. En revanche, les conséquences ne doivent pas être des menaces en l'air, sinon il reproduira son mauvais comportement.
En effet, lorsque l'on punit un enfant sans lui demander de réfléchir à son action et de comprendre pourquoi elle n'est pas positive, déresponsabilise totalement l'enfant. Le système punitions/récompenses n'est finalement pas efficace car il fait perdre le sens de responsabilité des enfants.
Les punitions étaient l'instrument naturel pour faire disparaître les comportements indésirables et amener le « petit d'homme » à rejoindre l'humanité. Les punitions avaient également une fonction expiatoire destinée à laver la faute souvent considérée comme un péché qui souillait l'âme du fautif.
Exemple de punitions éducatives
Quand à ma petite de 6 ans, je lui demande d'aller voir papa et de lui expliquer sa bêtise ! Le fait de raconter, j'espère, la fait réfléchir ". L'isolement dans la chambre ou dans le couloir reste le moyen le plus simple de faire comprendre à un tout-petit qu'il agit mal.
Le silence passif-agressif
Si vous êtes celui qui utilise habituellement la punition par le silence, sachez que c'est une façon passive et agressive de faire face aux situations. En plus d'être inutile, car elle ne résout pas les problèmes, elle peut avoir des conséquences irréparables.