Par exemple, en lui faisant accomplir une tâche qui lui demandera un effort physique : tondre la pelouse, faire la vaisselle, nettoyer les vitres, passer l'aspirateur, etc. Cela permettra notamment de l'aider à soulager sa culpabilité s'il paye ainsi sa faute.
La punition doit avoir un sens, le but n'étant pas de rendre l'enfant triste sans lui faire comprendre la raison de sa punition. Au contraire, la punition doit donner un sens à sa faute afin qu'il ne recommence plus.
Les sanctions privatives fonctionnent toujours très bien, y compris durant l'adolescence, le tout étant toujours d'adopter la sanction à la taille de la faute et aux centres d'intérêts de votre enfant : la privation d'argent de poche, de sortie et de téléphone portable est notamment très efficace chez un adolescent…
La punition positive est l'ajout de quelque chose qui provoque la diminution de la fréquence d'un certain comportement. La punition négative, également connue sous le nom de punition par suppression, survient lorsqu'un événement ou un résultat agréable est retiré après la démonstration d'un comportement.
Écriture d'une lettre d'excuses
C'est une autre forme de punition pédagogique qui peut aider les ados à comprendre les conséquences de leurs actions. Elle nécessite que la personne réfléchisse sur son comportement, reconnaît ses erreurs et prenne des mesures pour réparer les torts qu'il a causés.
Bien sûr, il y a pléthore de punitions à notre disposition pour répondre à l'insolence d'un élève : on peut le coller, faire un rapport, l'exclure de cours, le faire exclure une journée ou deux du collège.
La meilleure des punitions sera réparatrice : si l'enfant casse un vase, proposez-lui de ramasser les morceaux. La subtilité de l'éducation, c'est de responsabiliser l'enfant sans le culpabiliser. Une punition n'a pas besoin de rendre triste ni de faire mal. Je réfute l'argument de la fessée comme outil pédagogique.
Fessée et punitions physiques
Elles doivent être évitées en tout temps. Elles ne permettent pas l'apprentissage. La fessée et les punitions physiques entraînent un sentiment d'humiliation et de peur chez l'enfant ainsi qu'une perte de confiance envers le parent.
En psychologie comportementale, l'objectif de la punition est de réduire un comportement indésirable. Dans le cas de la punition négative, il s'agit de retirer quelque chose de bon ou de désirable pour réduire l'occurrence d'un comportement particulier.
Plutôt que de punir l'enfant en l'obligeant à rester assis ou en le privant de récréation, faites-le bouger! Dites-lui le plus calmement possible : « Tu pourras jouer avec nous lorsque tu cesseras ton comportement.
Tout d'abord, il faut que l'enfant sache que ce qu'il fait est interdit. Aussi, si l'enfant fait une bêtise pour la première fois, il faut commencer par lui expliquer que ce qu'il fait est mal. Si l'enfant récidive, il faut le punir. La punition doit être adaptée à l'âge de l'enfant et à la gravité de la bêtise.
Au lieu de gronder et de punir votre enfant, cassez tout de suite le schéma dans lequel vous êtes entré : lui donner une consigne, il dit non. Vous répétez et toujours non. Prenez votre enfant et isolez-vous avec lui dans sa chambre. Il va certainement crier et hurler, mais répétez-lui : « Je veux que tu te calmes.
Une bonne sanction ne s'accompagne pas de souffrance
"La sanction doit avoir une vertu éducative c'est-à-dire aider l'enfant à accepter les limites et les règles qui s'imposent à tous" énonce Stéphane Clerget.
A partir de quel âge peut-on vraiment punir ? Dès lors que l'on peut responsabiliser l'enfant, donc plutôt après 2 ans. A partir de là, il s'agira de choisir une sanction qui privilégie la réparation de la bêtise commise.
Il faut punir un enfant lorsque celui présente un comportement que vous, adulte, parent, éducateur, estimez indésirable, problématique ou perturbateur. Un enfant qui, par exemple, perturberait une discussion en l'interrompant et en faisant trop de bruit.
Un exemple serait le Scaphisme, une punition pratiquée chez les perses, qui consistait à enfermer un individu dans un réceptacle tout en ne laissant dépasser que sa tête. Le prisonnier était ensuite abondamment nourri de lait et de miel principalement, de force si nécessaire.
Lorsqu'un enfant est insolent, appliquez une sanction et expliquez-lui les conséquences. Lorsque l'insolence de l'enfant perdure, expliquez-lui clairement quelles seront les conséquences. Le but n'est pas de punir l'enfant, mais de l'aider à comprendre son comportement et à mieux le gérer.
La réprimande doit se faire sur un ton le plus calme et posé possible. Et, selon l'âge de l'enfant, elle doit être argumentée et doit éviter d'imposer quelque chose. Être grondé doit inviter le petit à réfléchir sur ce qu'il a fait pour qu'il soit capable de le voir par lui-même et ainsi de modifier son comportement.
Pour résumer, voici quelques alternatives à la punition :
l'inciter à chercher des solutions pour régler un conflit ; verbaliser les émotions qu'il traverse ; utiliser les conséquences logiques pour réagir à un comportement ou une bêtise.
La punition est improductive sur le long terme
Elle peut également altérer sur le long terme la confiance en lui de l'enfant, se sentant incompris. La relation parent/enfant est également très fréquemment dégradée, les enfants en concluant souvent qu'ils ne sont pas aimés de leurs parents.
Priver certains plaisirs : si un ado a fait une grosse bêtise, il peut être approprié de le priver temporairement de certaines activités ou plaisirs qu'il apprécie, comme regarder la télévision, jouer à des jeux vidéo ou aller à une soirée.
La façon de répondre à la provocation pour réinstaurer un dialogue constructif est importante. Il s'agit de trouver le moyen de faire comprendre à l'enfant que vous avez compris qu'il a besoin de votre aide et de votre écoute, de lui dire que vous êtes là pour l'écouter tout en faisant tomber la tension.
Posez-lui des questions pour essayer de comprendre ce qui s'est passé dans sa tête juste avant, pourquoi il a fait telle bêtise". Montrez-lui que vous avez confiance dans ses facultés à trouver des solutions pour améliorer les choses : "A ton avis, que pourrais-tu plutôt faire la prochaine fois pour éviter cela ?".
comme des critiques ou des reproches. Pour se protéger, il choisira d'agir comme s'il avait raison, même s'il se sait dans l'erreur. Et ce, quitte à attiser votre frustration. Pour remédier à la situation, vous pouvez essayer de nouvelles formules qui privilégient la forme interrogative plutôt qu'affirmative.