90 µg* pour les enfants, 150 µg* pour les adultes et 200 µg* pour les femmes enceintes ou allaitantes suffisent à couvrir les besoins nutritionnels journaliers en iode.
En cas de rejets d'iode radioactif, il faut saturer cette glande à l'aide de comprimés d'iode stable, de telle sorte qu'elle n'ait plus de place pour stocker l'iode radioactif. Par la suite, il faut éviter de manger des denrées contaminées (lait, légumes à feuilles etc.).
Les comprimés d'iode stable (iodure de potassium) protègent la glande thyroïde contre une contamination radioactive. Un évènement grave comme un accident ou une attaque nucléaire peut entrainer le rejet dans l'atmosphère d'iode radioactif.
Les comprimés d'iode sont alors à retirer gratuitement en pharmacie ou envoyés par voie postale. Dans ces zones, les écoles, entreprises et établissements recevant du public ont également des boîtes en réserve. Ainsi, certaines officines disposent bien d'un stock de pastilles, mais il n'est pas en accès libre.
Pour s'en protéger, là encore, les experts recommandent de se réfugier au cœur d'un bâtiment. Selon eux, un mur d'acier, de béton, ou même de la terre compactée, offrent une véritable protection.
Il faut pour cela utiliser des matériaux étanches: scotch, drap mouillé, mastic à prise rapide, planche ou film plastique, couper la ventilation et le chauffage, qui favorisent les mouvements d'airs. Le mieux est évidemment de pouvoir se réfugier dans les sous-sols.
Les références nutritionnelles pour la population (RNP) en iode pour les adultes est de 150 µg/j.
Éloigner tant que possible les personnes de la source des rayonnements : l'intensité des rayonnements ionisants diminue avec le carré de la distance. Diminuer au maximum la durée d'exposition aux rayonnements. Placer entre la source et les personnes exposées un ou plusieurs écrans/blindages de protection.
La teinture d'iode ou de fucus vesiculosis à consommer aux 2 repas principaux ou à utiliser sur la peau voir en bain de pied (quelques secondes à une minute par jour). La bétadine uniquement à appliquer sur la peau.
L'Islande : le pays le plus sûr
L'Islande est, selon le classement Global Peace Index 2021, le pays le plus susceptible de rester pacifique au milieu d'une guerre mondiale. En raison de sa situation géographique (extrême nord de l'Europe, au milieu de l'océan Atlantique) et en raison de sa tradition pacifiste.
Le sous-marin Le Redoutable à Cherbourg serait suffisamment sécurisé. A Paris existe un lieu construit durant la guerre froide et qui possède 14 abris : Radio France ! Ils seraient accessibles par des galeries situées sous le bâtiment. L'Elysée dispose aussi d'un abri de 250 m2 sous le palais.
N'importe quel bâtiment en dur, sans fenêtre de préférence
En cas d'attaque, le gouvernement recommande de se cacher dans un bâtiment en dur, souterrain et sans fenêtre de préférence.
La prise de comprimés d'iode stable (ou iodure de potassium) est fortement recommandée en cas d'irradiation. L'iode vient "saturer" la glande thyroïde, ce qui empêche la fixation des substances radioactives qui ont pu être respirées ou ingérées.
Plus de 40 ans
La saturation de la thyroïde est moins indiqué dans cette tranche d'âge pour deux raisons : plus l'âge avance, le risque de cancer de la thyroïde suite à la prise d'iode radioactif diminue.
Le sel iodé contient quant à lui 15 à 20 mg d'iode par kg. Pour absorber autant d'iode que dans un comprimé d'iodure de potassium, il faudrait donc ingérer 4.97 kg de sel dosé à 20 mg d'iode par kilogramme.
A l'extérieur, il est recommandé de porter des vêtements longs et amples. Il faut se couvrir l'ensemble du corps car les particules peuvent contaminer un organisme humain directement par contact avec la peau. Les vêtements doivent être ensuite conservés dans un sac plastique fermé pour limiter la contamination.
En France, l'iode stable peut être distribué gratuitement par les autorités compétentes (exemple : par voie postale) ou par les pharmacies, uniquement aux populations exposées à un risque nucléaire c'est-à-dire localisées dans un rayon de 20 km autour d'une centrale nucléaire.
Des matériaux tels que PEEK et le polyimide possèdent une bonne résistance au rayonnement gamma et aux rayons X. Le PTFE et le POM, en revanche, sont très sensibles et donc moins adaptés aux applications impliquant l'exposition au rayonnement.
"Il faut prendre l'iode deux heures avant, idéalement deux heures avant l'exposition à l'iode 131 et jusqu'à vingt-quatre heures après maximum.
Les références nutritionnelles pour la population (RNP) en iode pour les adultes (dès l'âge de 10 ans) sont de 150 µg/jour, indique l'Anses. En deçà de cette valeur, on parle de carence en iode.
Certaines personnes sont hypersensibles à l'iode et développent rapidement des symptômes tels que fièvre, urticaire, œdèmes ou hémorragies sous la peau. Suite à une prise d'iode, on peut également observer des poussées d'acné, des troubles du rythme cardiaque, des fourmillements ou une confusion, par exemple.
Construire un abri anti-atomique :
Des containers maritimes déclassés ,enterrés et bétonnés, sont la solution la plus économique (1000 à 2000eur). C'est le plus simple en termes de construction pour un abri anti-atomique. Un container métallique est une bonne cage de faraday, contre les impulsions électromagnétiques.
Un masque à gaz, ou masque anti-gaz , est une protection contre certaines armes chimiques et armes biologiques et contre les agents radioactifs. Il se porte sur le visage et couvre les entrées des voies respiratoires (bouche, nez) et souvent les yeux ainsi que d'autres tissus sensibles du visage.