Adultes (seulement si recommandé) et enfants de plus de 12 ans : 2 comprimés. Enfants de 3 à 12 ans : 1 comprimé. Enfants de 1 mois à moins de 3 ans : ½ comprimé, peut être dissous si besoin dans eau, lait, jus de fruit.
La prise d'un seul comprimé, avalé avec un verre d'eau ou dissous dans une boisson, suffit à protéger efficacement, durant un à deux jours, un adulte ou un adolescent. Pour un enfant de plus de trois ans, 1/2 comprimé suffit, et, pour un nourrisson ou un enfant de moins de 3 ans, 1/4 de comprimé est suffisant.
Si l'on prend le comprimé d'iode trop tôt, il va agir et la thyroïde ne sera plus saturée lorsque les rejets vont se produire. Pour être efficace, le comprimé doit être ingéré idéalement dans les quelques heures avant le passage des particules et gaz radioactifs ou au plus tard 8 heures après.
Les comprimés d'iode préconisés en cas d'accident nucléaire, dosés à 65 milligrammes (mg) (50 mg d'iode), sont pour la plupart fabriqués en France par la Pharmacie centrale des armées. Le laboratoire français Serb dispose également d'une autorisation de mise sur le marché pour ce médicament depuis novembre 2021.
Éloigner tant que possible les personnes de la source des rayonnements : l'intensité des rayonnements ionisants diminue avec le carré de la distance. Diminuer au maximum la durée d'exposition aux rayonnements. Placer entre la source et les personnes exposées un ou plusieurs écrans/blindages de protection.
A l'extérieur, il est recommandé de porter des vêtements longs et amples. Il faut se couvrir l'ensemble du corps car les particules peuvent contaminer un organisme humain directement par contact avec la peau. Les vêtements doivent être ensuite conservés dans un sac plastique fermé pour limiter la contamination.
Il faut pour cela utiliser des matériaux étanches: scotch, drap mouillé, mastic à prise rapide, planche ou film plastique, couper la ventilation et le chauffage, qui favorisent les mouvements d'airs. Le mieux est évidemment de pouvoir se réfugier dans les sous-sols.
Les références nutritionnelles pour la population (RNP) en iode pour les adultes est de 150 µg/j.
Pour la porte-parole du département des urgences de New York, la première règle est de se réfugier rapidement à l'intérieur de chez soi et s'éloigner le plus possible des fenêtres. Mais "se mettre à l'abri dans sa voiture n'est pas une option" selon elle.
Les comprimés d'iode stable (iodure de potassium) constituent un des principaux moyens de protection contre l'iode radioactif susceptible de contaminer l'air en cas d'accident nucléaire. Le principe est de saturer la thyroïde en iode stable pour empêcher la fixation d'iode radioactif.
Selon les profils, l'automédication pour de l'iode pourrait se révéler dangereuse et provoquer de possibles effets secondaires thyroïdiens et cardiaques. Il n'est donc pas recommandé d'aller se procurer des pastilles d'iode sans avoir consulté son médecin auparavant.
C'est pourquoi en cas d'accident nucléaire, et si de l'iode radioactif est libéré, les autorités peuvent recommander de prendre de l'iode stable (non radioactif), disponibles sous forme de comprimés d'iodure de potassium, afin de protéger la thyroïde de l'irradiation.
Il existe différents moyens de se protéger des retombées radioactives : masque à gaz et combinaison NBC (en cas de faibles radiations) ou abri anti-atomique, mais la plus efficace reste l'évacuation.
L'Islande : le pays le plus sûr
L'Islande est, selon le classement Global Peace Index 2021, le pays le plus susceptible de rester pacifique au milieu d'une guerre mondiale. En raison de sa situation géographique (extrême nord de l'Europe, au milieu de l'océan Atlantique) et en raison de sa tradition pacifiste.
En cas d'alerte nucléaire, le gouvernement français recommande de : Se mettre rapidement à l'abri dans un bâtiment en dur. Se tenir informé via les médias et les réseaux sociaux. Ne pas aller chercher les enfants à l'école.
À moins d'être touchée par une terrible catastrophe naturelle, l'île de Tristan Da Cunha constitue un bon repère en cas de guerre. Sise dans l'océan Atlantique, elle est plus concrètement localisée à proximité des îles Inaccessible et Nightingale.
Les comprimés d'iode protègent la glande thyroïde contre une contamination radioactive. Un accident grave, sur une installation nucléaire, peut entrainer le rejet dans l'atmosphère d'iode radioactif.
"Il faut prendre l'iode deux heures avant, idéalement deux heures avant l'exposition à l'iode 131 et jusqu'à vingt-quatre heures après maximum.
A quel moment doivent être pris ces comprimés ? En cas d'accident, le comprimé doit être pris immédiatement lorsque le préfet en donne la consigne et uniquement à ce moment-là. Pour une efficacité maximale, il faut pouvoir prendre ces comprimés 2 heures avant le rejet d'iode radioactif, comment anticiper le besoin ?
Dans les installations nucléaires, des murs et parois en béton, en verre et en plomb permettent de confiner les matières radioactives. Ils protègent les travailleurs dans leurs tâches quotidiennes des rayonnements. De plus, ces personnels respirent une atmosphère contrôlée grâce à des radiamètres.
La teinture d'iode ou de fucus vesiculosis à consommer aux 2 repas principaux ou à utiliser sur la peau voir en bain de pied (quelques secondes à une minute par jour). La bétadine uniquement à appliquer sur la peau.
Le sel iodé contient quant à lui 15 à 20 mg d'iode par kg. Pour absorber autant d'iode que dans un comprimé d'iodure de potassium, il faudrait donc ingérer 4.97 kg de sel dosé à 20 mg d'iode par kilogramme.
Il existe 3 types de rayonnements radioactifs : α (alpha), qu'une feuille de papier peut arrêter. β (bêta), qu'une feuille d'aluminium peut arrêter. γ (gamma), pour lequel il faut une forte épaisseur de plomb ou de béton pour l'arrêter.
Le masque de protection FFP3 Medisafe
C'est l'appareil idéal pour se protéger des très fines particules, dont l'amiante, des fumées et des aérosols toxiques et nocifs. Il protège aussi des substances cancérigènes et radioactives. Vous pouvez également le porter pour une protection optimale contre les virus.