La diurèse normale est d'environ 1,5 L d'urine par 24 h (maximum 2 L), ce qui correspond à 5-7 mictions par jour d'un volume de 200-250 mL. En cas d'hyperactivité vésicale, ce système est déréglé : la vessie se contracte trop souvent, avant qu'elle ne soit pleine.
En temps normal, les intervalles entre deux mictions sont supérieurs à deux heures. Si on urine fréquemment avec des intervalles plus courts, cela est considéré comme pathologique", explique le docteur Ala Chebbi, urologue qui précise que "la pollakiurie est fréquente chez les femmes".
le volume d'urine émis lors de chaque miction est normal (300–350 ml) ; en revanche, la quantité émise par 24 heures est trop importante (> 3 litres).
Tout le monde émet autant d'urine que ce que l'on boit. C'est la stabilité de la composition du corps. On a une quantité d'urine qui est exactement dépendante du fait d'avoir une quantité d'eau fixe dans l'organisme. Il est impossible d'uriner plus que ce que l'on boit."
Faire pipi entre quatre et dix fois par jour peut également être considéré comme "normal", si cette fréquence n'interfère pas avec la qualité de vie de la personne. Il est habituel qu'à partir de 50 ans une personne urine 1 fois la nuit, pour un volume de 250 ml à chaque fois, soit moins de 2 l au total sur 24 h.
Réduction de la force du jet
En cas d'adénome de prostate (ou hypertrophie bénigne de prostate), le jet d'urine devient nettement plus faible. En effet, à cause de la prostate qui fait obstacle à l'écoulement de l'urine en appuyant sur les parois de l'urètre, le jet est réduit.
Ne pas pousser : la vidange de la vessie doit se faire en douceur pour ne pas abîmer le périnée ; Vider complètement la vessie : lorsqu'une vessie ne se vide pas complètement, les germes présents dans la région peuvent proliférer et entraîner une infection urinaire.
Se lever plus de deux fois la nuit pour aller uriner, est considéré comme un peu excessif. En effet, à partir de plus de 2 réveils on parle de nycturie. Cela peut révéler un mode de vie non adéquat, voire un problème médical.
Se retenir d'uriner favorise la stagnation de bactéries
Se retenir d'uriner fréquemment et longtemps provoque en effet une stagnation de l'urine et une accumulation de bactéries dans la vessie qui peut être à l'origine d'une infection urinaire (aussi appelée cystite).
Pour les éliminer, optez pour une eau type Contrex, Vittel, Volvic ou Perrier, dont la composition minérale favorise le drainage et la diurèse.
Après 18 heures, il est préférable de réduire autant que possible sa consommation d'eau et autres liquides. L'absorption de boissons irritantes pour la vessie, comme l'alcool, le café et les sodas, est déconseillée plusieurs heures avant le coucher. Les tisanes, fortement diurétiques, sont également à éviter le soir.
Betterave, carotte, tomate, myrtille, poivron, oignon, céleri : vous avez donc l'embarras du choix ! Les fruits riches en fibres, comme la figue, sont aussi un atout : en plus de combattre la rétention d'eau, la figue possède des vertus laxatives tout en étant riche en calcium, magnésium et vitamines.
Dans le cas où vous souffririez d'une infection urinaire, la meilleure manière de prévenir les infections urinaires consiste à boire de l'eau. Si vous souffrez d'une infection urinaire, buvez plus d'eau. Cela a deux avantages : l'eau contribue à éliminer les bactéries et dilue l'urine.
La consommation de certains aliments et boissons peut aider à la diminution du volume de la prostate. La consommation de thé vert est efficace grâce aux catéchines qu'il contient et qui freinent les facteurs de risques.
L'insuffisance cardiaque, les maladies neurologiques comme la maladie de Parkinson et d'Alzheimer, le cancer de la vessie et de la prostate, le diabète, l'insuffisance hépatique, et les maladies rénales chroniques font partie des pathologies qui peuvent entraîner une polyurie nocturne.
Le stress et l'anxiété en cause
Elles présentent en premier lieu un besoin trop fréquent d'uriner. Ces personnes ressentent la moindre tension de la vessie et dès qu'elle se remplit, la tension devient insupportable. Elles perçoivent cela comme un besoin pressant d'uriner alors que la vessie n'est pas pleine.
Sur le plan médical, la position assise permet de vider plus facilement et plus complètement sa vessie et cela peut également réduire les problèmes de prostate.
Le café, le thé, le cola et le chocolat (aliments et boissons caféinées) La consommation de caféine est une source d'irritation importante pour la vessie. Parce que la caféine est un diurétique, elle peut favoriser la production d'urine.
Le symptôme le plus évident est la grande fréquence des mictions pendant la journée. Selon l'avis des médecins, il est normal d'uriner entre 4 et 8 fois par jour. Le faire plus souvent peut être le signe d'une vessie hyperactive ou irritable.
Essayez de vous hydrater suffisamment le matin et l'après-midi pour ne pas avoir soif le soir, limitez le nombre de boissons, ainsi que l'alcool, le thé et la caféine avant de vous coucher, et ne mangez pas trop tard pour ne pas aller au lit en pleine digestion.
Après la miction , une vessie en bonne santé est complètement vidée (un volume inférieur à 50 ml est normal). Les muscles de la vessie rendent cela possible en se contractant, tandis que les muscles situés autour de l'urètre s'ouvrent pour vider la vessie.
Une prise de sang permet de connaître le taux d'une protéine naturellement produite par la prostate, l'antigène spécifique de la prostate ou PSA. Une élévation de ce taux par rapport aux valeurs normales (inférieures à 4 ng/ml) peut être le signe d'une anomalie.
Un café par jour au lieu de quatre ou cinq a beaucoup aidé. J'ai remplacé ce café par des tisanes (en particulier la busserole et la bruyère ont un effet prouvé contre les infections urinaires) et je bois donc beaucoup plus de liquides. J'ai acheté du sirop d'airelles en pharmacie, c'est aussi idéal pour la vessie.
La rétention urinaire peut avoir de nombreuses causes. Elle peut résulter d'une lésion des nerfs et des muscles qui régulent la fonction vésicale. La cause la plus fréquente chez l'homme est l'hypertrophie prostatique.