Une chose est sûre, officiellement, les musulmans ne fêtent pas Noël! Pour eux, la naissance de Jésus Christ n'a jamais été considérée comme le début d'une nouvelle ère. C'est l'année d'exil du Prophète Mahommet à Médine, en 622 de l'ère chrétienne, qui marque le début de leur histoire.
Dans la tradition chrétienne, la fête de Noël est célébrée pour souligner la venue au monde de Jésus-Christ, le fils de Dieu. Parmi ceux qui ne célèbrent pas Noël, il y a les musulmans, les juifs et les témoins de Jéhovah.
Les catholiques, les protestants et les orthodoxes considèrent Noël comme une fête importante, car elle marque la naissance de Jésus. Pour ces trois religions, Jésus est le fils de Dieu venu dans le monde pour aider tous les hommes.
NOËL - On savait déjà que Noël était un calvaire pour les Français. On se doutait donc que certains ne fêtaient pas Noël, mais on ne soupçonnait peut-être pas un tel chiffre. Selon un sondage LCL en ville/OpinionWay publié ce vendredi 21 décembre, un urbain sur quatre déclare ne pas célébrer systématiquement Noël.
Cette phobie appartient à la famille des troubles anxieux. C'est une phobie simple qui se cristallise sur un objet spécifique. Une personne natalophobe ressentira des symptômes particuliers au contact de certains symboles des fêtes de fin d'année (sapin, chants de Noël, films de Noël, lumières et décorations, etc.).
La natalophobie (littéralement : la phobie de Noël) est considérée comme un trouble anxieux. Elle désigne à la fois l'angoisse, le sentiment de mal-être, de déprime, voire la tristesse que l'on peut ressentir à l'approche des fêtes de fin d'année.
Les fêtes de Noël, ce sont bien sur les regroupements familiaux. Or ces événements sont souvent les déclencheurs de dépression ou de rechutes. En effet, dans certains cas, les retrouvailles peuvent donner lieu à quelques frictions, et raviver d'anciens conflits, qui peuvent être à l'origine de l'humeur dépressive.
#3 Fin décembre en Algérie
L'état algérien a fait de l'islam, la religion d'État puisque la majorité des Algériens sont musulmans. Noël n'est donc pas fêté traditionnellement.
Les Témoins de Jéhovah n'ont qu'une célébration annuelle : le Mémorial de la mort de Jésus Christ. Ils ne célèbrent pas les fêtes laïques comme la fête des mères ou des pères, ni les fêtes perçues comme étant d'origine païenne telles que Noël, le nouvel an ou Pâques.
Le monde étant découpé en 24 fuseaux horaires, chaque heure il est minuit quelque part. Si l'on prend comme ligne de référence le Temps Universel Coordonné (UTC), ce sont les Néo-Zélandais qui fêtent le jour de l'an en premier.
Raʼs as-Sana (Nouvel an musulman)
Cette célébration est familiale et les musulmans vont rendre visite à leurs proches et se retrouvent autour d'un repas. Certains se souhaitent bonne année et s'échangent des cadeaux.
La principale divergence entre catholiques et protestants tient à la lecture de la Bible. Conformément à ce que suggérait Luther, seule l'Écriture compte. Pour aller au plus près du texte, les protestants ont donc décidé de le traduire dans leur langue parlée, et non plus en latin.
Le tout premier Noël aurait été célébré vers l'an 336, à Rome (Italie). Soit plus de 300 ans après la naissance de Jésus ! À cette époque, l'empereur romain Constantin se convertit au christianisme. Il décide de célébrer la naissance de Jésus le 25 décembre.
Traditionnellement, le calendrier musulman contient deux jours de fête (aïd en arabe). L'aïd al-adha, la fête du sacrifice et l'aïd al-fitr, la fête de la rupture.
Le carnaval de Rio de Janeiro est la plus grande fête du monde. Numéro 1 mondial en terme de fréquentation, ce sont chaque année plus de 6 millions de personnes qui se rassemblent dans cette ville emblématique du Brésil pour y danser la samba pendant tout une semaine.
Les celtes avaient adopté un calendrier basé sur les cycles lunaires. A chaque mois lunaire était associé un arbre, l'épicéa fut celui du 24 décembre. Pour le rite païen du solstice d'hiver, un arbre symbole de vie était décoré avec des fruits, des fleurs et du blé.
Rejet des pratiques « païennes »
Les Témoins de Jéhovah se distinguent également des autres confessions chrétiennes par le rejet d'un certain nombre de pratiques ou de symboles qu'ils considèrent comme païens.
Le nom du Dieu d'Israël et de Juda apparaît près de 6800 fois dans la Bible hébraïque sous la forme du Tétragramme יהוה, c'est-à-dire YHWH. Ce nom est aussi attesté, sous une forme incomplète (Yah), dans un grand nombre d'anthroponymes.
Les Témoins de Jéhovah croient en un Dieu unique, qu'ils adorent sous le nom de Jéhovah, une forme latine médiévale du tétragramme « YHWH ». Ils récusent le dogme de la Trinité, commun aux chrétiens, qui n'est selon eux pas biblique.
Le 1er novembre, les Algériens commémorent le début de la Révolution (1 novembre 1954).
Les traditions anciennes sont très respectées : le sapin décoré, la table soigneusement garnie pour le repas familial, les chaussettes pendues à la cheminée en prévision du passage de Santa Claus, les cadeaux à ouvrir le matin de Noël.
Oser dire que l'on n'aime pas Noël est presque une faute dans notre société, où cette fête divine est vénérée. La culpabilité n'hésite alors pas à jaillir et à intensifier la souffrance. L'idée que Noël est une fête de famille est tellement ancrée dans notre inconscient qu'il est ardu d'y échapper.
Au-delà de sa symbolique religieuse, Noël est synonyme de festin, mais surtout de famille. On ne peut évoquer cette tradition sans aborder le rapport à notre propre famille qu'elle soit présente, éloignée géographiquement ou tout simplement absente de par les deuils qui ont ponctué le parcours de chacun.
Des conflits familiaux, la solitude, la peur des repas qui dégénèrent ou le stress de l'organisation… Diverses raisons peuvent nous faire détester Noël.