Les hindous, pour qui la vache est sacrée, ne mangent pas de bœuf. Il y a aussi des végétariens qui choisissent de ne pas manger d'animaux, ni viande ni poisson.
Les Juifs doivent attendre au moins le temps entre deux repas pour consommer du lait après avoir mangé de la viande, un peu moins si un plat carné doit être consommé après un plat lacté, et seulement après s'être lavé les mains, afin de ne pas mélanger les deux produits dans l'estomac.
Crustacés. La consommation des crustacés est prohibée par le judaïsme ; de même, plusieurs peuples refusent (ou refusaient) de manger les crabes, en Europe, en Afrique, etc.
Le judaïsme interdit le porc (tout comme la religion musulmane) et les poissons sans écailles, ainsi que les crustacés et mollusques qui ne sont pas casher.
Sikhisme. Le refus de consommation de viande halal est un des interdits que tous les sikhs doivent suivre.
L'absence d'interdits alimentaires
Le christianisme se présente aujourd'hui comme n'ayant pas d'interdits dans le domaine alimentaire. Simplement il encourage ses fidèles à se méfier des voluptés charnelles, celles de la table comme celles du sexe, et à se tourner tout entiers vers les joies spirituelles.
Selon les lois de la cacherout, et notamment le passage du Lévitique, chapitre 11, verset 9, qui indique les espèces aquatiques autorisées, seuls peuvent être consommés les poissons « pourvus de nageoires et d'écailles ». Ainsi, les crustacés et fruits de mer ne sont pas autorisées par la Torah.
Selon le chiisme, le prophète islamique a interdit de manger de l'anguille et des ânes. Les animaux métamorphosés (animaux auxquels une nation préislamique désobéissante, irrévérencieuse ou arrogante a été convertie à titre de punition, tels que les porcs et les singes) sont interdits par Mahomet.
Par ailleurs, les poissons ne comportant ni nageoires ni écailles (anguilles, raies?), les reptiles, les mollusques sont exclus. L'animal, abattu rituellement, doit être vidé de son sang - porteur du principe vital, l'âme de la chair.
Aliments non-permis :
Fruits de mer (homard, crabe, crevettes, pétoncles, huitres, moules) et mammifères marin.
Poisson et fruits de la mer
Cette interprétation est toutefois rejetée par les Sunnites Hanafites et les Chiites. Ceux-ci considèrent le poisson comme seul produit de la mer dont la consommation serait licite et relèguent les fruits de mer dans la catégorie des aliments interdits.
Le principe de base, c'est que ce qui provient d'un animal interdit est interdit (par exemple ses œufs ou son lait), et que ce qui provient d'un animal autorisé peut être consommé. Pour les œufs, il faut vérifier qu'ils ne contiennent aucune trace de sang. Un œuf fécondé sera jeté.
La viande halal correspond à l'abattage de l'animal par le musulman, tandis que la viande kasher correspond à l'abattage de l'animal par le juif. Certaines personnes pensent que kasher signifie tué par un couteau, mais cela signifie en fait tué par une prière.
La chair des animaux impurs et leurs dérivés (lait et œufs) : seuls les mammifères qui ruminent et qui ont le sabot fendu sont autorisés. Le lapin est interdit ainsi que le porc, il a bien le sabot fendu mais il ne rumine pas. Tous les autres mammifères sont également interdits.
Cela veut simplement dire que les juifs pratiquants ne peuvent pas cuire les aliments lactés et carnés ensemble, ni les consommer au cours d'un même repas : les produits laitiers peuvent être dégustés après la viande à la suite d'un délai dont la durée varie selon les coutumes locales (six heures pour les juifs d' ...
Manger halal, c'est consommer des aliments permis par l'Islam. À l'inverse, un aliment « haram » est impur et interdit pour tout musulman. Un aliment halal ne doit pas avoir été préparé, transformé, transporté ou entreposé à l'aide d'instruments ou d'installations non conformes à la loi islamique.
Les animaux vivant dans l'eau (salée ou douce) comme les poissons : ils sont tous Halal sans condition sur leur abattage. Si les poissons de mer (eau salée) sont retrouvés morts, ils sont licites (Halal) et propres à la consommation humaine. Ce cas n'est pas valable pour les poissons d'eau douce.
À part le porc, qui est définitivement « haram », les autres espèces de viandes peuvent être certifiées halal, à la condition qu'elles aient été produites selon un rituel d'abattage islamique.
Concernant les poissons, il n'y a pas de cachérisation, contrairement à la viande. Un poisson est ou n'est pas cacher : "Parmi tout ce qui est dans les eaux, tout ce qui n'a ni nageoires ni écailles, vous ne mangerez pas, ce sera impur pour vous." (Deutéronome, XIV, 9-10).
Se dit d'un aliment, en particulier de la viande, conforme aux prescriptions rituelles du judaïsme, ainsi que du lieu où il est vendu. (Pour la viande, une des principales prescriptions est l'ablation du nerf sciatique de l'animal et l'élimination du sang qui peut rester après l'abattage.)
Cette tradition est encouragée par la religion bouddhique; la chèvre est strictement végétarienne comme les saints du bouddhisme, contrairement au porc. En Inde, la consommation des moutons et chèvres est majoritaire : elle échappe aux interdits religieux des deux grandes religions : islam (porc) et hindouisme (bœuf).
Les animaux qui ne possèdent pas ces caractéristiques ou qui n'en possèdent qu'une : ainsi, le chameau qui est ruminant mais qui n'a pas de sabot fendu, le porc qui n'est pas ruminant mais qui a un sabot fendu, le lièvre qui rumine mais qui n'a pas de sabot, sont-ils interdits.
Dans la Bible et les traditions chrétiennes, l'alcool est un don de Dieu qui rend la vie plus joyeuse et sa consommation peut même être bonne pour la santé.