Une absence de concurrence, ou une concurrence trop faible, crée en effet un effet de rente. L'entreprise n'est pas incité à innover, elle peut imposer des hausses tarifaires à ses consommateurs etc sans en “payer” les conséquences.
Elle réduit les marges bénéficiaires et les prix, ce qui accroît la production et l'emploi. En outre, une plus vive concurrence implique davantage d'entrées et de sorties, et donc une rotation plus rapide des emplois, ce qui augmente la probabilité de mise en concordance des offres et demandes d'emploi.
La politique de concurrence contribue à stimuler l'esprit d'entreprise et la productivité, à élargir l'offre pour les consommateurs, à faire baisser les prix et à améliorer la qualité des biens et services. Des prix bas pour tous: La façon la plus simple de conquérir des parts de marché est d'offrir un meilleur prix.
Dans les situations de concurrence imparfaite, les consommateurs sont les grands perdants. D'une part, l'équilibre de monopole conduit à un prix supérieur ; d'autre part, la quantité proposée sera inférieure à celle de l'équilibre en CPP. Par ailleurs, les offreurs bénéficient de surprofits.
L'un des principaux inconvénients est le manque de différenciation des produits. Puisque toutes les entreprises sur un marché parfaitement concurrentiel produisent des produits identiques, il n'y a pas de place pour la différenciation ou l'unicité.
La principale préoccupation est que l'intense concurrence peut entraîner une baisse des barrières à l'entrée et une consolidation. Si l'intense concurrence faible fait que les entreprises ne peuvent pas avoir de marges de profit raisonnables, certaines entreprises peuvent décider de se retirer.
Une entreprise a tout intérêt à identifier son (ou ses) avantage(s) concurrentiel(s) et à les maintenir durablement afin de conserver sa position sur un marché. En effet, un avantage concurrentiel peut finir par être copié par les concurrents voire être surpassé. Il peut également devenir caduque.
La concurrence devient imparfaite si l'un des acteurs ou un groupe d'acteurs a la possibilité de fixer un prix, une quantité ou une qualité. La concurrence imparfaite aboutit à des structures de type monopolistique ou oligopolistique.
Le modèle de concurrence pure et parfaite est fondé sur cinq hypothèses fondamentales : l'atomicité du marché, l'homogénéité du produit, une entrée libre sur le marché, la parfaite transparence du marché et des informations, et la libre circulation des facteurs de production.
Sur les marchés concurrentiels, les échanges se réalisent grâce au prix d'équilibre. Les changements de l'offre et de la demande modifient l'équilibre du marché. Ce marché est en situation de concurrence pure et parfaite lorsque le consommateur et le producteur tirent des avantages de ces échanges.
Les coûts baissent sous l'effet de la concurrence parce que les entreprises investissent, croissent et développent des effets d'échelle, découvrent et mettent en œuvre des technologies plus puissantes, améliorent leur productivité, automatisent certains processus, innovent et conçoivent des produits plus adaptés, ...
Sans concurrence, les consommateurs doivent se contenter de ces produits et services inférieurs, ou s'en passer. Cependant, lorsque les entreprises mènent leurs activités dans un marché concurrentiel sain, les consommateurs peuvent choisir la meilleure option disponible pour répondre à leurs besoins et à leur budget.
Lorsque le consommateur a la possibilité de choisir entre plusieurs fournisseurs, il en tire avantage, et avec lui l'économie dans son ensemble. Cette possibilité qui lui est offerte oblige les entreprises à entrer en concurrence les unes avec les autres.
Il existe plusieurs degrés de concurrence dans un marché concurrentiel : le monopole, l'oligopole, la concurrence monopolistique, le marché concurrentiel. Le marché concurrentiel est en concurrence pure et parfaite. Il est rare dans la réalité mais sert de référence au marché.
On distingue plusieurs formes de concurrence économique : elle peut être pure, parfaite ou imparfaite.
Dans le monde réel, il est pratiquement impossible d'atteindre la concurrence pure et parfaite. En effet, chacune des conditions est difficilement réalisable. Atomicité du marché : Des entreprises et des gouvernements ont des poids assez forts pour changer et contrôler des marchés.
On distingue généralement quatre structures de marché (la concurrence, le monopole, l'oligopole et la concurrence monopolistique).
Un marché avec une concurrence pure et parfaite a de nombreuses entreprises qui se font concurrence. Un grand nombre de concurrents qui vendent les mêmes produits empêche la hausse des prix parmi les entreprises. Ainsi, les producteurs proposent leurs produits à un prix moyen pour rester sur le marché.
La seule différence avec la concurrence pure et parfaite est donc l'absence d'homogénéité des produits. Dans la réalité contemporaine, on trouve très fréquemment des situations où quelques entreprises en situation d'oligopole offrent des produits différenciés.
Les conditions d'une concurrence pure et parfaite sont rarement réunies. On présente souvent la vente aux enchères comme étant un type de vente s'approchant du marché théorique, du moins du côté des acheteurs (multiplicité, entrée-sortie libre, information universelle et instantanée, etc. ).
Selon Michael Porter, l'avantage concurrentiel est déterminé par deux facteurs : la maîtrise des coûts et l'innovation. Bénéficier d'un avantage concurrentiel représente un atout stratégique pour l'entreprise qui le possède, c'est un des facteurs clés de son succès.
L'organisation doit s'appuyer sur ses compétences clés pour rendre durable un avantage concurrentiel. Celles-ci correspondent à un savoir-faire collectif essentiel dans la conduite de ses activités. Ces compétences sont celles liées à son cœur de métier et peuvent constituer à elles seules un avantage concurrentiel.