Le manque de ressources
En outre, 82 % des entreprises interrogées estiment qu'elles manquent de temps pour s'y consacrer davantage. Plus de la moitié explique également que le nombre de salariés dont les missions sont dédiées aux politiques RSE est trop faible et n'évolue pas.
25% des interrogés considèrent que la principale barrière à la réussite d'une stratégie de RSE ou de durabilité est le manque d'investissement ou de ressources. 15% expliquent que le principal obstacle est qu'ils ont d'autres priorités dans leur travail.
Au vu de la définition ci-dessus, nous pouvons voir que la RSE se caractérise par trois piliers : le pilier économique, le pilier environnemental et le pilier social. Ces trois piliers sont interconnectés, ils s'articulent entre eux et ne peuvent fonctionner l'un sans l'autre.
La RSE comporte un volet social important qui se traduit par des objectifs en matière de conditions de travail, de bien-être et de motivation des collaborateurs. Les actions mises en place visent à favoriser la qualité de vie au travail, à encourager le dialogue dans un cadre de travail serein.
En d'autres termes, la RSE c'est la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable. Une entreprise qui pratique la RSE va donc chercher à avoir un impact positif sur la société tout en étant économiquement viable.
Pas d'obligation RSE stricto sensu pour les PME et TPE
L'obligation de reporting concerne uniquement : les entreprises cotées en bourse (loi NRE de 2001) les entreprises au chiffre d'affaires supérieur à 100 millions d'euros ou de plus de 500 employés (Grenelle II de 2010)
La RSE se décline en fonction de la vision et de la personnalité du dirigeant. Par ailleurs, la vision du chef d'entreprise va également avoir un impact sur la manière dont la politique RSE peut être déclinée. Chaque chef d'entreprise n'est pas doté du même intérêt et de la même sensibilité aux enjeux de la RSE.
La RSE toujours confrontée à des freins
Les directions RSE sont également confrontées à un manque de ressources humaines, freinant leurs actions. Autre problématique : le besoin de méthodes ou d'outils pour évaluer l'impact ou le ROI des actions RSE. L'engagement des salariés est quant à lui un élément qui divise.
La RSE est donc un vecteur de marque employeur. Elle favorise la fierté d'appartenance. La démarche contribue également à l'amélioration des conditions de travail. Intégrer les principes de Responsabilité Sociétale au centre de la stratégie et des pratiques de l'entreprise est donc un gage de pérennité.
Tout conducteur est amené à utiliser 3 types de freinage sur sa voiture : le freinage principal, celui actionné grâce à la pédale de frein, le frein moteur, souvent utilisé lors des descentes et le frein de stationnement, utilisé pour immobiliser le véhicule ou en cas de freinage d'urgence.
Dans l'automobile moderne, il existe principalement trois types de freinages. Les freins à tambour, les freins à disque en acier et les freins à disque en carbone céramique. Chacun de ces systèmes correspond à une utilisation particulière. Il faut savoir que l'ennemi du freinage est la chaleur.
Ainsi, ces PME considèrent que la dimension sociétale est une contrainte qu'il est impératif de gérer afin de préserver leur légitimité. Elles commencent à assumer progressivement leur responsabilité sociétale tout en essayant de minimiser leurs actions sociétales considérées comme des coûts.
L'obligation de reporting RSE a été instaurée en France par l'article 116 de la loi sur les nouvelles régulations économiques (NRE) de 2001. Cette obligation ne concernait, à l'origine, que les entreprises cotées en Bourse.
Dans le cadre des grandes entreprises, il y a la plupart du temps un responsable RSE ou bien un directeur du développement durable et de la responsabilité sociale chargé de la coordination des actions RSE menées par l'entreprise. Cela prend place le plus souvent dans un département dédié entièrement à ces questions là.
La RSE stimule l'innovation
Intégrer les préoccupations environnementales et sociales dans leurs produits et services force les entreprises à se réinventer et à innover. La RSE permet ainsi de se différencier de la concurrence tout en boostant sa compétitivité.
Réduire ses risques
Intégrer la RSE au coeur de sa stratégie permet de réduire les risques. Plus résiliente, une entreprise engagée en RSE va par exemple assurer son approvisionnement en matières premières en sélectionnant des ressources disponibles, locales et renouvelables.
Ainsi, si une entreprise intègre la RSE dans l'ensemble de ses processus, elle gère mieux ses risques, elle attire les talents, elle bénéficie d'une meilleure image, d'une confiance accrue de ses parties prenantes, elle améliore sa résilience face aux évènements imprévus comme les catastrophes naturelles ou les aléas ...
Mettre en place une démarche RSE consiste à établir un plan d'action en vue de répondre aux enjeux du développement durable. Il s'agit, en fait, de définir quels seront les leviers par l'intermédiaire desquels l'entreprise agira en faveur des trois piliers de la RSE.