L'élevage serait l'un des causes principales des problèmes environnementaux majeurs d'après un rapport de la FAO (Food and Agriculture Organization – Organisation des Nation Unies pour l'alimentation et l'agriculture) : réchauffement de la planète, dégradation des terres, pollution de l'atmosphère et des eaux et perte ...
L'élevage intensif produit des gaz à effet de serre tout au long de la « chaîne de fabrication » ; en plus de la digestion des aliments, qui produit évidemment des gaz, le défrichement des forêts pour les cultures et pour élever les animaux réduit les puits de carbone vitaux et libèrent les gaz précédemment stockés ...
Il est en effet cause de pollution des cours d'eau et nappes phréatiques, en raison des rejets animaux et humains : les antibiotiques et les hormones absorbés par les animaux se retrouvent dans leurs urines et déjections, tandis que les engrais et les pesticides utilisés pour les cultures fourragères s'introduisent ...
interdiction des élevages à fourrure. interdiction de l'élevage en cages. mettre fin aux spectacles avec des animaux sauvages. ne plus pratiquer l'expérimentation sur les animaux lorsqu'il existe une méthode de recherche alternative.
Et sur cette part, les bovins sont responsables des deux tiers (4). C'est l'alimentation des bêtes qui émet le plus de GES (5), suivie par la « fermentation entérique » des ruminants (bovins, ovins, caprins, équins), c'est-à-dire leurs rots et flatulences.
Bien-être des animaux d'élevage : les avantages
L'élevage sans cruauté peut requérir moins de nourriture, de carburant et d'eau, il est donc moins couteux et moins polluant. L'élevage sans cruauté peut créer des emplois, être plus rentable et favoriser localement une alimentation plus saine.
Les éleveurs utilisent les déjections animales comme engrais naturel : épandues sur les cultures à la bonne dose et au bon moment pour préserver la qualité de l'eau, ce recyclage permet d'économiser des engrais minéraux et des gaz à effet de serre.
L'activité est responsable de 65 % des émissions d'hémioxyde d'azote, un gaz au potentiel de réchauffement global 296 fois plus élevé que celui du CO2, essentiellement imputable au fumier. De plus, le bétail produit 37 % des émissions de méthane liées aux activités humaines.
L'industrie des bovins de boucherie et des vaches laitières est l'un des principaux contributeurs aux gaz à effet de serre dans le monde. Le méthane représente environ la moitié de la quantité totale de gaz à effet de serre émise par ce secteur.
Destruction de la biodiversité et déforestation, émissions de gaz à effet de serre et changements climatiques, pollution des cours d'eau, mainmise des multinationales au détriment des petits agriculteurs, mais aussi souvent cruauté animale et impacts néfastes sur la santé humaine…
Déforestation et gaz à effet de serre
L'élevage intensif est responsable de la pollution des nappes phréatiques par infiltration et des eaux de surface par ruissellement, à cause essentiellement des nitrates et des phosphates issus des épandages de lisier et de fumier.
Boeuf : 15415 litres / kilogramme. Porc : 5988 litres / kilogramme. Noix : 9063 litres / kilogramme. Poulet : 4325 litres / kilogramme.
La viande de boeuf : l'élevage le plus polluant
En effet, ce type de bétail exige en moyenne 28 fois plus de terres et 11 fois plus d'eau d'irrigation ; de plus, il émet 5 fois plus de gaz à effet de serre et consomme 6 fois plus d'azote que les œufs et la volaille...
L'élevage contribue aux moyens d'existence d'environ 70 pour cent des populations rurales pauvres dans le monde. L'augmentation de la demande de protéines animales dans les pays à faibles et moyens revenus offre aux pauvres ruraux une opportunité d'améliorer leurs moyens de subsistance.
Le concept d'impact environnemental désigne l'ensemble des modifications qualitatives, quantitatives et fonctionnelles de l'environnement (négatives ou positives) engendrées par un projet, un processus, un procédé, un ou des organismes et un ou des produits, de sa conception à sa « fin de vie ».
En production laitière, le méthane entérique est la principale source de Gaz à Effet de Serre (GES) mais 27 à 38 % des émissions de protoxydes d'azote sont associés à la production d'aliment ( FAO, 2010 ). En production de viande bovine, l'aliment contribue jusqu'à 36 % des émissions de GES ( Opio et al., 2013 ).
Émissions par espèces
Les bovins sont le principal contributeur aux émissions du secteur avec environ 5,0 gigatonnes d'équivalent CO2, ce qui représente 62 pour cent des émissions du secteur. Les bovins à viande et les bovins laitiers génèrent des quantités similaires de GES.
En effet, ces animaux possèdent dans leur rumen (un de leurs 4 estomacs) des bactéries qui dégradent la cellulose : une fibre très solide des végétaux. Cette fermentation naturelle produit du méthane qui est émis par éructation. Or, le méthane est un gaz qui contribue à l'effet de serre.
Le chameau
Un chameau émet environ 1,1 tonne métrique de dioxyde de carbone par an. Avec une population de 2 millions en 2020, ils pourraient émettre jusqu'à 1,9 million de tonnes de dioxyde de carbone.
Répartition sectorielle des émissions de CO2 dans le monde
En 2018, la production d'électricité reste le premier secteur émetteur de CO2 dans le monde, avec 41 % du total des émissions dues à la combustion d'énergie. Elle est suivie par les transports (25 %) et l'industrie (18 %, y compris la construction).
La production et l'utilisation d'énergie viennent incontestablement au tout premier rang des causes de pollution de la biosphère. Malgré les crises pétrolières de 1973 et de 1979, et celle larvée et chronique qui a émergé depuis 2004, la consommation globale d'énergie a continué de croître.
39 % proviennent de la fermentation gastrique des ruminants. 10 % résultent du stockage et de l'utilisation du lisier. 6 % sont causés par le transport, l'abattage des animaux et au stockage des produits animaux. Les émissions sont dues majoritairement à l'élevage des ruminants.
L'élevage est porteur de croissance économique et donc de réduction de la pauvreté par le biais de niches de croissance qui sont les filières les plus porteuses pour assurer la croissance au niveau du sous-secteur d'élevage.
L'élevage remplit un rôle de réserve monétaire, qui est tantôt approvisionnée les années de surplus, tantôt ponctionnée les années difficiles ou de fortes dépenses. Cette « réserve » évite d'avoir recours, en cas de problème, à la vente des outils de production.
Production et entretien des animaux domestiques ou utiles.