Dans tous les cas, avant l'âge de la marche, n'hésitez pas à aller aux urgences. Le crâne est alors encore très fragile. Et comme toujours, appelez le 15 si vous constatez l'un des troubles suivants : Comportement : votre enfant est mou ou somnolent, grognon, il ne se comporte pas comme d'habitude.
Garder l'enfant au repos pendant 24 à 48 heures:
Les exercices violents et les sports de combat sont déconseillés pendant deux semaines. Le retour à l'école est possible 24 à 48 heures après le traumatisme.
Si vous soupçonnez un traumatisme au niveau du cou, immobilisez le mieux possible son cou et amenez votre enfant aux urgences. Vérifiez également que vote enfant bouge bien les bras et les jambes sans douleur, qu'il n'est pas de bleu ailleurs.
L'examen clinique : des maux de tête intenses ou persistants, une perte de connaissance, des vomissements répétés, l'apparition d'une paralysie, des convulsions, sont des signes de gravité.
Dans les 6 heures suivant le coup à la tête – Si votre enfant veut dormir, laissez‑le faire. Cependant, réveillez‑le toutes les 2 à 3 heures pour vous assurer qu'il réagit normalement. Après 6 heures, s'il réagit normalement, vous pouvez le laisser dormir comme à son habitude.
Si la victime du choc n'arrive pas à rester concentrée sur un sujet pendant au moins 30 minutes, il faut consulter. Même conseil en cas de perte de conscience, surtout si elle dure plus de deux minutes.
Une commotion cérébrale est une lésion cérébrale causée par un choc qui peut perturber le fonctionnement du cerveau. Les maux de tête, la difficulté à se concentrer, les pertes de mémoire, la sensibilité à la lumière et les problèmes d'équilibre ou de coordination sont au nombre des symptômes.
Dans les cas les plus légers, il provoque des maux de tête, des étourdissements, lorsqu'il est grave, ce traumatisme peut entraîner une perte de connaissance voire des lésions cérébrales. D'après une nouvelle recherche, le sommeil aurait une influence sur les symptômes.
Dans le cerveau, il existe une zone appelée « Trigger zone » ou « zone du vomissement ». Stimulée au moment du choc, cette zone peut faire vomir l'enfant. Un vomissement simple n'est donc pas exceptionnel.
Souvent, lorsque bébé souffre de migraine, il devient pâle, pleure, se cogne la tête. Il arrête toute activité. Il ne supporte plus le bruit, ni la lumière qui ne font qu'aggraver la douleur ressentie. Ces maux de tête s'arrêtent lorsque l'enfant dort.
Il faut tenir la tête du bébé pour éviter le coup du lapin
C'est juste qu'ils ont une très grosse tête par rapport à leur corps, et les muscles de leur cou fatiguent rapidement. On peut donc les aider en tenant leur tête, mais en aucun cas cela devient dangereux de ne pas le faire. »
Des pleurs excessifs, qui surviennent le plus souvent en fin de journée et en début de nuit, sont souvent dus à la colique du nourrisson. Les pleurs sont intenses, le bébé est agité. Les coliques sont difficiles à calmer, s'arrêtent spontanément sans raison. Les causes ne sont pas connues avec précision.
Généralement, les pleurs de bébé indiquent que celui-ci a peur ou est angoissé. Il peut s'agir soit de terreur nocturne soit d'un cauchemar. Les terreurs nocturnes concernent uniquement les bébés ayant plus de 2 mois et interviennent en toute première partie de la nuit. Ce dernier crie et hurle : il semble terrifié.
Parmi les raisons principales des pleurs de votre bébé, il y a la faim, la soif, la fatigue, le besoin d'être porté ou stimulé, des douleurs bénignes, une couche souillée, la peur, ou encore d'être laissé au calme.
Les symptômes typiques d'une hémorragie interne sont par exemple de forts maux de ventre, une paroi abdominale tendue, des hématomes extérieurs, une hausse de la température ou un choc accompagné d'une pâleur prononcée, de sueur froide et d'extrémités fraîches.
Les symptômes sont notamment un mal de tête persistant, de la somnolence, de la confusion, des troubles de la mémoire, une paralysie du côté opposé du corps, des troubles de la parole ou du langage et d'autres symptômes qui dépendent de la région cérébrale lésée.
L'examen clinique permet généralement de diagnostiquer un traumatisme crânien. La réalisation d'un scanner ou d'une IRM permet toutefois d'en identifier l'étendue et de localiser la ou les lésions cérébrales. De ce bilan d'extension va dépendre la prise en charge.
Selon l'échelle de Glasgow, nous pouvons classer le traumatisme crânien en trois niveaux : – mineur si GCS ≥ 13 ; – modéré si GCS entre 9 et 12 ; – sévère si GCS ≤ ou égale à 8.
Le traumatisme crânien grave constitue de ce fait un handicap invisible, dont la prise de conscience peut être difficile pour l'entourage, mais aussi pour l'enfant lui-même.
Il est également important que quelqu'un vous observe pendant quelques jours après que vous vous êtes blessé. Les commotions cérébrales se manifestent différemment d'une personne à l'autre et les symptômes peuvent prendre des heures ou des jours à apparaître.
Le scanner est un examen qui permet de faire un diagnostic rapide des lésions. Le fait que le traumatisme soit ou fasse partie d'un polytraumatisme conduit à faire un scanner de tout le corps. Il est possible de faire ces examens assez rapidement. Le scanner est l'examen de référence devant un traumatisme crânien.
La fatigue mentale est une plainte majeure retrouvée chez 30 à 70 % des patients traumatisés crâniens [45].