Dans le texte dont nous faisons l'étude, l'auteur, David Hume, défend la thèse selon laquelle la présence de la conscience n'est possible seulement là où il y a perception. Autrement dit la conscience se construirait seulement grâce a cette capacité de perception, et ne peut exister sans elle.
Hume est un des représentants de l'empirisme, thèse selon laquelle nos idées viennent de l'expérience sensible. En cela il influença Kant qu'il tira, selon le propre mot de Kant, de son "sommeil dogmatique". Il se réclame aussi du scepticisme.
Notre intérieur, notre soi-disant moi ne peuvent exister sans les perceptions. L'homme est conditionné par la perception. Hume arrive donc à conforter sa thèse empiriste à la fin de son texte et établir la primauté de la perception, de l'expérience sensible sur l'esprit, la raison, le moi pensant.
Descartes (1596-1650)
"La nature de l'homme est la somme de ses facultés naturelles, telles que la nutrition, le mouvement, la génération, la sensibilité, la raison, etc. Nous nous accordons tous à nommer ces facultés naturelles ; elles sont renfermées dans la notion de l'homme que l'on définit un animal raisonnable."
La nature humaine est donnée en chaque individu humain. En chaque homme est donnée la nature humaine qui le fait paraître en tant qu'homme. On peut généraliser cette idée à l'ensemble de la nature : ce que nous appelons nature est à chaque fois donné en des êtres individuels et singuliers.
Le problème est donc le suivant : d'un côté on parle de nature humaine, d'essence de l'homme et il semble que cette idée d'une définition de ce qu'est l'homme soit légitime parce que rien qui existe ne semble pouvoir ne pas avoir de nature, mais de l'autre, il semble que cette idée soit vaine parce que les différences ...
L'homme est nature non comme produit d'une puissance, d'une Cause matérielle, mais seulement comme incarné, dépendant, ayant ses objets hors de soi, bref comme résistant [34][34]Merleau-Ponty Maurice, Cours du 3 mai 1956, Philosophie…. C'est ainsi qu'il faut comprendre la détermination de l'homme comme être souffrant.
Sartre s'oppose catégoriquement à cette idée en partant du principe qu'« il est impossible de trouver en chaque homme une essence universelle qui serait la nature humaine, ».
L'homme de Freud est « l'homme machine » mû et motivé physiologiquement. Mais,en second lieu, l'homme est aussi un être social, car il a besoin d'autres personnes pour la satisfaction de ses besoins, à la fois ses besoins libidinaux et ses besoins de conservation.
Ce texte nous permet d'y accéder grace aux deux objets de la raison humaine, avec premièrement les relations d'idées et en second lieu les faits.
L'Homme peut avoir une influence positive sur la nature. C'est le cas avec les jardins. Il s'agit d'une domestication de la nature qui vise à l'embellir. Depuis l'Antiquité, les jardins sont une source d'inspiration poétique positive.
Hume énonce donc la thèse suivante : il est plus judicieux de baser son opinion, en matière de goût, sur les sentiments et non sur le jugement, contrairement à ce que l'on aurait pu penser instinctivement. Le sentiment est de nature empirique.
En philosophie et rhétorique, une thèse est une affirmation, qui peut se résumer en une simple phrase, mais est généralement soutenue par un ensemble organisé d'hypothèses, d'arguments et de conclusions. Il s'agit donc de la position d'un auteur, d'une école, d'une doctrine ou d'un mouvement sur un sujet donné.
La thèse, dans le milieu universitaire désigne le mémoire écrit qui résume le déroulement des travaux de recherches, à l'issu duquel, l'étudiant peut obtenir un grade ou un diplôme plus élevé, après avoir soutenu ses opinions devant un jury.
Le portail national Theses.fr signale toutes les thèses, soutenues ou en préparation, dans les universités françaises et validées par le jury. C'est le portail officiel du MESRI.
L'existentialisme est une thèse qui dit en bref que l'être humain n'est jamais vraiment « quelque chose » de fini, mais qu'il se construit au fur et à mesure de ses actes. C'est le fameux « l'existence précède l'essence » de Sartre : cela veut dire que notre action humaine précède « qui nous sommes ».
L'humanisme existentialiste affirme au contraire que l'homme n'a pas une essence figée, mais qu'il se fait à chaque instant : c'est dans cette liberté que réside sa dignité. Seul l'homme possède des valeurs et peut les poser. Ces valeurs ne lui sont pas soumises de l'extérieur, mais c'est lui qui les fonde.
L'homme, tel que le conçoit l'existentialisme, s'il n'est pas définissable, c'est qu'il n'est d'abord rien. Il ne sera qu'ensuite, et il sera tel qu'il se sera fait. Ainsi, il n'y a pas de nature humaine, puisqu'il n'y a pas de Dieu pour la concevoir. »
Hobbes s'attache à la nature humaine et décrit l'homme comme un être doué de parole, cette dernière étant norme et règle du vrai et du faux. – Là où il n'est pas de parole, il n'y a ni vérité ni fausseté, nous dit Hobbes dans le Léviathan.
Selon Marx, la philosophie théorique doit se faire essentiellement pratique. Inséparable d'une transformation radicale de la société, la philosophie contribue ainsi, convertie en praxis, en énergie pratique humaine et sociale : la philosophie doit rendre possible le saut dans le règne de la liberté.
S'inspirant du matérialisme antique (sa thèse d'admission au doctorat portait sur l'atomisme de Démocrite et Épicure et sa théorie du clinamen, qui lui permettait de préserver la liberté de la volonté humaine au sein d'une théorie physique déterministe) et se voulant une critique de l'économie politique, la pensée de ...
« Dans sa compréhension, la condition humaine dépasse les conditions dans lesquelles la vie est donnée à l'homme. Les hommes sont des êtres conditionnés parce que tout ce qu'ils rencontrent se change immédiatement en condition de leur existence.
La nature est un bien commun de l'humanité ; celui-ci devrait donc, pour des raisons morales et rationnelles, être respecté de tous, car il a une valeur patrimoniale unique. La nature constitue un capital naturel qui conditionne la vie humaine sur terre.
D'autre part, elle veut éviter « tout malentendu : la condition humaine ne s'identifie pas à la nature humaine, et la somme des activités et des facultés humaines qui correspond à la condition humaine ne constitue en rien ce que l'on peut appeler nature humaine. »