Un Français sur deux en consomme et pas seulement les plus de 55 ans. Et 28 % des buveurs de vin ont entre 18 et 39 ans. Plus on avance en âge, plus la fréquence de consommation augmente. Un tiers des plus de 55 ans, les « boomers », déclarent en boire au moins trois à cinq fois par semaine.
En 2021, on estimait qu’environ 62 % des personnes âgées de 21 à 25 ans aux États-Unis étaient des buveurs d’alcool, soit le taux le plus élevé de tous les groupes d’âge. Les personnes âgées de 21 à 25 ans présentaient également les taux de consommation excessive d’alcool les plus élevés.
Ce sont surtout des hommes (73 % en moyenne), et plutôt d'âge mûr. Ainsi, les patients hospitalisés pour une complication de leur alcoolisme ont en moyenne 56,7 ans, ceux pour sevrage 47,9 ans et ceux hospitalisés pour « intoxication aiguë » 43,5 ans.
Les écarts de consommation entre les sexes les plus importants se situent au Portugal (33,4 % des hommes boivent quotidiennement contre 9,7 % des femmes) et en Espagne (20,2 % contre 6,1 %).
D'après les données du Baromètre de Santé publique France, en 2020, 23,7% de la population âgée de 18 à 75 ans dépassaient les repères de consommation d'alcool. Ces consommations à risque étaient davantage le fait des hommes (33,5% d'entre eux) que des femmes (14,9%).
Chez les élèves de 3ème
Baisse des expérimentations d'alcool, de 75,3% en 2018 à 64,1% en 2021. 30,7% ont consommé de l'alcool au cours du mois, en 2021. C'est le plus bas niveau depuis 2018. 1 élève sur 5 a connu une alcoolisation ponctuelle importante dans le mois.
Est ce que plus on consomme jeune, plus on est dépendant ? ✓ Oui. Le cerveau jusqu'à 30-35 ans n'a pas fini sa maturation donc il est plus vulnérable jeune aux addictions.
La Biélorussie , petit pays enclavé d'Europe, consomme en moyenne le plus grand nombre de litres d'alcool pur par habitant. En moyenne, ses citoyens consommaient 14,4 litres chaque année, soit plus de 1,5 fois plus que les Américains !
La Russie et l'Australie ont globalement la plus forte prévalence de dépendance à l'alcool, avec respectivement 2,61 pour cent et 2,58 pour cent. Selon l'Organisation mondiale de la santé, les États-Unis ont le taux de dépendance à l'alcool le plus bas, avec seulement 1,93 pour cent.
Le pays qui compte les plus gros buveurs du monde est la Lituanie, avec une moyenne annuelle de 18,2 litres. Sur le continent américain, c'est le Canada qui arrive en pole position avec 10 litres, talonné par les États-Unis (9,3).
Les consommations varient selon les lieux et les moments, mais en majorité, les jeunes boivent en soirée et la nuit. Les alcoolisations sont souvent collectives, notamment parce que le groupe entraîne ses membres et favorise l'agir.
Les chiffres montrent également qu'1 jeune homme (18-24 ans) sur 5 (4) connaît au moins 10 ivresses dans l'année, contre 7 % des filles. Autre fait : le verre de vin ne fait pas partie des rituels de la génération Y ! Les jeunes préfèrent les alcools forts (67,3 %) (3) ou la bière (63,5 %) au vin (35,9 %).
Les dimensions de personnalité les plus souvent associées à l'alcoolodépendance sont la recherche de sensations, la personnalité antisociale et la recherche de nouveautés. La recherche de sensations apparaît comme un déterminant particulièrement important.
L’essor de la santé et du bien-être a poussé les jeunes consommateurs à modérer en moyenne leur consommation d’alcool et à devenir plus sobres et curieux.
Les mineurs peuvent consommer de l'alcool dans le cadre privé sous la surveillance parentale. De 2006 à 2009 l'âge légal était de 21 ans puis en 2009 il a été abaissé à 18 ans. L'âge minimum ne s'applique que pour les boissons avec un taux d'alcool supérieur ou égal à 1,15%.
En comparant les générations, la génération Z semble avoir moins d'affinité pour l'alcool, comme le montre notre graphique avec les données de Statista Consumer Insights.
Les 10 pays qui consomment le moins d'alcool dans la Région européenne de l'OMS sont le Tadjikistan (0,9 litre), l'Azerbaïdjan (1,0), la Turquie (1,8), l'Ouzbékistan (2,6), le Turkménistan (3,1), Israël (4,4), l'Arménie (4,7). , Kazakhstan (5,0), Albanie (6,8) et Macédoine du Nord (6,4) .
Statistiques sur l'alcoolisme
Aux États-Unis, plus de 6 % des adultes souffrent d'un trouble lié à la consommation d'alcool, soit environ 1 homme sur 12 et 1 femme sur 25 . 623 000 personnes supplémentaires âgées de 12 à 17 ans souffrent de troubles liés à la consommation d’alcool. Environ 88 000 personnes meurent chaque année de causes liées à l’alcool aux États-Unis.
Il est documenté qu'André le Géant a bu 119 bières de 12 onces en six heures (environ 11 gallons). Il est possible que ce soit le record. Je crois que le maximum d'alcool jamais consommé était de 56 shots, par un Français décédé plus tard. Il a pris environ 30 de ces clichés en une minute.
Au Canada, 3 adultes sur 4 boivent de l'alcool
Un peu plus des trois quarts (76,5 %) des Canadiens de 15 ans et plus ont déclaré avoir consommé de l'alcool en 2019, et les hommes (78,3 %) étaient légèrement plus susceptibles de consommer de l'alcool que les femmes (74,7 %).
Cette année-là, la République Tchèque occupait la première place avec une consommation annuelle de bière de 129 litres en moyenne par personne. Les Français quant à eux ont consommé en moyenne 33 litres de bière par personne en 2021.
La vodka est originaire de Russie , même si de nombreux pays sur Terre en produisent. Il n'est donc pas surprenant que la Russie consomme plus de vodka que tout autre pays sur Terre.
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
En France comme dans le monde, le tabac constitue ainsi la première cause de décès évitable, loin devant l'alcool et les drogues illicites.
Certaines substances semblent avoir un pouvoir addictif supérieur à d'autres. Le produit le plus addictif serait le tabac (32 % des consommateurs sont dépendants), suivi par l'héroïne (23 %), la cocaïne (17 %) et l'alcool (15 %). La vitesse d'installation de la dépendance varie également en fonction des substances.