La consommation de viande de porc et de foie de porc crus ou mal cuits est la cause la plus fréquente d'infection par l'hépatite E dans l'UE, a déclaré l'EFSA.
Les viandes transformées et ultra-transformées, comme le salami, le jambon, les nuggets, etc., se révèlent encore plus dangereuses, puisque les liens avec une augmentation du risque de cancer sont établis à partir d'une consommation supérieure à 80 g par semaine.
L'OMS a d'ailleurs classé les viandes transformées (type charcuterie) comme cancérogènes pour l'être humain et la viande rouge comme probablement cancérogène. Ainsi, chaque portion de 50 g de viande transformée consommée quotidiennement augmenterait de 18 % le risque de cancer colorectal.
La viande de volaille contient souvent des bactéries dangereuses pour la santé.
Quelle viande privilégier ? Les viandes blanches sont généralement plus maigres que les viandes rouges. Elles sont donc à privilégier pour une alimentation saine. Le veau est une viande blanche maigre, riche en protéines et en vitamine B12.
Il est bon de garder en tête que la viande transformée (charcuterie, cordon bleu…) ainsi que la viande rouge sont classées comme probablement cancérogène par l'OMS, organisation mondiale de la santé.
De toutes les viandes et volailles analysées, c'est le poulet, quelle que soit sa forme (blanc, cuisse, entier…) qui présente le plus de risques, qu'il soit rôti, grillé ou cuit d'une autre façon.
La cuisson à des températures supérieures à 65°C tue la bactérie.
Lorsqu'il s'agit de viande hachée, il faut bien la cuire, c'est-à-dire jusqu'au cœur, car des bactéries pourraient également s'y trouver. Un hamburger doit par exemple être cuit au moins 2 minutes à 70°C (la température de la viande peut être contrôlée à l'aide d'un thermomètre à viande).
Une consommation dans le cadre d'une alimentation équilibrée et variée. Il est ainsi possible de manger régulièrement du poulet, et notamment plusieurs fois par semaine en trouvant facilement des recettes très différentes, de la plus simple à la plus élaborée.
«Les recommandations de consommation de viande rouge sont de deux fois par semaine maximum. Il faut également éviter de consommer de la charcuterie plus d'une fois par semaine. Les viandes blanches peuvent quant à elles être consommées plus fréquemment», souligne la spécialiste.
La viande rouge : Réduisez votre consommation de viande rouge, un excès pourrait être néfaste. Choisissez de préférence de la viande blanche, pour un apport en protéines. Les aliments frits : Il s'agit d'un mode de cuisson trop gras, qui est néfaste pour la santé.
Les bienfaits sur la santé du porc sont démontrés par les scientifiques, notamment au niveau du système cardio-vasculaire et améliorent le cholestérol. Le filet mignon comporte par exemple moins de 5 % de matière grasse. Ce n'est pas plus que dans un yaourt au lait entier.
Le cochon n'est pas du tout sale. Au contraire, c'est l'animal le plus propre de la ferme.
La trichinellose, aussi appelée trichinose, est une maladie que les gens peuvent contracter en mangeant de la viande crue ou insuffisamment cuite provenant d'animaux infectés par un nématode, particulièrement du gibier (par exemple, viande d'ours) ou du porc.
Les protéines complètes de la viande de porc aident à calmer les appétits les plus voraces et contribuent au maintien d'un poids santé. Le porc est une source d'éléments nutritifs dont il est difficile de retrouver en quantité suffisante dans les aliments d'origine végétale.
Les températures supérieures à 60 °C tuent les bactéries.
« Pour éliminer au maximum le taux de fer, nutriment très nocif contenu dans la viande, il faut la vider de son sang en la passant sous l'eau avant de la cuire. » Cela peut ôter un peu de saveur à votre steak, mais, selon le cancérologue, ce geste est nécessaire.
Bien cuire les aliments.
Les bactéries comme les salmonelles ou les Escherichia coli ne supportent pas la chaleur. Dès qu'on atteint une température comprise entre 60 et 90 degrés, on détruit ces bactéries. D'ailleurs, les aliments pasteurisés ne peuvent pas transmettre la salmonellose.
Eviter les aliments crus
La bactérie E. coli étant sensible à la température, le moyen le plus simple de l'éradiquer demeure la cuisson. Lorsqu'il s'agit de viande, il faut éviter les cuissons à point, encore moins saignante. Comme toutes les bactéries, E.
Faites bouillir l'eau dans une casserole ou dans une bouilloire jusqu'à ce qu'il y ait de nombreuses bulles. Les bactéries, les virus et les parasites meurent lorsque l'eau est bouillie.
Il suffit donc de mettre votre poulet au four pour tuer les germes. En fait, le principal danger réside dans les contaminations croisées entre la viande crue contaminée et des aliments qu'on ne fait pas cuire, comme la salade ou les crudités.
Préférer les morceaux de veau et de bœuf les plus maigres (tende de tranche ou rumsteck) pas plus de trois à quatre fois par semaine (soit environ 500 g), et éviter les charcuteries et les viandes les plus grasses : principalement le porc, à l'exception du jambon blanc découenné, dégraissé, l'agneau et le canard.
En cas de cholestérol, le mieux étant d'opter pour une viande blanche comme la volaille sans sa peau (poulet, dinde) ou le lapin. Ces viandes maigres sont riches en protéines, pauvres en graisse et apportent à votre organisme des acides aminés qu'ils ne fabriquent pas, et qui sont essentiels à son bon fonctionnement.
De son côté, Raphaël Gruman suggère de miser sur les viandes blanches, moins grasses, tels que le poulet, le veau ou la dinde. "Pour le bœuf, si vous partez sur de la bonne qualité, vous n'aurez pas plus de graisses. On ne bannit pas la viande rouge pour autant mais on la consomme mieux", conseille-t-il.