Les oies, dindes et canards figuraient au menu des seigneurs tandis que les pigeons, les merles ou les grives figuraient à celui du peuple. On mangeait rarement des bœufs, des vaches, du mouton ou des poules car ils étaient élevés pour leur travail, leur lait, leur laine ou leurs œufs.
Le peuple se nourrit en général de blé sous forme de pain, de galettes (notamment de sarrasin comme en Bretagne), de bouillie également, de légumes secs, de légumineuses (complémentaires pour leur apport en protéines), des légumes du potager, quelquefois de la viande, du poisson (les jours où l'Église interdit la ...
Les céréales, telles que l'orge, l'avoine, le seigle et le blé, étaient les aliments de base les plus importants durant le Moyen Âge.
Il faut noter qu'au Moyen Âge, la variété de légumes n'était pas très grande en Europe. Ceux-ci n'incluaient pas les plantes natives d'Amérique du Nord et du Sud, ce qui signifie qu'il n'y avait ni pommes de terre, ni maïs, ni tomates, ni avocats, ni poivrons, ni pois (à l'exception des fèves).
L'alimentation des paysans est surtout constituée de céréales (seigle et avoine) sous forme de pain, de bouillie ou de pâtes, de soupe de légumes, de féculents, de fromage et de vin. Les élites mangent du pain blanc, de nombreuses viandes issues de la chasse ou d'animaux domestiqués, du poisson, des fruits, du fromage.
regardait en mangeant des beignets ou des gâteaux salés Page 2 Les paysans mangeaient surtout du pain, des fromages, des légumes et des fruits cultivés ou cueillis en forêt (pommes, prunes, poires, mûres, framboises, fraises).
LES BOISSONS AU MOYEN AGE 1/2 ÂGE BOIRE Au Moyen Âge, on consomme différentes boissons: de l'eau à la bière en passant par le vin, la cervoise, le cidre, l'hydromel et tant d'autres.
Ils sont à l'origine de nombreux fromages dont les appellations nous sont encore familières : le Pont-l'Evêque, le Maroilles, le Munster, La Tête de Moine, le Citeaux, le Herve ou encore le Limbourg.
Au Moyen-Âge, les Européens mangeaient généralement des légumes que nous connaissons aujourd'hui : concombres, petits pois, pois chiches, céleris, carottes, choux, poireaux, salades, ail, oignons et herbes comme la menthe, la sauge, le cumin, l'anis, le persil et la coriandre.
Louis Biscaichipy décrit trois de ses repas journaliers : soupe à l'ail, lait et pain de maïs le matin ; plat de viande en sauce le midi, surtout du porc et parfois de la brebis de réforme ; pain, fromage et un peu de chocolat au goûter. 5 litres de vin par semaine accompagnaient ses repas.
Les latrines sont les toilettes. Dans les châteaux, on trouve des latrines en encorbellement. C'est un petit édicule construit sur le mur de l'enceinte qui laisse s'évacuer les déjections par un orifice dans le sol. Celles-ci tombent alors dans le fossé engendrant des saletés et des odeurs pestilentielles.
Mouton, agneau, boeuf, porc, volaille… Les Vikings mangeaient, plusieurs fois par semaine, de la viande de bêtes nourries à l'herbe et non pas au tourteau de soja transgénique. Pour s'en rapprocher, on achète de préférence de la viande bio et on mange régulièrement du gibier. Des produits laitiers.
Ecuelles, assiettes, bols et petits plats constituent les éléments de vaisselle les plus communs au Moyen-âge. Bien que peu retrouvée car mal conservée, la vaisselle est souvent en bois, mais aussi en terre ou faïence, parfois en étain ou en verre.
Retracer le commencement de la cuisine nous ferait remonter à la découverte du feu par les sapiens primitifs. Mais la cuisine telle qu'on la connaît aujourd'hui remonte aux périodes helléniques, dans ce pays source de la civilisation moderne. Nos ancêtres les Grecs.
Des racines, des céréales, ou encore le tranchoir, une tartine de pain noir ou bis (1), destinée à recevoir les mets dont le seigneur et sa cour se délectaient. Cet ancêtre de notre assiette, une fois le repas terminé, n'était pas mangé par les convives mais laissé aux serfs ou aux chiens.
Au Moyen Âge, l'Occident découvre le sucre de canne lors des croisades face aux califats fatimides et almoravides : la canne arrive en Italie, dans les îles de la Méditerranée (Crète, Chypre) et dans le Sud de la France.
Le kiwano. Originaire d'Afrique, le kiwano est le fruit d'une plante appelée Cucumis metuliferus, de la même famille du melon et de la pastèque.
La figue serait le plus ancien fruit cultivé. On a trouvé en 2006 dans la vallée du Jourdain des figues dont la datation est estimée entre 9400 et 9200 av. J. -C.
L'aubergine
La première mention de la culture de la plante date de 59 avant JC ! Par sélection des plants, le légume va grossir progressivement, puis s'allonger à partir du XIVe siècle !
Les premières traces de fromage sont retrouvées en Pologne il y a environ 7000 ans : l'archéologie avait permis de trouver des petits morceaux de poteries cassés avec des petits trous formés qui dataient très vraisemblablement de cette époque : ils contenaient du fromage et les petits trous laissaient alors penser à ...
C'est au 19e siècle que l'histoire du fromage va prendre un grand tournant ! L'industrie du fromage à pâte fraîche fut lancée en France vers 1850 par Charles Gervais après sa visite chez une fermière, dame Héroult, qui fabriquait du fromage frais.
L'origine du fromage remonterait à plus de 7000 ou 8000 ans. Son principe de fabrication aurait été découvert au Proche-Orient, quelque peu par chance. À l'époque, le lait était transporté dans des outres – des sacs faits d'estomacs de jeunes ruminants.
Gruit, cervoise, vin d'orge, sikaru, voilà à quoi ressemblaient les débuts de la bière artisanale. Il faudra donc attendre le Moyen-âge pour que la bière assoie sa suprématie en Europe.
On sait ainsi que le goût pour l'aigre-doux, le mélange d'acide et de sucré, était très répandu au Moyen Age. A raison de 3 litres de vin par personne et par jour (même si ces vins étaient moins forts en alcool qu'aujourd'hui) « il faut envisager que les gens étaient malades » raconte Danièle Alexandre-Bidon.
Tout le monde en buvait, hommes, femmes et même enfants. Le vin accompagnait donc la vie de nos ancêtres du petit déjeuner jusqu'au souper. On s'en servait également beaucoup pour cuisiner : il remplaçait par exemple régulièrement l'eau dans bons nombres de bouillons.