Une personne sur deux décède dans le mois qui suit la rupture d'anévrisme cérébral. Les trois quarts des survivants souffrent de séquelles importantes comme la paralysie et des troubles de la parole, de la vision, de la mémoire, etc.
Grâce à des séances d'orthophonie, d'ergothérapie et de kinésithérapie, le patient récupère peu à peu tout ou partie de ses compétences. Mais il faut compter plusieurs années pour se remettre complètement. Une grande fatigue et des difficultés de concentration peuvent perdurer à plus long terme.
«Toute situation de stress entraîne des modifications de la tension artérielle et peut provoquer une rupture», répond sans ambages le professeur Aimée Redondo, de l'hôpital Beaujon.
Le traitement chirurgical consiste le plus souvent à supprimer l'anévrisme et à implanter une prothèse de l'aorte (éventuellement en forme de Y), soit par chirurgie classique, soit en passant une sonde dans une artère jusqu'au lieu de l'anévrisme.
Il n'existe actuellement aucun élément dans la littérature pour déconseiller ou contre-indiquer l'activité sportive chez les patients porteurs d'anévrismes intracrâniens ou de cavernomes cérébraux (niveau de preuve 4).
Un anévrisme est une dilatation localisée sur la paroi d'une artère. Il se caractérise par une bosse ou un gonflement dans une partie affaiblie de la paroi du vaisseau. Au fil des années, sous l'influence de la pression sanguine, l'anévrisme prend du volume et grossit comme un ballon.
Au contraire lorsqu'on découvre un anévrisme qui n'a jamais saigné chez quelqu'un, c'est une chance. Il est sûr d'en guérir», explique le Pr Jacques Foret. La Société de neurologie rappelle que la plupart des gens qui ont un anévrisme ne le sauront jamais.
"Il y a une grosse différence. L'Accident Vasculaire Cérébral (AVC) ne préjuge pas de l'origine. L'AVC peut être hémorragique donc comme la rupture de l'anévrisme ou ischémique c'est-à-dire par privation de flux et à ce moment-là, c'est un caillot qui bouche une artère.
Il est souvent provoqué par une faiblesse du tissu vasculaire, mais il peut aussi survenir plus tard dans la vie en raison d'une maladie, d'un traumatisme crânien, de la prise de contraceptifs oraux ou de certaines habitudes de vie (tabagisme, consommation excessive d'alcool).
Vivre avec un anévrisme intracrânien
Un patient porteur d'un anévrisme cérébral non traité nécessitera une surveillance régulière, son cadre de vie demeurera normal. La plupart des anévrismes restent stables, en effet 50 à 80 % des anévrismes de petite taille ne se rompront pas1.
La prévention vise essentiellement à limiter la progression des anévrismes pour éviter la rupture. Les mesures habituelles destinées à réduire le risque de maladie cardiovasculaire sont recommandées : alimentation équilibrée, activité physique régulière et arrêt du tabac.
"Le déterminant le plus important de la survie à long terme était l'âge au moment de l'AVC", indiquent les auteurs. "Dans le groupe d'âge de 65 à 72 ans, 11 % ont survécu 15 ans après l'AVC. Dans le groupe d'âge moins de 65 ans, 28% ont survécu 15 ans".
L'anévrisme est une dilatation localisée d'une partie d'une artère. Cette petite déformation touche de 1 à 5 % des adultes. Son risque majeur est la rupture qui engendre une hémorragie.
Si l'anévrisme est petit, il suffit d'en surveiller l'évolution de manière régulière. Lorsque sa taille devient importante (en règle générale > 5 cm de diamètre) ou lorsque sa vitesse de croissance est trop rapide, une opération est envisagée.
Doit-on traiter tous les anévrismes cérébraux ? Un anévrisme révélé par un saignement doit être traité en urgence en raison du risque de nouveau saignement pouvant endommager le cerveau.
Lorsque l'anévrisme dépasse les cinq centimètres de diamètre, il faut absolument opérer car il grossit inéluctablement et menace de rompre à tout moment. Une rupture d'anévrisme est bien évidemment dramatique car elle est mortelle dans plus de 80% des cas.
L'incidence des anévrismes dans la population générale est d'environ 2 %, tandis que ce risque s'élève à 4 % si un membre de la famille au premier degré (père, mère, enfants, frères et sœurs) présente déjà un anévrisme, et à 8 % si deux membres de la famille au premier degré sont atteints d'un anévrisme.
Les séquelles sont motrices et cognitives : troubles du langage oral et écrit, affectant l'expression et la compréhension, motricité altérée du bras et de la main, et dans certains cas, des difficultés à marcher.
Un anévrisme ne doit être traité que par des spécialistes expérimentés dans le domaine concerné. Ce sont des spécialistes de la chirurgie vasculaire, de la chirurgie thoracique, de la chirurgie cardiaque et de la chirurgie du cerveau.
Les deux parties les plus importantes pour les anévrismes se situent : dans l'artère qui quitte directement le cœur. Il s'agit alors d'un anévrisme aortique.
Le stress peut parfois être utile. Mais trop de stress peut nuire à votre santé et augmenter votre risque de maladies du cœur et d'AVC.
Dans 25 à 30% des cas, la rééducation va leur permettre de récupérer un bon niveau de langage en 6 à 18 mois. Mais 20 à 25% des aphasiques décèdent et 50% conservent des troubles importants. C'est dans les six premiers mois que la récupération spontanée est la meilleure, après elle décroit.
De nombreux survivants d'AVC subissent un mémoire faible et, heureusement, suivant qu'il s'agit d'un effet cognitif, la récupération de la mémoire est souvent possible par la rééducation cognitive.