On commence généralement par hisser la grand-voile puis la voile d'avant. Pour cette première manœuvre, il est préférable d'avoir quelqu'un à la barre qui sait tenir un cap, capable de regarder si tout va bien au niveau de la voile, en même temps que de rester face au vent.
6 Hisser la Grand Voile quand la drisse est au pied du mât.
Installer le génois sur enrouleur à deux, c'est mieux
Il faut d'un côté hisser la voile, avec le cordage qui s'appelle la drisse. Pour hisser, on doit être au pied de mât ou carrément dans le cockpit, puisque sur certains bateaux la drisse du génois est renvoyée jusqu'au cockpit.
Le génois est la voile d'avant la plus utilisée en croisière. Elle est d'ailleurs installée, de série, sur les croiseurs familiaux. Le génois peut être porté assez longtemps, en fonction de la force de vent.
Le Code 0 est une sorte de grand génois très léger que l'on peut envoyer à la manière d'un spi asymétrique ou comme un gennaker. Cette voile permet de serrer le vent dans le vent très faible. Avec des matériaux bloqués tels que les fibres laminées et un dessin assez plat vous pourrez presque naviguer au près.
Spi symétrique
L'avantage du montage est de pouvoir envoyer le tangon au vent et ainsi donner de l'air frais au spi. Dans cette position, on peut alors descendre plein vent arrière sans déventer le spi. Comme l'asymétrique, il se manœuvre souvent avec une chaussette.
Régler l'écoute, c'est-à-dire la corde servant à régler la voile, en la tirant de façon à raidir la voile. On borde une voile pour des raisons aérodynamiques, pour se rapprocher de l'axe du vent. Si ce réglage n'est pas effectué correctement, la voile gêne le bon passage du vent et perturbe la vitesse du bateau.
Pour freiner, à l'inverse, il ne faut pas que les voiles soient gonflées. Deux solutions : Vous êtes sur une allure de près vous pouvez ouvrir (choquer) les voiles en grand. Elles vont faseyer et ne porteront plus ce qui arrêtera le bateau.
Chaque bateau est différent, mais en général les architectes prévoient la première réduction de voilure entre 15 et 20 nds. Notons que les premiers moutons apparaissent avec un vent soufflant entre 12 et 14 nds. Disons qu'en règle générale, aux premiers moutons, il faut commencer à envisager la réduction de voilure.
Lorsque le vent faiblit :
Point de tire : On avance le roller pour fermer la chute et conserver de la puissance. Drisse : On choque la drisse jusqu'à la limite des plis horizontaux le long du guindant.
Empanner consiste à passer d'un bord sur l'autre avec le vent dans le dos. Comme pour le virement de bord, les voiles vont donc changer de côté. Dans un empannage, le vent va cueillir la grand-voile par l'arrière et accélérer le passage de la bôme d'un bord sur l'autre, parfois violemment.
On commence généralement par hisser la grand-voile car elle permet de naviguer face au vent avec l'aide du moteur sans freiner le bateau (ce qui n'est pas le cas du génois). De nos jours, l'énorme majorité des voiliers de croisières sont équipés d'enrouleurs de génois.
Pour hisser, on utilise une manœuvre courante (cordage) appelée drisse. Le contraire de hisser est : affaler. Affaler veut dire laisser descendre par son poids.
Lorsque vous compressez le mât avec le pataras, la têtière de grand-voile se rapproche du point d'écoute. Cela ouvre la chute de la GV en créant du vrillage. Normalement, à chaque fois que vous tendrez le pataras, vous devrez border la grand-voile (et/ou le hale-bas) pour que le vrillage reste la même.
Les principales allures sont le près, le bon plein, le travers, le grand largue et le vent arrière. L'allure dépend de l'angle formé entre l'axe principale du navire (axe proue-poupe) et le vent. Lorsque le voilier est face au vent, il ne peut pas avancer ; on dit alors qu'il est vent debout.
Qu'est-ce qui empêche un voilier de se renverser ? Associée à d'autres poids, la quille ou la dérive est principalement ce qui empêche un bateau de chavirer. C'est ce qu'on appelle essentiellement le lest. Il y a du lest dans la quille, et il y a aussi généralement du lest dans la coque elle-même.
Comment les bateaux avance face au vent ? En ralentissant le débit, une surpression est créée qui gonfle la voile. Ces différences de pression entre les deux côtés de la voile créent une force de poussée (flèche verte) qui tire le voilier vers l'avant. Le voilier avance !
Elle permet de faire avancer ou reculer le creux de celle-ci. En effet, quand le vent forcit, le creux de la voile recule et la tension de la drisse permet de rapprocher le creux du mât pour éviter d'être en surpuissance.
voileux n. Personne qui pratique la voile de plaisance.
Retenir avec un cordage. On amarre son bateau à quai ou à un autre bateau.
- Le grand largue : l'axe entre le bateau et le vent est approximativement compris entre 120 et 170 degrés. C'est l'allure la plus rapide car la force du vent s'exerce au maximum dans l'axe du bateau.
Le vent debout, vent qui souffle directement sur l'étrave n'est pas une allure dans la mesure où le voilier ne peut pas progresser. Cet angle dans lequel le voilier est face au vent mesure entre 30° et 45° (30° pour les voiliers de course les plus performants et 45° pour les voiliers de croisière).
Petit largue ; c'est l'allure la plus rapide car elle conjugue trainée et portance.