Le défunt a indiqué sa volonté
Si le défunt a exprimé le souhait d'être inhumé, ses proches doivent respecter sa volonté, quelle que soit la manière dont il l'a indiquée (oralement ou par écrit).
Une personne peut être mise en cercueil et inhumée vivante après une tragique erreur de diagnostic. Il est également possible que la personne soit placée vivante dans un morgue ou enfermée vivante dans un cercueil ; rassurez-vous : dans ces cas-là, le réveil est constaté avant l'inhumation.
Chacun peut souhaiter y être enterré avec son conjoint et ses enfants communs (sauf cas particuliers). Sauf volonté expresse du fondateur, il est interdit d'exclure un membre de la famille. On ne peut pas non plus imposer une personne étrangère à la famille, sauf accord de tous les indivisaires.
Avant l'inhumation, il faut avoir l'autorisation de fermeture du cercueil délivré par l'officier de l'état civil suite à la présentation du certificat de décès et après avoir fait rédiger l'acte de décès. Seul le préfet peut autoriser votre famille à vous inhumer dans votre jardin.
Il s'agit du concessionnaire lui-même, de son conjoint, de ses ascendants et descendants ainsi que de leurs conjoints, de ses alliés, de ses enfants adoptifs, voire d'une personne étrangère à la famille avec laquelle le concessionnaire était uni par des liens d'affection et de reconnaissance.
Depuis 2008, il est interdit de conserver des cendres funéraires à son domicile. Pour mieux régir la dispersion des cendres funéraires, il est aujourd'hui possible d'inhumer les cendres dans un espace cinéraire tel qu'un columbarium, de les disperser dans un jardin du souvenir ou en pleine nature.
Le maire peut-il refuser une telle demande ? Réponse : L'article R 2223-8 du CGCT établit qu'aucune inscription ne peut être placée sur les pierres tumulaires ou monuments funéraires sans avoir été préalablement soumise à l'approbation du maire.
En moyenne, il faut prévoir : 1 400 à 1 900 euros pour un caveau 1 place. 2 200 à 3 000 euros pour un caveau 2 places. 3 000 à 4 000 euros pour un caveau 3 places.
Le prix d'un caveau évolue selon ces mêmes paramètres : Le caveau case simple où les cercueils sont placés les uns au-dessus des autres coûte entre 1 500 et 2 000 euros. Le caveau case double accueille les cercueils deux par deux toujours en empilement et nécessite un investissement compris entre 2 500 et 3 000 euros.
L'exhumation consiste à sortir un cercueil ou les restes du défunt d'une fosse ou d'un caveau. Elle est soumise à une autorisation. Elle peut être demandée par la famille du défunt ou avoir lieu à l'initiative de la mairie, de la sécurité sociale ou de la justice.
La taphophobie est la crainte d'être enterré vivant. Phobie retrouvée plus fréquemment au XVIIIe et au XIXe siècle. Celle-ci était telle que les mourants demandaient que leur cœur soit retiré afin que cela ne puisse survenir. Chopin partageait comme beaucoup de personnes de cette époque la peur d'être enterré vivant.
Effectivement, idée reçue car depuis la loi du 19 décembre 2008, il n'est plus possible de conserver chez soi les cendres du défunt. Désormais, l'urne funéraire pourra être scellée sur une pierre tombale, enterrée dans une sépulture ou enfin déposée dans un columbarium.
C'est la famille qui organise les obsèques
Si le défunt a fait part de son vivant de ses volontés de façon formelle ou informelle, la famille doit les respecter., mais si le disparu n'a laissé aucune instruction, le choix revient à sa famille.
Dans les pays occidentaux, il est souvent conseillé d'attendre 3 jours avant de procéder à l'enterrement d'un proche. Cette pratique n'est pas une obligation légale ni religieuse. D'un point de vue pratique, ce délai est souvent nécessaire pour organiser la cérémonie et finaliser les obsèques.
Un cercueil de bonne qualité peut durer jusqu'à plus de 50 ans. D'un autre côté, les bois tendres comme le pin sont moins résistants et sélectionnés généralement pour une crémation.
Pour organiser une crémation, il faut compter entre 1500 et 7000 euros. Ce tarif peut se varier selon les prestations choisies par les familles : cérémonies, chambre funéraire, salle de convivialité, fleurs, maître de cérémonie… Mais aussi le modèle d'urne.
Pour une inhumation, la concession sera un caveau ou une tombe. Pour une crémation, elle sera une place dans un columbarium ou une cavurne.
Il est recommandé aux héritiers de contacter un notaire dans les 15 jours suivant le décès afin de fixer un premier rendez-vous à l'office.
C'est ce que dit l'article 2223-12 du Code Général des Collectivités Territoriales. Celui-ci stipule que tout particulier a le droit de placer sur la fosse d'un parent ou d'un ami une pierre indiquant la présence d'une sépulture.
Le caveau. Il n'est pas légalement obligatoire, mais certains cimetières prévoient dans leur règlement l'obligation du caveau et refusent donc l'inhumation en pleine terre, ou acceptent l'inhumation en pleine terre mais avec obligation de construire une fausse case (afin d'éviter l'affaissement du monument).
Les tissus sont entièrement brûlés, ce sont donc les os qui vont être réduits en cendres. Un pulvérisateur est utilisé pour réduire en cendres les parties calcaires des os qui ne brûlent pas.
Un business lucratif et opaque. Après la crémation des défunts, les restes sont pulvérisés, pour ne remettre que des cendres aux familles. Mais tout ne brûle pas. Prothèses en titane, dents en or, stérilets en cuivre… Autant de métaux qui ne peuvent être jetés.
Les cendres d'un corps adulte moyen pèseront environ 7-8 livres. La crémation n'est pas une alternative à un enterrement, mais plutôt un autre mode de disposition. Les cendres peuvent être dispersées ou enterrées, ou elles peuvent être conservées avec la famille dans une urne décorative.